samedi 26 avril 2008

Argent trop cher.

Une bonne idée pour les fachos parisiens!

Un péage urbain symbolique à Bruxelles

Rédaction en ligne mardi 22 avril 2008, 15:43

Plusieurs associations de défense de l'environnement et de cyclistes ont organisé symboliquement un service de péage urbain, mardi matin, au carrefour de la rue de la Loi et de la Petite ceinture, au coeur de la capitale, pour sensibiliser les automobilistes à cette problématique.

Plusieurs associations de défense de l'environnement et de cyclistes ont organisé symboliquement un service de péage urbain, mardi matin, au carrefour de la rue de la Loi et de la Petite ceinture, au coeur de la capitale.
Leur objectif : sensibiliser les automobilistes à cette problématique. L'action a consisté en la distribution de plusieurs centaines de bulletins de virement reprenant les coûts les plus représentatifs de l'usage de la voiture en ville : la diminution de l'espérance de vie de 15,4 mois, le coût collectif annuel de l'impact sur la santé (811 millions d'euros), celui de la congestion pour les entreprises (180 millions), celui des bâtiments (70 millions), celui des nuisances sonores (34 euros/habitant/an). La voiture consomme par ailleurs 4 fois plus d'espace qu'un vélo et représente une charge financière pour les générations futures liée aux émissions de CO2 et à la production de gaz à effet de serre qu'engendre son usage, y a-t-on encore lu. L'action symbolique était organisée par Inter-Environnement Bruxelles et son pendant flamand, le BRAL, le Groupe de recherche et d'action des cyclistes quotidiens (Gracq), les « Amis de la Terre », « Place O vélo », et « 4x4 infos.be ».

Le bulletin de virement fictif invitait les automobilistes à contribuer à la prise en charge des coûts indirects de leur engin pour la collectivité. Dans le même contexte, Inter-Environnement Bruxelles a imprimé une brochure reprenant le contenu de plusieurs mois d'étude au sujet du dossier politiquement controversé de l'instauration d'un système de péage urbain et de ses variantes envisageables à Bruxelles.

Inter Environnement se prononce ouvertement en faveur d'un dispositif de « péage cordon » par lequel l'automobiliste paie à chacun de ses passages pour accéder à une zone géographique donnée.

L'association n'est pas partisane d'un dispositif de péage étendu à toute la Région-capitale. A ses yeux, une délimitation de zones d'accès payant dans le périmètre des grandes zones administratives de Bruxelles (quartiers Nord, Midi, et européen) bien desservies en transport en commun, devrait être plus efficace. Globalement, l'instauration d'un péage urbain dans les villes européennes de Londres, Stockholm ou encore Rome ne s'est pas soldé par un échec, que du contraire. Inter Environnement ne redoute pas un exode massif des bureaux et de l'horeca vers la périphérie, en cas d'instauration à Bruxelles.

Pour le tourisme, cela constituerait un plus, a-t-il fait valoir. L'association a enfin suggéré au ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet d'adopter le péage urbain pour compenser l'impact budgétaire de l'échec de la création de Citeo, la filiale de la STIB censée gérer les investissements en infrastructures du réseau bruxellois de transport en commun.

(belga)