samedi 31 mai 2008

Façade des chiffres

Auto-écoles : l'Aude et le Gard parmi les bons élèves
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C'est un travail de titan qui a été réalisé par l'hebdomadaire parisien Auto Plus : deux journalistes sur le terrain, six mois de remontée d'infos et en conclusion l'enquête publiée hier. Une étude qui permet de connaître les taux de réussite du permis de conduire dans tous les départements de France et bien entendu les meilleures adresses près de chez vous.
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Au final, que doit-on retenir ? Que l'Aude est le département de la région qui fait figure de premier de la classe avec un très bon 66,6 % de réussite. A l'inverse, le bonnet d'âne est à décerner aux Pyrénées-Orientales, qui dépassent à peine la moyenne avec 51,4 % de réussite.
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L'Hérault fait légèrement mieux avec 53,7 % alors que le Gard (63,6 %) se situe dans une très bonne moyenne, à comparer avec d'autres départements similaires dotés d'une ville centre importante. L'Aveyron et la Lozère n'ont pas à rougir face au permis rose en obtenant 57,6 % et 64,8 % de réussite. « Ces chiffres sont à prendre comme des indices, précise Stéphanie Fontaine, l'une des deux rédactrices du dossier, contactée, hier, par Midi Libre. C'est bien de savoir le taux de réussite, mais il est important également de connaître la nature des contacts avec les moniteurs et les délais de passage du permis. Et puis, il faut savoir que les zones urbaines sont moins favorisées que les secteurs ruraux. Si l'élève ne parle pas bien français, alors il y aura un effet mécanique sur la réussite du permis. Enfin, n'oublions qu'il y a des inspecteurs "peaux de vache" qui peuvent faire descendre des moyennes. »
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En tout cas, cette liste est un bon outil de travail : plus de 1,5 million de personnes passent chaque année le permis. Et elles sont prêtes à dépenser en moyenne plus de 1 100 euros pour l'obtenir ! Le magazine Auto Plus publie cette enquête quelques jours avant la mise en place de la nouvelle réforme du permis promise par le gouvernement (lire ci-dessous). Il se soustrait au gouvernement qui, il y a quelques mois, avait annoncé la publication de ce palmarès. Tollé général des auto-écoles à l'époque ! Le gouvernement avait enclenché la marche arrière. Mais sans voir que dans le rétroviseur, Auto Plus allait surgir pour publier cette liste de plus de 1 000 adresses...
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Yann MAREC xxxx
Midi Libre
Édition du mercredi 28 mai 2008
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Le gouvernement et toutes ses officines sectaires savent très bien manipuler les chiffres. Derrière ces résultats demeurent les questions essentielles qui ne seront même pas abordées et surtout bien éludées. Cela évite de pointer l'incompétence des tous ces nuisibles.

Le téléphone, bien entendu!

Fitou
Une Toulousaine se tue dans un choc frontal ************************************************************************
Gendarmes et sapeurs-pompiers leucatois as sistaient ensemble à Port-Leucate à une commission de sécurité concernant les campings, réunion préparatoire à la saison estivale, lorsque l'alerte a été donnée, hier à 11 h 40. Un accident venait de se produire sur la départementale 6 009 (ex RN9) non loin des Cabanes-de-Fitou, côté Perpignan. Aussitôt les secours se sont rendus sur les lieux du drame. Une Renault Clio qui se dirigeait vers les Pyrénées-Orientales était encastrée contre l'avant d'un camion de déménagement circulant en sens inverse.
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A l'intérieur de la petite voiture méconnaissable se trouvait le corps sans vie de la conductrice qui était seule à bord du véhicule. La malheureuse était prisonnière de l'habitacle déformé par un choc d'une extrême violence. Il s'agit de Nicole Feron, une Haute-Garonnaise de 59 ans domiciliée à Plaisance-du-Touch, une ville de 20 000 habitants située à une vingtaine de kilomètres de Toulouse.
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Les occupants du poids lourd employés par une société de déménagement de Vendée, revenaient de Perpignan où ils avaient déchargé leur cargaison de meubles. Ils remontaient vers Narbonne en comptant s'arrêter aux Cabanes-de-Fitou où ils avaient laissé une remorque sur le parking d'un restaurant pour routier. Le drame est survenu alors qu'ils étaient presque arrivés à destination, dans une ligne droite à la sortie d'une légère courbe non loin du carrefour de Port-Fitou.
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« Le chauffeur du camion n'a rien pu faire. Il n'a même pas eu le temps de freiner. Au tout dernier moment, il a vu la "Clio" faire un brusque écart, se déporter et venir le percuter » explique un gendarme chargé de l'enquête. Pour quelle raison la quinquagénaire a-t-elle quitté sa voie de circulation ? « Un malaise, un portable qui sonne (ah, la belle tarte à la crème !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!)... On ne sait pas encore » répond le gendarme.
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S.M.
Midi Libre
Édition du mercredi 28 mai 2008

Prendre les usagers de la route pour des cons!

L'Europe conseille les automobilistes pour consommer moins de carburant

(Relaxnews) - La Commission européenne, en collaboration avec l'organisation pétrolière Europia, lance une vaste campagne baptisée "Save more than fuel" ("Economisez plus que du carburant"). Objectif : promouvoir les petits gestes et habitudes de conduite permettant de consommer moins de carburant, et de réduire ainsi ses émissions de CO2.
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Des brochures expliquant en dix points comment réduire sa consommation d'essence seront distribuées gratuitement dans plus de 45.000 stations d'essence dans 29 pays européens (les 27 Etats membres de l'UE plus la Suisse et la Norvège).


Cette campagne sera également relayée sur un site Internet dédié à travers des vidéos ventant les avantages de la conduite automobile responsable.
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Les 10 conseils de l'UE pour réduire sa consommation au volant

1. Entretenez convenablement votre véhicule et vérifiez régulièrement le niveau d'huile

2. Vérifiez la pression de vos pneus chaque mois

3. Enlevez toute charge inutile de votre véhicule

4. Fermez les vitres, en particulier à des vitesses élevées, et enlevez les galeries vides du toit

5. N'abusez pas de la climatisation

6. Roulez dès que vous avez démarré votre moteur et arrêtez-le pour tout stationnement supérieur à une minute

7. Conduisez à des vitesses raisonnables et surtout, en souplesse et sans à-coups

8. Changez de vitesse dès que possible vous accélérez

9. Efforcez-vous d'anticiper la circulation

10. Envisagez le covoiturage, pour un usage professionnel ou privé

mercredi 28 mai 2008
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Bien entendu ces pourritures ne feront pas de geste fiscal. Ils vont juste vous dire comment vous en passer. C'est tout. Sympa les bureaucrates dont les émoluments sont exonérés d'impôts.

Vous, simples connards, vous payez! En plus on vous colle des pénalités si vous êtes à la bourre.

Qui a dit que le mur de Berlin était tombé et que le communisme était mort? Certainement pas ses dignes héritiers et bénéficiaires...

Home sweet home

Une bonne raison de rester chez soi!!
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Métiers

La gendarmerie nationale à Cap Costières
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A partir de vendredi et jusqu'à samedi, la gendarmerie nationale sera présente dans la galerie de Cap Costières. A l'initiative des gendarmes de la compagnie de Nîmes, plusieurs stands accueilleront le public. Seront présents des gendarmes de la brigade nautique du Grau-du-Roi, du Peloton de surveillance et d'intervention, de l'escadron départemental de la sécurité routière, de l'escadron de gendarmerie mobile, de la brigade de prévention de la délinquance juvénile et du centre de recrutement de la gendarmerie. Les militaires informeront le public sur leurs missions : lutte contre la délinquance (enquêtes judiciaires), police technique et scientifique, lutte contre l'insécurité routière (ah, voilà la branche qui rapporte le plus de primes!!!!!!!!!!!! Signez là mon brave môssieur), prévention et lutte contre les produits stupéfiants...
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Midi Libre
Édition du mercredi 28 mai 2008

Renchérir encore plus le prix des voitures

Bruxelles veut rendre obligatoire certains équipements de sécurité dans les voitures
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(Relaxnews) - Certains équipements de sécurité comme le contrôle électronique de trajectoire (ESP ou ESC), pourraient bien devenir obligatoire sur toutes les voitures neuves commercialisées dans l'Union européenne. Bruxelles envisage en effet, vendredi 23 mai, de prendre une mesure en faveur de la généralisation, dès 2012, de ces technologies afin de renforcer la sécurité sur les routes.
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L'ESC permet de détecter la perte de contrôle du véhicule par son conducteur, notamment sur une chaussée humide ou en virage difficile, et de rectifier, selon les cas, la trajectoire. Ce dispositif, que certains fabricants proposent en option sur leurs nouveaux modèles, permettrait selon la Commission européenne de réduire d'environ 20% les risques d'accidents, voire de 30% à 40% par temps de pluie ou de verglas.
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Autre technologie que Bruxelles a inclue dans sa proposition, l'indicateur de pression des pneus. Ce système permet au conducteur de contrôler le gonflage du train de pneumatiques du véhicule.
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La Commission souhaite par ailleurs généraliser les pneus à faible coefficient de roulement, qui contribuent à la fois à améliorer la sécurité des véhicules, et de réduire d'autre part les émissions de CO2 des voitures.
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Cet ensemble de mesures, qui émanent du rapport "Cars 21" tendant à simplifier et harmoniser le cadre réglementaire régissant la réception des véhicules, devrait être adopté par la Commission européenne ce vendredi. Elles obligeraient ainsi tous les constructeurs automobiles à introduire ces équipements de sécurité dans leur gamme à compter de 2012.
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samedi 24 mai 2008

Faux-culs!

