mercredi 30 avril 2008

Est-on trop cons?

En voiture, on attache les bambins ...

A l'heure de partir pour l'école ou d'aller déposer son bout de chou chez la nounou, bien souvent, c'est la course contre la montre. On embarque tout ce petit monde à bord de la voiture. Les bambins sont bien calés dans leurs sièges sauf que parfois les mamans ou les papas se montrent négligents pour boucler la ceinture de sécurité de leur progéniture.

Il suffit de jeter un coup d'oeil sur les statistiques pour en être convaincu. 80 % des enfants sont mal ou pas attachés. Sur ces 80 %, 9 % ne sont pas du tout retenus ; 39 % sont très mal attachés ; 32 % incorrectement attachés et, tout de même, 20 % sont eux bien attachés.

« C'est énorme », observe Jean-Marc Chichillanne, policier municipal et représentant de la Prévention routière.

Face à ce constat alarmant, la Prévention routière organise depuis deux ans de multiples opérations de sensibilisation auprès des enfants des écoles et de leurs parents, comme par exemple "Zou le tatou".

La ville de Bagnols, soucieuse du bien-être de ses petits habitants, n'a pas hésité à s'associer au mouvement. Jeudi dernier au centre multi-accueil Vigan-Braquet, était proposée une petite séance sur l'utilité d'attacher son enfant.

L'occasion aussi de visionner un film éducatif axé sur les dangers en cas d'accident. Première recommandation : dès la sortie de la maternité, opter pour un dispositif dos à la route. En cas de crash, la tête de l'enfant est ainsi maintenue.

Tandis que Karine Jambou, responsable du magasin Newbaby était, elle, sollicitée pour prodiguer de bons conseils sur la façon d'installer un siège auto. Un geste qui s'avère de plus en plus facile. Le dernier cri ? Un siège qui pivote, idéal justement pour boucler cette fameuse ceinture.

Midi Libre
Édition du mardi 29 avril 2008
Gwénola CHAMPALAUNE

Produit de luxe

Édition du mardi 29 avril 2008

Le carburant, cible des ferrailleurs roumains

A trois heures du matin, est-on censé se laver au tuyau, dans l'enceinte d'une société de transports ?
Quatre Roumains, présentés, hier, en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Béziers, le soutiennent mordicus.

Le 27 avril dernier, le gérant d'une société de transports de la Devèze, à Béziers, revient d'un dépannage d'urgence. Il aperçoit quatre véhicules et des individus dont un jeune garçon, autour d'un de ses poids lourds, le réservoir de gasoil ouvert et des tuyaux au sol.

Il met son 4X4 en travers de la sortie pour bloquer les intrus. Ceux-ci tentent en vain de forcer le passage : la police les interpelle. On retrouve dans leurs véhicules, des bidons de 20 litres chacun, vides mais avec une forte odeur d'essence. De quoi emporter 260 litres. D'eau ou de carburant ?

« Est-ce qu'ils maintiennent leur explication idiote ? », s'enquiert François Mallet, le président du tribunal. L'interprète traduit la question. Oui, ils confirment.

Le vice-