Alors que des professionnels se battent pour survivre et multiplient les opérations coup-de-poings dont nous ne pouvons que nous montrer entièrement solidaires, les crevards de la grande distribution (qui nous vendent de la merde) se la jouent à la Zola. Ils vont nous faire croire que ces pourris qui paient leurs fournisseurs à 60 voire 90 jours "comprennent" la révolte des pêcheurs et des agriculteurs. Pourris !!!
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A Auchan-Sète...

Le patron d'Auchan : « Beaucoup de choses négatives sont dites sur la grande distribution. Sur ce genre d'action, on est solidaires mais contraints et forcés. Peut-être qu'ils se trompent de cible : les deux maillons que nous sommes, grande distribution et pêcheurs, sont les plus pénalisés...
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Salariés, transporteurs, ambulanciers, etc., tout le monde est à la même enseigne sur le prix du gazole, même si les pêcheurs le sont un peu plus . » Sur un mur de la criée, un lapidaire message : Frêche, D'Ettore, Giordano, vous êtes où ? a été "graffité"...
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A Carrefour Balaruc-le-Vieux Le scénario est identique.

Patrice Angevin, Pascal Germa ou Pierre Guigou, pêcheurs sétois, le redisent : « Notre action est pacifique », expliquent-ils à tour de rôle. « On comprend très bien », répond le directeur. Hier, les clients ont été frustrés de ne pouvoir acheter du poisson frais mais la plupart se sont montrés compréhensifs. Et « solidaires des pêcheurs ». Les pêcheurs sétois trouvent insuffisamment claires les propositions du ministre de la Pêche, Michel Barnier.
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Intermarché de Frontignan-La Peyrade

« Si vous ne cassez rien, c'est d'accord, on enlève tout. » Le directeur d'Intermarché vient d'accepter de retirer tout son poisson frais de la vente. Les pêcheurs ont aussi demandé pourquoi la grande surface n'achetait pas directement en criée... Voilà une réponse qu'on souhaiterait bien entendre!
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Midi Libre
Édition du mardi 27 mai 2008

Une calamité : la fatigue

Fatigués, ils volent un scooter pour rentrer
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" Le scooter, il n'était pas attaché. Nous n'avions pas l'intention de le voler. Nous avions bu et voulions rentrer chez nous. Nous avons dérapé... " Voilà, en résumé selon les prévenus, le fin de mot de cette histoire qui s'est déroulée dans la nuit de samedi à dimanche, rue Maillart, entre le boulevard des Arceaux et l'avenue de Lodève. Et qui s'est achevée, pour les deux protagonistes et à l'issue de quarante-huit heures de garde à vue, hier après-midi, à la barre du tribunal correctionnel.
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Le propriétaire du deux-roues est, lui, formel : il avait attaché son engin avec pas moins de deux systèmes antivol différents. Cela n'a visiblement pas suffi. Mais le 125 cm 3 et ses "emprunteurs" ne sont pas allés bien loin : ils ont été interpellés, dans la foulée, par une patrouille de police, avenue de l'École-d'Agriculture.
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Pour le ministère public, la version servie à l'audience par le duo ne tient pas. Et le représentant du parquet de préciser sa pensée : « À 3 h du matin, ils étaient assez fatigués pour voler et pousser un scooter. » Parlant de l'un des deux prévenus, il enchaîne : « Il est sorti de prison en avril après avoir purgé deux mois pour vol aggravé. Cela a tellement bien servi qu'il recommence. Et aujourd'hui, c'est le jour des regrets ! ». D'où ces deux ans de prison, dont quinze mois assortis d'un sursis et d'une mise à l'épreuve pour l'un ; un an de prison, dont six mois avec sursis et mise à l'épreuve pour son comparse.
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Mais pour Me Moukoko, le conseil des deux garçons, le compte n'y est pas. « Aujourd'hui, s'ils repartent en prison, ils vont basculer et cela n'aura aucune valeur pédagogique. » (foutage de gueule !) Un argumentaire entendu pour partie par les magistrats. Ils ont condamné le premier prévenu à deux ans de prison, dont vingt mois assortis d'un sursis et d'une mise à l'épreuve. Le second a, lui, écopé de trois mois ferme.
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J.-F. C.
Midi Libre
Édition du mardi 27 mai 2008

Embrigadement

Les CM2 de Heidelberg passent leur passeport piéton
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Permis piéton pour les enfants
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Des écoliers ont passé le permis piéton pour leur sécurité"Un enfant dans la ville." Sous cette appellation, une mallette pédagogique destinée aux élèves des écoles montpelliéraines a été mise en place dans le cadre du Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Et ce, en partenariat avec la Ville, les polices nationale et municipale, Tam et la Prévention routière de l'Hérault. Le but avoué de la manoeuvre : permettre à ces minots d'acquérir les notions de sécurité sur la voie publique.
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Un apprentissage suivi en classe et "sanctionné" (pourquoi avoir peur des mots?) par la délivrance d'un passeport piéton. Hier, en milieu de matinée, ce sont les cours moyens deuxième année (CM2) de l'école Heidelberg, rue de Liège, à la Mosson, qui ont donc passé une évaluation en vue d'obtenir ce fameux sésame. Un document qui sera le premier au cours de la vie de ces jeunes puisque suivront le brevet de sécurité routière puis le permis de conduire. Hier, donc, dans une salle de l'établissement, une trentaine d'entre eux ont planché sur des questionnaires à choix multiples.
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Soit une vingtaine de questions portant sur les règles à respecter lorsque l'on chemine à pied, la signification des feux tricolores, des panneaux d'interdiction, d'obligation et de danger...Bref, un condensé des cours suivis, au préalable, en classe selon trois thématiques : comprendre la rue et la route ; voir, entendre et se faire repérer ; marcher et traverser.
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Voilà pour la pratique. Maintenant, les écoliers devront attendre une dizaine de jours et la correction de leurs épreuves avant de se voir décerner ce fameux passeport.
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A quand l'envoi en différé au domicile du résultat?
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Midi Libre
Édition du mardi 27 mai 2008

samedi 24 mai 2008

Paris aux piétons et aux vélos?

Ach, le po prochet de la bairie te Paris, wunderbar !
Ausweissssssssssssssss, schnell !!
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Nazis pas morts

Les PV électroniques bientôt testés dans plusieurs communes
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(Relaxnews) - Les procès-verbaux électroniques seront testés dans trois arrondissements de Paris ainsi qu'à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), Meaux (Seine-et-Marne) ou encore Angers (Maine-et-Loire) d'ici la fin de l'année, selon une information révélée ce mardi par Le Parisien. Ces nouveaux PV dématérialisés ont pour objectif d'accélérer leur traitement et de lutter contre les amendes impayées.
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Les contractuelles de ces communes-tests troqueront donc prochainement leur traditionnel carnet papier pour un petit terminal de poche. Après avoir rentré les informations concernant le véhicule en infraction à l'aide d'un stylo numérique, l'agent se contentera en fin de journée de brancher le terminal sur un socle afin de transférer automatiquement les données au centre d'encaissement du Trésor public.
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La contravention est alors émise dans la nuit par les ordinateurs du centre de traitement des amendes de Rennes, puis expédiée le lendemain à l'adresse du propriétaire du véhicule. ***********
Si l'expérimentation s'avère concluante, ce système devrait être généralisé à la totalité du territoire à l'horizon 2009. **********

Actuellement, seulement un PV sur deux est payé spontanément, soit un mois après la date d'émission de l'amende. Avec le PV électronique, les pouvoirs publics espèrent faire remonter ce taux à 80%. Le mode de paiement devrait lui aussi être simplifié, grâce au paiement de la contravention par carte bancaire sur Internet.

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jeudi 22 mai 2008 - 06:30

Boucs-émissaires

Marseille: terrible accident de la route
Une mère et ses deux enfants en bas âge ont été tués jeudi à Marseille dans un accident de la route.
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Une femme de 38 ans et ses deux garçons, âgés de trois ans et de neuf mois, ont été tués jeudi à Marseille, fauchés sur un trottoir bordant une voie rapide par une moto qui venait d'être percutée par une voiture, a-t-on appris de sources concordantes.
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Le pilote de la moto a été grièvement blessé.
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Le bébé de neuf mois avait été transporté, immédiatement après l'accident, vers 15H15, à l'hôpital Nord, dans un état critique. Il a succombé à ses blessures en début de soirée, a indiqué l'Assistance publique hôpitaux de Marseille.
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La moto de grosse cylindrée a été percutée par une voiture avant de faucher la femme qui marchait en tenant la main de son fils de trois ans et en poussant une poussette transportant le bébé. Le père de famille, qui est indemne, marchait à leurs côtés.
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L'accident a eu lieu avenue Salvador Allende, près du centre commercial du Merlan, dans les quartiers Nord de Marseille.
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Selon les premiers éléments de l'enquête, la conductrice de la voiture, âgée d'une trentaine d'années, n'avait plus de points sur son permis de conduire suite à une série d'infractions. Un élément intéressant a été relevé par un témoin sur un forum. Il s'agirait d'un véhicule sans permis. Information soigneusement occultée pour renforcer la haine du lecteur. Merci monsieur le journaleux!Une *************
Elle a été placée en garde à vue au service central accidents de la Sécurité publique de Marseille. ***********
Très choquée, cette femme ne présentait, selon la police, aucune trace d'alcoolémie mais devait subir une prise de sang pour vérifier le résultat négatif à l'éthylotest.
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Le motocycliste, âgé de 22 ans, et touché aux membres supérieurs, conduisait sous le coup d'une annulation de permis.
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«Selon les premiers éléments de l'enquête, il s'agit d'une faute de conduite», a déclaré à la presse le procureur de la République Jacques Dallest.
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La voiture a braqué sur la droite pour tenter de prendre une bretelle conduisant au centre commercial. En déboitant, elle a percuté une moto qui était masquée par un camion. Le deux-roues a terminé sa course sur un trottoir bordant la bretelle sur lequel marchait la famille, percutée de plein fouet, a indiqué M. Dallest.
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Vingt-quatre marins-pompiers dotés de sept engins ont participé aux secours.
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Le Parisien , jeudi 22 mai 2008, 17h26

Voilà une idée qu'elle est bonne...

Les véhicules d'urgence s'arrêteront au rouge


Le secrétaire d'Etat à la Mobilité Etienne Schouppe (CD&V) ne modifiera pas le code de la route afin de permettre aux véhicules prioritaires en intervention urgente de brûler un feu rouge sans marquer l'arrêt. Le secrétaire d'Etat à la Mobilité Etienne Schouppe (CD&V) ne cherchera pas à modifier le code de la route afin de permettre aux véhicules prioritaires en intervention urgente de brûler un feu rouge sans marquer l'arrêt, a-t-il répondu à une question écrite du député Ecolo Jean-Marc Nollet.

Ce dernier, qui rappelait le cas d'un pompier à qui le permis avait été retiré parce qu'il n'avait pas marqué l'arrêt avant de brûler un feu rouge alors qu'il était en intervention, réclamait une modification du code de la route en faveur des services d'intervention d'urgence. Pour rappel, les limitations de vitesse ne s'appliquent pas aux véhicules prioritaires qui effectuent une mission urgente et ceux-ci peuvent franchir les feux rouges, mais après avoir marqué l'arrêt et à condition qu'il n'y ait pas de danger pour les autres usagers. Le secrétaire d'Etat Etienne Schouppe a jugé préférable de maintenir cette attitude prudente, l'urgence de la mission ne pouvant justifier à elle seule un danger pour les autres usagers, a-t-il indiqué.

hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
(belga) mercredi 21 mai 2008, 15:35

Plus intelligents que nos politiciens

La bande des bus cale sur les motos
hhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
LA CHAMBRE vote aujourd'hui en séance plénière une loi sur l'accès des deux-roues motorisés dans les couloirs réservés aux bus. Mais les cyclistes se rebiffent, il s'agit de ne pas les mettre davantage en danger.
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Constatant qu'un conducteur de deux-roues motorisé est exposé à 20 fois plus de risques d'être tué qu'un automobiliste et que l'emploi des motos et autres scooters pouvait aider à réduire embouteillages et pollution en ville, des parlementaires ont eu l'idée, a priori assez sympathique, de leur permettre d'employer les bandes-bus qui se multiplient.
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Même hors des villes, l'une des applications paraît limpide : « Sur l'autoroute E411, la bande d'arrêt d'urgence, déjà utilisée par le bus Conforto entre Wavre et Auderghem, pourrait évidemment servir pour les motos », explique Valérie De Bue (MR), l'une des auteurs de la proposition adoptée le 7 mai en commission de l'Infrastructure. Le même texte, un peu amendé, est soumis au vote en séance plénière aujourd'hui. Mais le long fleuve tranquille qu'aurait dû connaître ce texte sera agité.
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Mercredi après-midi, l'Institut belge de la sécurité routière a demandé à être entendu, en urgence, avant le vote. Au même moment, la Commission fédérale de la sécurité routière, qui regroupe administrations, ministères et usagers concernés, s'est réunie en urgence. Ses demandes ? Surseoir au vote de la loi, afin de la moduler ou de l'aménager. Pourquoi ? D'abord parce que les motards, s'ils empruntaient cette bande-bus, risquent d'y rencontrer, outre les taxis, les… cyclistes qui ont déjà accès. Mais sous certaines conditions.
kkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk
Le législateur a en effet permis au gestionnaire de voirie (commune, province) de jauger si cette autorisation était réalisable, au cas par cas. S'il dit oui, il doit installer une signalisation adaptée. « Le but était de n'exposer le cycliste qu'à une seule source de danger », explique Bernard Dehaye, président de l'association Gracq-Cyclistes quotidiens.
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Le texte de loi examiné aujourd'hui donne, lui, l'accès aux motards dans toutes les bandes-bus, sans examen préalable de la topographie locale. « Pourquoi cette latitude, alors que l'on pèse le pour et le contre pour les vélos », se demandent les associations de cyclistes, qui craignent essentiellement que la mixité avec des véhicules bien plus puissants ne représente un danger sans commune mesure avec de rares bus qui les respectent généralement. L'E411 exclue d'avance Plus étonnant encore ? La semaine dernière, la commission vote l'exclusion des « sites franchissables » du bénéfice de la loi. Il faut savoir qu'il existe deux sortes de « bandes-bus », la simple bande avec un pointillé et les « sites spéciaux franchissables », avec ligne continue. C'est ceux-là qui sont exclus.
uuuuuuuuuuuuuuuu
Pas de chance pour la E411, qui ne pourra plus laisser passer les motos sur la bande de droite… Plus paradoxal, encore ? Le texte de loi ne permet pas aux cyclomoteurs, qui ne peuvent dépasser 25 km/h (cl. A) ou 45 km/h (cl. B) d'emprunter la bande-bus, « afin d'éviter un risque supplémentaire d'accidents puisque la vitesse maxi des cyclomoteurs n'atteint pas la vitesse des bus ». Drôle d'argument… quand on sait que, le texte voté, une moto surpuissante pourra s'y trouver légalement. Au milieu des vélos… Peu cohérent ? C'est peu dire. Rien, officiellement, ne s'oppose au vote de cette loi aujourd'hui en séance plénière. Mais il se dit, mezza voce, que suite aux réunions d'urgence de ce mercredi, certains membres de la majorité parlementaire ont rouvert leur code de la route. Sans pointillés…
hhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
FREDERIC SOUMOIS
Le Soir
jeudi 22 mai 2008, 06:49

Nuit de crystal

Une femme policier braquée au pistolet à plomb

yyyyyyyyyyyyyyyyyyy

Une fonctionnaire de police qui allait prendre son service au commissariat a eu droit à une belle frayeur. Hier après-midi, en centre-ville, une voiture s'est placée à sa hauteur avec à son bord deux garçons de 18 ans. L'un d'eux, porteur d'un pistolet à plomb, l'a braqué en direction de la fonctionnaire de police, qui était en tenue dans sa voiture personnelle. Les deux garçons ont-ils vu qu'ils s'attaquaient à une policière?? L'enquête devra le déterminer. La fonctionnaire a noté le numéro de la plaque d'immatriculation et l'a transmise à ses collègues. La brigade anticriminalité a interpellé les deux garçons et les a placés en garde à vue au commissariat. Leur arme a été saisie.

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La Montagne

mercredi 23 avril 2008 - 14:34

Insoumission, résistance légitime

BELGIQUE

Exclusif : les chiffres de l'inspection de la Santé publique

Dans l'Horeca, une loi qui ne fait pas un tabac

vvvvvvvvvvvvvv

PRÈS DE 2 ANS après l'interdiction du tabac dans l'Horeca, 40 % des établissements sont en défaut. Dans les cafés, moins de 4 sur 10 obtempèrent.

gggggggggggggg

Les bons Français toujours prêt à se foutre de la gueule de nos voisins n'ont pas leurs couilles quand il s'agit de braver les interdictions. C'est bien, vous êtes de bons petits chien-chiens à sa mé-mère.

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En Belgique, il est interdit de fumer dans les restaurants depuis 2007. Cependant, les cafés ne sont pas concernés par cette interdiction. Pour distinguer les restos des cafés, on mesure le pourcentage de ce qu'on y mange : maximum 33 % dans les bistrots. Pas toujours facile, selon les résultats glanés par les inspecteurs du service des produits de consommation du SPF Santé publique.

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En 2007, ceux-ci, qui contrôlent les lieux publics (où l'interdiction est totale) et les établissements horeca qui s'y trouvent, ont procédé à presque 25.000 inspections. Les résultats sont édifiants : sur les 4.623 « débits de boissons » contrôlés, seuls 1.745 sont conformes, ce qui signifie que plus de 60 % n'appliquent pas la loi. Soit qu'ils sont en fait des restaurants, c'est-à-dire qu'on y mange plus qu'on y boit (plus de 33 % des achats… facturés). Soit que, faisant plus de 50 m2, ils ont omis de respecter la loi de… 1990, qui impose une zone fumeurs de maxi 50 % de la surface, une extraction d'air et des signaux d'interdiction de fumer. « Cela fait bientôt 17 ans que ces établissements devraient être en ordre. Leurs propriétaires ne font pas assez d'efforts », cingle l'inspection dans son rapport.

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A peine meilleurs élèves, les… maisons de jeunes, dont 40 % ne sont pas en règle. « Elles entrent en compétition avec les débits de boissons les plus proches. Or, il est interdit d'y fumer. Les jeunes ne le comprennent pas. » Conséquence ? Certaines maisons de jeunes demandent une patente de café. « Cela va à l'encontre de l'esprit de la loi, qui était de protéger les non-fumeurs, en particulier les jeunes. »

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Pour récupérer les fumeurs Si les autres lieux où il est complètement interdit de fumer – ou seulement dans un fumoir – respectent mieux les règles (67 %), les inspecteurs épinglent la difficulté de faire respecter une loi si compliquée, qui détermine la règle à appliquer en fonction du chiffre d'affaires des repas. « Les contrôleurs constatent que de plus en plus d'établissements faisant de la petite restauration (tavernes, sandwicheries, maisons de thé…) redeviennent des cafés pour récupérer de la clientèle fumeuse. C'est un retour en arrière », notent les inspecteurs, qui épinglent aussi une loi contradictoire dans les casinos et le manque chronique de suivi des affaires par le parquet.

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Conclusion ? Ayant relevé que la crainte de perte de revenus n'est pas fondée, le chiffre d'affaires des cafés ayant progressé de 3,4 %, exactement comme celui des restaurants en 2007, le service de l'inspection demande la simplification de la loi… et l'extension de l'interdiction de fumer à tous les établissements. En maintenant la possibilité d'un fumoir isolé. Un avis qui rejoint celui de 61 % des Belges sondés par la Fondation contre le cancer et favorables à l'extension de la loi. **********

FREDERIC SOUMOIS

Le Soir mardi 20 mai 2008, 08:51

Charabia, imbitable...

Fabrezan
Collision mortelle pour une dame de 83 ans
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C'est au carrefour des deux départementales 611 (Lézignan-Fabrezan) et 106 (Ferrals-Fontcouverte) que le drame est survenu lundi vers 18 h.
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Trois véhicules étaient impliqués dans l'accident. Hier, les circonstances du drame restaient encore floues du côté de la gendarmerie de Lézignan qui mène l'enquête. Un expert en accidentologie a d'ailleurs été dépêché sur les lieux pour éclairer les enquêteurs. *****************
Selon les premières constatations recueillies sur place, il semblerait qu'un premier véhicule, arrivant de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, ait occasionné une gêne à la circulation. Un second véhicule, une Toyota Yaris, a voulu l'éviter mais son conducteur a percuté un troisième véhicule qui venait de redémarrer après s'être arrêté à un stop.
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C'est dans cette dernière voiture, une Citroën Saxo conduite par sa fille, qu'une vieille dame a été mortellement blessée. Mme Yvette Geoffroy, 83 ans, était dans un état désespéré à l'arrivée des secours. Prise en charge par les pompiers de Lézignan, elle a été rapidement évacuée, par hélicoptère, vers le centre hospitalier de Carcassonne. Mais la malheureuse octogénaire a succombé à ses blessures à 20 h 30. Mme Yvette Geoffroy était domiciliée à Vélizy-Villacoublay dans les Yvelines. Mais elle se trouvait en vacances à Port-Barcarès. Vacances qui se terminent tragiquement.
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Midi Libre
Édition du mercredi 21 mai 2008

Traumatisme? La poilade!

PERPIGNAN
Quatre mois de prison ferme pour avoir "attaqué" la gendarmerie ***************************
Même gilet de laine sombre. Mêmes regards, même voix, mêmes excuses. Hier, les frères Blanchon comparaissaient ensemble devant le tribunal correctionnel de Perpignan. Sylvain, 24 ans et Christophe, 29 ans. Le premier devait répondre de "Dégradation ou détériration d'un monument, d'outrages à une personne dépositaire de l'autorité publique et de violence aggravée." Le frère aîné comparaissait quant à lui pour "Refus d'obtempérer, refus de se soumettre aux vérifications tendant à établir l'état alcoolique, outrage à une personne dépositaire de l'autorité publique et rebellion."
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Les faits remontent au 15 avril dernier à Port-Vendres. Les frères Blanchon se font une partie de pétanque entre amis. Une partie qu'ils arrosent de bière. Mais lorsque Christophe prend son véhicule, il tombe sur les gendarmes. Selon les militaires, il refuse de se soumettre au contrôle d'alcoolémie. Visiblement éméché, Christophe sera rapidement placé en cellule de dégrisement puis en garde à vue. C'est là que tout va s'enchaîner...
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Alerté par des amis, Sylvain débarque alors devant la gendarmerie. "J'étais sous l'emprise de l'alcool, je l'avoue. Je regrette ce que j'ai fait. Mais quand, par la vitre, j'ai vu mon frère menotté. Quand j'ai vu qu'on le frappait... c'était plus fort que moi. Oui, j'ai donné un coup de poing sur la vitre et elle s'est cassée. Oui, j'ai donné un coup de pied dans la porte et elle s'est ouverte." La suite, ce sont les militaires qui la racontent. Les insultes, les menaces et "Surtout le traumatisme pour la brigade". EXCELLENT, on imagine pas le traumatisme de tous les usagers de la route traqués par ces traumatisés.
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Hier, le procureur a qualifié ces faits d'"inadmissibles". "C'est quand même la première fois que je vois une gendarmerie attaquée, ce sont là des faits graves pour lesquels je requiers dix mois de prison avec six mois de sursis. Je demande la même peine pour les deux." Pour l'avocate des frères Blanchon, "sans chercher à minimiser les faits, c'est l'alcool et l'effet de groupe qui a poussé le frère à aller à la gendarmerie." Et de revenir brièvement sur le parcours personnel et familial de Sylvain et Christophe. Deux frères "parfaitement insérés", l'un est cuisinier à Port-Vendres depuis 6 ans, l'autre est pizzaiolo en attente de CDI. "S'ils continuent à travailler, ils pourront indemniser les victimes. S'ils vont en prison, ils vont précariser leurs familles. " a tenté de convaincre l'avocate.
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Le tribunal a finalement condamné les deux frères Blanchon à 8 mois de prison dont quatre avec sursis, obligation de travailler et d'indemniser les victimes à hauteur de 800 euros pour chacun des 5 gendarmes. Même peine, même silence à l'énoncé du jugement.
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S. Canal
Midi Libre
Édition du mercredi 21 mai 2008

Ubu président

Deux histoires qui nous interpellent un peu. On sait qu'on marche sur la tête depuis un bout. Hallucinant...Et on pourchasse les usagers de la route pour des broutilles. Certains sont plus nuisibles que d'autres. Voilà le concept de discrimination "positive" (qui demeure une discrimination!!!!!) et autres foutaises sorties tout droit de l'apartheid.

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Il s'incruste, à coups de gifles, dans une chambre
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Selon le prévenu, la tentative de vol de sac à main qu'on lui reproche, le 15 octobre 2007, à Béziers, n'était que récupération d'une dette : « J'avais confié 50€ à cette fille pour qu'elle m'achète de la cocaïne, elle a disparu de la circulation avec mon argent... Quand je l'ai retrouvée dans la rue, je l'ai accostée, elle est devenue hystérique, je lui ai mis une gifle. » *****************
En fait, le prévenu est interpellé dans le cadre d'une autre affaire. Le 9 avril dernier, les clients d'un hôtel en centre-ville avertissent les policiers du remue-ménage dans le couloir. Sur place, les forces de l'ordre recueillent la plainte d'un SDF qui a loué une chambre pour la nuit. Il y accueille un ami et deux filles pour boire un verre. Quand il revient des toilettes, les trois autres ont filé. A leur place, un autre homme, le prévenu. Celui-ci lui demande le code d'accès à sa chambre à coups de gifles et de poings.
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« La victime avait branché ma copine, une des deux filles, je me suis énervé, je lui ai dit dégage, j'étais saoul mais je ne voulais pas son code ! », explique le prévenu, âgé de 33 ans, 10 condamnations à son casier judiciaire, essentiellement pour affaires de stupéfiants. « J'en ai fini avec la drogue », assure le prévenu. « Vraiment fini ? » , s'enquiert la présidente du tribunal, Claire Ougié. « Oh juste un petit joint, mais c'est tout », répond le prévenu.
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Le vice-procureur Henri Bec requiert quatre à six mois d'emprisonnement ferme. Me Josy-Jean Bousquet pour la défense estime, concernant la tentative de vol du sac à main : « Nous n'avons pas d'éléments pour contester la version de mon client, l'enquête n'est pas allée très loin. » Quant au second dossier : « Il s'agit d'un univers marginal, dans un climat éthylique. » Le tribunal a condamné le prévenu à six mois d'emprisonnement avec maintien en détention. ***************
Compte-rendu d'audience Annick KOSCIELNIAK
Midi Libre
Édition du mardi 20 mai 2008
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Il arrive menotté et repart libre du tribunal
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Un homme devait se justifier à la barre pour deux affaires regroupées pour l'occasion. La première est une affaire de vente de cannabis à un jeune mineur. Pour la seconde, c'est parce qu'il a menacé de mort une jeune femme travaillant à Yvonne-Malzac. Pour cette seconde histoire, il se rpésentait en comparution immédiate et est arrivé menottes aux poignets. ****************
La défense du prévenu sera de ne pas reconnaître les faits reprochés. Dans de longues diatribes, il ennuyait le tribunal et le procureur. Ce dernier, très peu convaincu, le fera remarquer et demandera des peines de prison ferme. Pour la vente de 3 grammes de cannabis, 4 mois et pour les menaces proférées, 3 mois.
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« Je vous le dis, on ne peut gagner sa vie en vendant de la drogue aux enfants. Cette marchandise sème la mort et vous le savez. » Le jeune interpellé avec cette résine est lui aussi passé devant le juge des enfants. Pour la défense Me Dibanjo va plaider en avançant le droit pur est simple. « Pour la vente de cannabis le parquet n'amène pas de preuves. Le tribunal ne peut donc pas juger par rapport aux faits. » Et s'adressant à la présidente, « vous devez montrer votre indépendance. »
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La seconde affaire, concernait des menaces de mort à une jeune femme qui aurait refusé ses avances. Et ce n'était la première fois. « Comme par hasard le jour de l'audience, il y a des nuances dans les propos rapportés par la victime. Vous devez en tenir compte. Je vous demande de ne retenir que les injures », ajoute Me Dibanjo.
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Il sera suivi par le tribunal qui affligera une peine d'un mois de prison avec sursis, mise à l'épreuve de deux ans pour le cannabis et deux mois avec sursis, mise à l'épreuve pour les insultes. Il devra se faire soigner et il lui est interdit de passer de jour comme de nuit au foyer Yvonne-Malzac. Le prévenu est ressorti libre de l'audience.
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J.-P. A.
Midi Libre
Édition du mardi 20 mai 2008

Police milice

Le policier utilisait le fichier d'identification
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Un agent de la paix était poursuivi devant le tribunal correctionnel d'Alès pour avoir recueilli, entre 2006 et 2007, des données à caractère personnel grâce au fichier informatique Kéops de la police, et ce pour un usage autre que celui de sa fonction. En fait, le policier utilisait en partie ces informations pour sa compagne qui exerçait une activité de recouvrement de créances.

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Le fichier Kéops permet aux policiers de déterminer le nom du propriétaire d'une voiture mais aussi, à partir d'un nom, de connaître une adresse, le numéro du véhicule... Alors que « le plus zélé des policiers du commissariat d'Alès », pour reprendre la formule du président Tabusse, faisait un peu moins de 400 consultations, ce gardien de la paix en totalisait 1 284. De quoi attirer l'attention de ses supérieurs qui déclencheront un contrôle interne. Toute consultation étant en effet traçable.

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Lors de l'enquête, sa compagne affirmera ne pas être au courant de la provenance des informations et précisera même qu'elles ne lui apportaient pas grand-chose qu'elle ne connaissait déjà. « C'était juste pour aller plus vite, je ne pensais pas mal faire », affirme le policier, aujourd'hui proche de la retraite.

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Mais pour le président, ce comportement soulève « une question de confiance » entre les magistrats et les enquêteurs. « La parole d'un gendarme ou d'un policier compte d'avantage que celle d'un citoyen lambda », précise le substitut du procureur de la République, Eric Emmanuelidis, dans un réquisitoire sans ménagement.

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Dans l'autre plateau de la balance, Me Gilles mettra les 28 ans de carrière d'un policier de terrain, qui a débuté à Paris pour ensuite passer notamment dix ans à la brigade anti-criminalité. ***********

Le tribunal a condamné le prévenu à 180 jours amende à 20 €, soit 3 600 € et une interdiction d'exercer sa profession pendant six mois.

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Midi Libre
Édition du mardi 20 mai 2008
tttttttttttttttttttt
Et ils nous cassent les couilles sur les bords de route avec leur morale à deux balles
Police milice, organisée...

Réforme, forme de rien, vide béant de la technocratie

La réforme du permis de conduire engagée
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(Relaxnews) - La réforme du permis de conduire est en marche. Dominique Bussereau, Secrétaire d'Etat chargé des Transports, a lancé ce lundi 19 mai des concertations avec les représentants des enseignants de la conduite, des inspecteurs du permis de conduire et de la sécurité routière. Objectifs : alléger la procédure d'obtention du sésame rose pour permettre d'améliorer le taux de réussite à l'examen.
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Parmi les pistes de réflexion présentées par Dominique Bussereau à la profession, figure notamment l'apprentissage du code de la route dès le lycée. Une mesure dont les professionnels et les auto-écoles sont fermement opposés.
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Autre point qui devrait être abordé, la réduction du délai de report de l'examen en cas d'échec. Un candidat peut parfois attendre plusieurs mois avant de pouvoir repasser l'examen. Une attente dont le coût s'élève généralement à plusieurs centaines d'euros pour pouvoir atteindre le niveau nécessaire à l'obtention du permis.
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Une aide au financement, plus efficace que la mesure du permis à 1 euro lancée il y a quelques années, devrait également être à l'ordre du jour des concertations. Aujourd'hui, le coût de la formation et du passage de l'examen s'élève à environ à 1.200 euros.
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Par ailleurs, le rapport rédigé par Dominique Lebrun, inspecteur général de l'équipement, et le préfet Michel Mathieu, a été remis aux ministères et organisations concernés. "Ce rapport constitue une base de travail" indique le cabinet de M. Bussereau. "Le comité interministériel de la sécurité routière se réunira ensuite, sous la présidence du Premier Ministre pour décider les orientations de la réforme".
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mardi 20 mai 2008 - 06:30

Fascisme ordinaire

Les "happy hours" bientôt interdites dans les bars français
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(Relaxnews) -
Lundi 19 mai, le quotidien Le Parisien publie une lettre de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), destinée aux professionnels des établissements qui bénéficient d'une autorisation de nuit. D'après ce texte, "la promotion des boissons alcoolisées par tarifs incitatifs dans les lieux de vente et de consommation", notamment sous forme d'happy hour et d'open bar, serait prochainement interdite.
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La lettre indique également que le gouvernement envisage d'interdire la vente à la bouteille des boissons "des groupes 3 à 5", c'est-à-dire toutes les boissons alcoolisées en dehors de la bière, du cidre et du vin. Cette interdiction concernerait "les établissements qui bénéficient d'une autorisation de nuit".
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Autre mesure, une hausse des taxes sur les boissons alcoolisées, "en fonction du degré ou principalement les bières de plus de 6°", est envisagée.
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Ces propositions de la Mildt s'inscrivent dans une politique de lutte contre l'alcoolisme des jeunes, mise en place par le gouvernement. Après un week-end de Pentecôte très meurtrier sur les routes, principalement à cause de l'alcool au volant, d'autres mesures avaient été annoncées. **********
Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, avait indiqué que la mise à disposition d'éthylotests pour les clients des bars et boîtes de nuit, pourrait être rendue obligatoire. La semaine dernière, la Ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, s'était également prononcée pour l'interdiction de la vente d'alcool aux mineurs.
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mardi 20 mai 2008 - 06:30

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Après avoir fait baisser le chiffre d'affaires des troquets pour hygiénisme voilà que cette bande de salopes veut nous empêcher de profiter des happy hours. Le pire totalitarisme est celui qui s'installe sous prétexte de bien-être de la population. Paris 2008 ressemble à celui de 1938 avec ces collabo et autre pourriture politicienne.

Obscur...

Un motard perd la vie à Marseillan
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Pour une raison encore inconnue, le pilote d'une Harley-Davidson 1 300 cc a trouvé la mort, dimanche soir aux alentours de 22 h 30 sur la RD 612 à Marseillan-Plage. Seule en cause, la victime, un homme de 49 ans originaire de Villeneuve-de-Berg en Ardèche et résidant au Cap d'Agde, a perdu la vie alors qu'il négociait le rond point du Ranch. Dans sa chute, le motard a percuté un muret en béton qui borde ledit rond-point. Malgré le casque, il est décédé sur le coup. Quand les pompiers sont arrivés sur place, l'homme était en arrêt cardiaque. La tentative de réanimation qui a duré une grosse demi-heure n'y changera rien.
vvvvvvvvvvvvvvvvvvvv
L'enquête des gendarmeries d'Agde devra déterminer les circonstances exactes de ce drame qui porte à cinquante le nombre de décès à la suite d'un accident de la circulation dans l'Hérault, depuis le début de l'année.
uuuuuuuuuuuuuuuuuuu
Midi Libre
Édition du mardi 20 mai 2008
fffffffffffffffffffffffffffffffff
Qu'est-ce que vont encore nous pondre ces connards de bien-pensants. Le pire est à craindre!

Solidarité avec ceux que Bruxelles fait crever

Sète
Gasoil trop cher, les chalutiers restent à quai
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Après une première réunion de crise, samedi à Port-la-Nouvelle, les patrons-pêcheurs se sont réunis hier en criée
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« Tant que le ministre ne nous aura pas proposé une solution durable quant au prix du gas-oil, nous resterons au port, comme tous les chalutiers de Vendres à Marseille, d'ailleurs. » Au sortir de la réunion qui a eu lieu hier matin en criée de Sète, Pierre D'Acunto, le second prud'homme sétois, était passablement remonté. Et pour cause : comme l'ensemble des "patrons" méditerranéens, il attend encore et en vain l'application d'une proposition gouvernementale qui permettrait de maintenir le prix du gas-oil à un niveau assurant la viabilité des armements. XXXXXXXXXXXXXXXX
La trentaine de patrons de chalutiers sétois, ainsi que certains matelots et leur représentant, avaient ainsi fait le déplacement ce dimanche pour entendre de la bouche du prud'homme le compte-rendu de la réunion audoise de samedi, et communiquer leur "position" sur le sujet. A en croire le discours de Pierre d'Acunto au sortir de cette réunion de crise, elle est unanime : les chalutiers sétois ne prendront pas la mer aujourd'hui, ni dans les jours à venir, à moins que Michel Barnier, ministre de l'Agriculture et de la Pêche, ne formule une proposition concrète. « Nous avions été très attentifs à ce qui s'était passé au Guilvinec en novembre dernier - la montée au créneau des pêcheurs d'Atlantique, ndlr - », explique le second prud'homme sétois, soulignant qu'en ne décidant aucun "blocus" des ports, les Méditerranéens avaient alors montré leur bonne volonté. « Or, depuis, les annonces de Nicolas Sarkozy, qui préconisait un gas-oil à 30 centimes d'euro, sont restées sans effet, excepté une aide ponctuelle qui ne résoud pas le problème. Aussi, nous ne prendrons pas la mer, dans l'attente d'une vraie proposition... » XXXXXXXXXXXXXXXXXX
Pour mémoire, le prix du litre de gas-oil était, pour les professionnels de la pêche, d'environ 52 centimes d'euro fin 2007. En fin de semaine dernière, il atteignait les 73 centimes au poste d'avitaillement sétois, parfois davantage dans d'autres ports méditerrannéens. « Entre mardi et la fin de semaine dernière, il a encore pris 8 centimes », déplorait hier Pierre D'Acunto, rappelant qu'entre le mois de janvier et cette fin de printemps, il en coûte plus de 1 500 € supplémentaires par plein hebdomadaire à un chalutier de taille moyenne.
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Si, à ce niveau de prix, les armements sont en limite de viabilité « et les salaires de nos matelots à peine décents pour une journée de travail de 15 heures, la situation risque de devenir critique dans les prochains jours », prévient le prud'homme. Rappelant que cette flambée du gas-oil a aussi des répercussions sur l'entretien des bateaux, des engins de pêche et la sécurité des équipages. La centaine de chalutiers de Méditerranée française ne devrait donc pas faire le plein aujourd'hui. Ni de gas-oil, ni de poissons, en attendant de voir leurs représentants reçus par le ministre Michel Barnier - ce qui est semble-t-il imminent. Et surtout de se voir proposer une solution durable. Pas simple.
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Midi Libre
Édition du lundi 19 mai 2008
Patrice CASTAN
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Saint-Brieuc
Gasoil : les armements costarmoricains ne veulent pas travailler à perte
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Les trente navires hauturiers immatriculés en Côtes-d'Armor, ainsi que la plupart des côtiers, rentrent les uns après les autres dans leur port d'attache. Au regard de la hausse du prix du carburant, les armateurs estiment qu'ils travaillent actuellement à perte. Mercredi matin, des pêcheurs costarmoricains feront partie de la délégation qui sera reçue par le ministre de la Pêche, Michel Barnier.
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Ouest France
22:28 - lundi 19 mai 2008
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Flambée du gazole
Les pêcheurs du Midi voient rouge
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0,73 €, c'était, hier, le prix du litre de gazole au poste d'avitaillement de Sète. Insupportable, estiment les chalutiers, gros consommateurs de carburant. Une semaine après l'entrée dans l'action de leurs collègues de l'Atlantique, les pêcheurs méditerranéens sont en première ligne. *****************
A Marseille, ils paralysent le terminal pétrolier de Lavéra ; à Frontignan et à Port- La-Nouvelle, ils bloquent les accès aux dépôts d'hydrocarbures. Objectif : faire pression jusqu'au déblocage des 310 millions d'euros sur trois ans du plan promis par Sarkozy cet hiver au Guilvinec. Pas sûr cependant qu'il satisfasse les pêcheurs. Il n'y aura pas de compensations directes de l'augmentation du carburant, Bruxelles s'y opposerait.
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Le mouvement de colère des pêcheurs français contre la flambée des prix du gazole commence à faire sentir ses effets. Hier, en raison du blocage persistant des dépôts de carburant, les stations service de La Rochelle ont été prises d'assaut.
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En Méditerranée, on n'en est pas encore là, mais le verrouillage du terminal pétroplier de Lavéra (Marseille), du dépôt de Port-La-Nouvelle (Aude) depuis hier matin 3 h 30 et surtout celui du centre d'approvisionnement de Frontignan, le plus grand dépôt d'hydrocarbures du sud, pourraient provoquer les mêmes effets. « Nous resterons jusqu'à mercredi, jour où nous rencontrerons le ministre », promettait, hier, Ange Morello, un patron de chalutier sétois qui s'apprêtait à passer la nuit sur le site frontignanais. Que peut leur annoncer le ministre de l'Agriculture et de la Pêche, Michel Barnier ? Dans la soirée, il s'est dit prêt à envisager une mise en place « plus rapide » et des « compléments » au plan d'aide présenté en janvier. *************************
Des discussions prévues mercredi avec les représentants de la profession porteront sur les moyens « d'utiliser ces outils de manière accélérée et sans doute en les complétant », a-t-il déclaré à Bruxelles, en marge d'une réunion avec ses collègues européens. « Ce plan est très utile mais le prix du gazole a augmenté très vite, en compromettant la viabilité de beaucoup de bateaux » , ce qui rend nécessaire de « tenir compte de la dégradation de la situation économique » depuis le début de l'année, a ajouté Michel Barnier.
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Il a fait valoir que le prix du litre de gazole avait bondi de 20 centimes d'euro au cours des six derniers mois, après avoir enregistré la même progression au cours des deux années précédentes. Selon lui, les préoccupations des pêcheurs sont donc « légitimes » . Ce plan d'action, qui prévoit des aides à hauteur de 310 millions d'euros sur trois ans, sera financé, pour l'essentiel, par une taxe de 2 % prélevée sur la vente de poissons dans la grande distribution. *****************
Paris entend en particulier soutenir la modernisation des chalutiers, notamment pour réduire la consommation de gazole, et aider à l'envoi à la casse des navires les plus vétustes, sur une base volontaire. Les mesures n'ont toutefois pas encore été appliquées, dans l'attente d'un feu vert de la Commission européenne qui entend s'assurer qu'il est en conformité avec la législation de l'UE, stricte sur les aides d'Etat. En 2004, Bruxelles avait imposé à la France de supprimer un fonds spécial qui devait permettre aux pêcheurs de payer le gazole moins cher que le prix du marché. ************
Midi Libre
Édition du mardi 20 mai 2008

MARINS-PECHEURS
Alliot-Marie soutient les policiers blessés
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La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a fait parvenir mercredi un message de «soutien» aux policiers blessés dans la matinée à Paris, lors de la manifestation de marins-pêcheurs devant le ministère de l'Agriculture et de la pêche.
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Dans une lettre à l'un des CRS «gravement blessé», la ministre exprime son «entier soutien et sa totale solidarité».
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Quatre policiers ont été blessés, dont trois sérieusement, mercredi matin à Paris par des projectiles lors d'une manifestation de 300 à 400 marins-pêcheurs.
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leparisien.com ,
mercredi 21 mai 2008, 16h52
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Pêcheurs : le gouvernement met 110 millions sur la table
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Très mobilisés, les marins pêcheurs ont obtenu hier en partie satisfaction. Le gouvernement a annoncé le versement de 110 millions d'euros à la filière. Le comité des pêches appelle à la reprise du travail mais, dans certains ports, le blocus continue.
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TRES AGITEE, la mer retrouvera-t-elle son calme ? Les marins pêcheurs, qui protestent depuis plus d'une semaine contre la flambée du prix du gazole, ont obtenu hier de nouvelles aides du gouvernement. Ce soutien intervient au moment où leur mouvement risquait de gripper l'ensemble de l'économie française. Toutefois, hier soir, le blocage de certains ports se poursuivait.
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Ce qu'ils ont obtenu. A l'issue d'une intense journée de négociations, Michel Barnier, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche, a annoncé le versement à la filière de 110 millions d'euros d'ici à la fin de l'année. Cette enveloppe fait partie d'un plan d'action d'un montant de 310 millions qui avait été annoncé par Michel Barnier en janvier. Mais, prévu pour durer trois ans, ce plan va être compacté sur deux années. Il englobe notamment une aide de 40 millions de soutien aux revenus des pêcheurs et une enveloppe de 22 millions pour la flotte (les patrons pêcheurs). Michel Barnier a aussi indiqué qu'une réunion avec le patron de Total, Christophe de Margerie, serait organisée pour « explorer toutes les pistes d'amélioration sur le prix du gazole vendu aux navires de pêche. » Pour venir en aide aux pêcheurs de cabillaud, qui ont déjà atteint cette année les quotas fixés par Bruxelles, une autre enveloppe de 15 millions d'euros sera accordée. Enfin, une table ronde regroupant les pêcheurs et les acteurs de la grande distribution aura pour objectif de rendre plus transparent le mode de fixation des prix.
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Une journée mouvementée. Avant que les négociations ne débutent au ministère de l'Agriculture, hier matin, une manifestation réunissant près de 400 marins pêcheurs a tourné à l'affrontement avec les forces de l'ordre. Quatre policiers ont été blessés. Le blocus des ports desservant l'Angleterre a sérieusement perturbé le trafic des ferrys, mais Boulogne, Calais et Dunkerque ont été dégagés en fin de journée, contrairement à Dieppe. Le mouvement persistait aussi en Bretagne (Saint-Malo, Roscoff, Le Guilvinec), en Atlantique (Les Sables-d'Olonne) et en Manche. Les pêcheurs, parfois soutenus par des agriculteurs, ont bouché les accès à différents dépôts pétroliers. Ces actions ont eu des répercussions sur l'approvisionnement de quelques hypermarchés, ce qui a provoqué un afflux d'automobilistes dans les stations-service de Montpellier et de La Rochelle. Les barrages ont été levés dans les Bouches-du-Rhône, l'Hérault, le Calvados. Enfin, des pêcheurs venus du Sud-Finistère ont saccagé un bâtiment de la centrale d'achat du groupe Leclerc à Brest. D'autres ont vidé les rayons de poissons du Géant de Quimper avant de les distribuer gratuitement aux clients. Même pratique à Boulogne, avec une vente sauvage de 600 kg de poissons à 1 € le kg, et distribution gratuite sur les ports de Calais et de La Rochelle.
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La base suivra-t-elle ? Quelques minutes après l'accord trouvé avec le gouvernement, le président du Comité national des pêches, Pierre-Georges Dachicourt, a appelé les marins pêcheurs à reprendre le travail. Sera-t-il entendu ? Mobilisés depuis plus d'une semaine, les pêcheurs demandent à étudier de près le plan Barnier avant de stopper leur action. « 110 millions d'euros avant la fin de l'année, c'est vague, c'est nous prendre pour des imbéciles », estime Frédéric Matéo, le président du syndicat des chalutiers de Martigues (Bouches-du-Rhône), qui participait au blocage d'un dépôt pétrolier. D'autres, en revanche, ont décidé de reprendre la mer dès la nuit dernière.
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Gabriel Richalot et Jean Darriulat
Le Parisien , jeudi 22 mai 2008
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Pêcheurs : le mouvement se durcit
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À Cherbourg patrons et matelots ont vidé les rayons poissonnerie des grandes surfaces pour distribuer gratuitement poissons et crustacés aux automobilistes.
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Toute la journée d'hier, le mouvement de colère des pêcheurs bas-normands s'est amplifié à Cherbourg, Saint-Lô et Caen. Une pression avant la réunion avec le ministre de la Pêche aujourd'hui.
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À Cherbourg, distribution de poisson et homard gratuite. Hier, une centaine de pêcheurs du nord-Cotentin (excepté Saint-Vaast-la-Hougue et Barfleur) ont durci le mouvement commencé lundi. Une dizaine de bateaux bloquaient toujours le port. Patrons et matelots de côtiers comme de hauturiers ont vidé les rayons poissonnerie et produits de la mer, du frais aux surgelés des grandes surfaces de l'agglomération et d'un fournisseur pour les professionnels. Succès et sympathie garantis lors de la distribution au public de saumons frais, langoustes, morue ou barbet à l'heure de pointe de circulation. « Qui veut du poisson gratuit ? Du homard ? Profitez-en. C'est notre idée pour augmenter le pouvoir d'achat. » Hier soir, une partie des pêcheurs se préparait à passer une nouvelle nuit sur les bateaux à l'entrée du port. Quelques-uns partaient en voiture manifester à Paris pendant les négociations qui se dérouleront avec Michel Barnier, le ministre de l'Agriculture et de la Pêche. « On doit poursuivre nos actions mercredi. La réunion au ministère ne va rien donner. »
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À Caen, blocus des dépôts pétroliers. Une cinquantaine de pêcheurs de Port-en-Bessin et de Courseulles a bloqué, hier midi, l'accès aux camions-citernes des dépôts pétroliers au bord du canal de l'Orne. Camions et palettes empêchaient l'accès des camions. Au rond-point des dépôts des Combustibles de Normandie, les pêcheurs avaient mis le feu à des pneus. Une poignée de camions et leurs chauffeurs patientaient non loin du barrage. « Le prix du poisson est de plus en plus bas et on n'a pas de compensation de la hausse du gasoil dont le prix a presque doublé en un an », commente un patron pêcheur de Port-en-Bessin.
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Le blocus est prévu jusqu'à ce mercredi, jour de la manifestation à Paris et de la réunion avec le ministre. « On demande la clause de sauvegarde pour reprendre la mer », indique Bruno Thomine, président du comité local des pêches de Port-en-Bessin. « On est confronté à deux problèmes ici : le prix du carburant et le quota sur le cabillaud... »
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L'après-midi, le dépôt pétrolier d'Ouistreham a également été bloqué. En fin de journée, les pêcheurs étaient déterminés à y passer la nuit. « Au moins jusqu'à mercredi après-midi pour la réunion du comité national des pêches dont on n'attend pas grand'chose. »
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À Saint-Lô, barrage filtrant et déchargement sauvage. Une quarantaine de pêcheurs granvillais ont choisi de se rendre à Saint-Lô hier, devant le Conseil général. Dès 11 h, ils ont brûlé des pneus et des fumigènes, tout autour du rond-point de la maison du département. Puis ils ont installé un barrage filtrant le midi, sur la voie d'accès au giratoire venant du centre-ville. « C'est symbolique pour maintenir la pression en attendant la réunion avec Michel Barnier », explique Laurent Guyard, pêcheur depuis près de 30 ans.
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Symbolique encore, le déchargement d'un camion frigorifique, intercepté par le barrage. À son bord, 22 tonnes de chair de crabe surgelée du Vietnam et destinées à une entreprise de Carentan. Elles ont fini sur le trottoir saint-lois.
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Une délégation d'une dizaine de pêcheurs a été reçue au conseil général par les vice-présidents Erik Beaufils et Bernard Tréhet. « Nous les soutenons dans leurs demandes d'aides gouvernementales », affirme Bernard Tréhet. Les pêcheurs sont finalement repartis vers Granville en début d'après-midi et ont terminé leur journée d'action par une opération escargot sur l'A84. Hier soir ils prenaient la route pour manifester aujourd'hui à Paris.
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Gérard LEROUVREUR Éric AUPOIX et Lucie THUILLET.
mercredi 21 mai 2008
Ouest France
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Les professionnels de la route en galère, mais solidaires des pêcheurs
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Pendant trois jours, un vent de panique a soufflé sur les automobilistes français. Hier, à l'apogée de cet affolement, des queues de plusieurs dizaines de mètres sont apparues devant les stations-service ouvertes, de nombreuses autres ayant, souvent par précaution, préféré baisser leur rideau.
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Dès ce matin, le blocus des dépôts de carburant ayant été partiellement levé hier, la vie reprendra... comme avant, pour beaucoup d'usagers. Pour certains autres, les professionnels de la route, ce moment un peu particulier aura été parfois l'occasion de faire entendre leur voix. De dire leurs problèmes finalement souvent semblables à ceux mis en avant ces jours derniers par des pêcheurs désespérés. Témoignages ...
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Jean Gauthier est taxi à Narbonne. Au volant de sa voiture, il parcourt environ 80 000 km chaque année. Depuis trois jours, comme tous ses collègues, il galère un peu. Sans se plaindre vraiment. Au contraire, presque : « Je comprends les pêcheurs. Vous savez, avec le prix du gazole qui a été multiplié par deux en quatre ans et notre détaxe qui, elle, a été divisée par quatre, je perds à peu près 5 000 euros à la fin de l'année. Franchement, l'artisan-taxi qui a un véhicule et le pêcheur qui a un bateau n'en peuvent plus... » Avant le déblocage normalement prévu pour ce matin, le chauffeur s'est débrouillé, a fait des choix : « C'est simple, dans ces cas-là, je ne fais plus que le travail réservé, par exemple le transport médical et les courses jusqu'aux plages que des touristes m'ont commandées. En revanche, j'ai "déserté" la gare et les courses aléatoires. Aujourd'hui, dans mon réservoir, j'ai quasiment le plein, mais, si cela durait, dès lundi j'aurais des problèmes. Je transporte une patiente qui suit une chimiothérapie tous les lundis à Montpellier, et je me demande si je vais pouvoir assurer la semaine prochaine. C'est grave, même si, je le répète, je comprends ceux qui ont manifesté leur désarroi. »
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Autre profession touchée de plein fouet, celle des médecins de campagne. Christian Flaissier, basé à Lasalle dans le Gard, est l'un d'eux. Il sillonne les Cévennes à bord de sa voiture, son deuxième cabinet, et, s'il reconnaît qu'il n'est pas vraiment gêné pour l'instant, il se pose des questions sur l'avenir : « En tant que médecin, je suis prioritaire et je peux passer à la pompe à peu près normalement. En revanche, force est de constater que le budget véhicule est de plus en plus lourd pour des gens qui, comme nous, n'ont aucune détaxe alors que, professionnellement, ils effectuent près de 30 000 km par an. Si ça continue comme ça, les professions dépendantes de leur véhicule pour travailler seront étranglées. Il est primordial de ne pas abandonner nos campagnes... »
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Le discours de Francis Delpech, infirmier libéral à Sète, est un peu plus marqué : « Si le blocus s'était généralisé, j'avais prévu de faire certains soins à pied. A Sète, c'est possible. En tout cas, une chose est sûre, c'est que je soutiens complètement le combat des pêcheurs. J'en connais quelques-uns et je sais qu'ils vivent une période très difficile. Le problème de fond, c'est que face à l'augmentation des énergies fossiles, le gouvernement n'a pas anticipé. » On l'a compris, entre ces professionnels et les pêcheurs en colère existe une véritable solidarité. La voiture des uns est un peu le bateau des autres ...
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Christian VALOIS
Midi Libre

Super-escroc en prison !

Enquête sur la Sempap
Jacques Chirac entendu comme témoin
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L'ancien président a été entendu fin avril en tant que témoin dans l'enquête sur la Sempap, ancienne imprimerie de la ville de Paris soupçonnée d'avoir participé au financement du RPR, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
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M. Chirac a été auditionné le 30 avril par le juge d'instruction financier Jean-Marie d'Huy auquel il a expliqué tout ignorer de ce dossier, a-t-on précisé de même source confirmant une information du Monde daté de samedi.
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«En 1985-1986 (Jacques Chirac à Matignon en mars 1986, ndlr) j'avais d'autres préoccupations que celles de savoir ce que devenait cette Sempap dont j'ignorais l'existence», a notamment expliqué au juge l'ancien maire de Paris, selon le Monde.
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Toujours selon le quotidien, interrogé sur une convention entre la ville et la Sempap semblant établir sa connaissance de l'imprimerie, M. Chirac a expliqué: «Je signais des montagnes de parapheurs tous les soirs, je ne lisais pas tout ce que je signais».
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La Société d'économie mixte parisienne de prestation (Sempap), dissoute en 1996, est soupçonnée d'avoir favorisé des entreprises dans la passation de marchés publics, d'avoir financé le RPR via le cabinet de la mairie de Paris et d'avoir imprimé gracieusement des documents personnels pour Bernadette Chirac.
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Créée en 1986 en remplacement de l'imprimerie municipale, elle était dirigée par Jacques Brats, aujourd'hui décédé, qui était considéré par les enquêteurs comme le principal bénéficiaire d'un système qui aurait coûté entre 99 et 110 millions de francs (15 à 16 millions d'euros) à la ville de Paris.
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Dix personnes ont été mises en examen dans ce dossier. Certaines d'entre elles, dont l'épouse de M. Brats, ont évoqué des remises d'argent en espèces au préjudice de la mairie de Paris. xxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Trois proches de M. Chirac ont été entendus comme témoins en 2003 et 2004 par le juge Armand Riberolles alors chargé du dossier visant des faits de «favoritisme, détournement de fonds publics et prise illégale d'intérêts».
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Michel Roussin, ancien directeur de cabinet de M. Chirac, a réfuté toute remise d'argent au sein du cabinet.
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Jean Tibéri, ancien maire de Paris, a nié avoir été informé de ces «dysfonctionnements» et affirmé que seul le maire, Jacques Chirac, avait été destinataire de rapports de l'inspection générale de la ville de Paris qui les dénonçaient.
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Bernard Bled, ex-secrétaire général de la ville, a affirmé n'avoir jamais donné d'instructions pour faire disparaître un des rapports, comme le suggérait une pièce du dossier.
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En avril et mai 1992, deux rapports de l'Inspection générale de la ville de Paris dénonçaient l'existence d'un «système sciemment mis en place qui prive la Sempap de toute marge de manoeuvre avec ses fournisseurs et qui peut, à tout moment, provoquer un scandale politico-financier qui ne manquera pas d'éclabousser la ville et le maire de Paris lui-même». xxxxxxxxxxxxx
Le Parisien
vendredi 16 mai 2008, 17h01

Sont-ils moins délinquants que les usagers lambda?

Deux élèves policiers se tuent en voiture
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Deux élèves policiers de l'école de Marseille sont morts dans la nuit de samedi à dimanche, un troisième se trouvait dans un état critique, à la suite d'une sortie de route de leur véhicule à Saint Joseph de Rivière (Isère).
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Pour une raison encore indéterminée, le conducteur a perdu le contrôle du véhicule qui a terminé sa course contre un arbre, vers O1h30 sur la RD 720. Les deux victimes décédées, âgées de 24 et 21 ans, sont originaires respectivement de Saint-Martin d'Hères (Isère) et de Nancy (Meurthe-et-Moselle).
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La troisième personne, hospitalisée au CHU de Grenoble, âgée de 26 ans, est originaire des Pyrénées Atlantiques.
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Une enquête de gendarmerie a été ouverte afin de connaître les circonstances de cet accident. Le commissaire divisionnaire William Ankaoua, directeur de l'école nationale de police de Marseille, joint par l'AFP, a déclaré que les victimes étaient «d'excellents éléments, solidaires de leurs camarades de section et se distinguant notamment par leur volonté de vite servir». «Les cadres de permanence se sont mobilisés pour soutenir les élèves présents, très abattus. Nous sommes cruellement touchés», a-t-il dit.
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Le Parisien
dimanche 18 mai 2008, 19h14

dimanche 18 mai 2008

En bon voisinage

Une pétition contre les détritus devant le bar

Voilà six ans que Fabienne Julié, tenancière du Bar à Thym, sollicite en vain la municipalité pour que celle-ci déplace, sur le plateau de la Gare par exemple, les containers qui jonchent le trottoir situé en face de son établissement, rue de Strasbourg.
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« Les clients consomment devant un amoncellement de détritus, proteste-t-elle. Voilà l'hygiène ! C'est insupportable ! Tant pour la vue que pour l'odeur. »
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Menée en bateau des années durant, elle fait toujours le même constat.
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Ses griefs n'ont finalement jamais été pris en compte par les décideurs locaux. Son seuil de saturation ayant été atteint, Fabienne Julié vient de décider de passer à l'offensive. Depuis avant-hier, elle met à la disposition des riverains une pétition afin d'appuyer sa cause. « Le week-end, l'angle de la rue se transforme en déchetterie. Les gens urinent et jettent leurs poubelles à tout va. Il faut trouver une solution. »
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Certains lui reprocheront peut-être de « prêcher pour sa paroisse », mais ce coup de gueule dévoile surtout la lassitude qui règne auprès des habitants du quartier de la Gare. « À Millau, il y en a que pour le centre-ville de toute façon », observe Fabienne, irritée de voir son quartier mourir à petit feu.
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Hier, la conseillère municipale, Béatrice Marre, est venue à sa rencontre. Un nouvel espoir pour cette patronne de bar qui se verrait bien, l'été en vue, installer des tables à la place des poubelles .
Et ainsi, car elle ne compte plus les accrochages, « calmer les conducteurs qui déboulent à toute vitesse dans la rue. »

Midi Libre
Édition du vendredi 16 mai 2008
J.B.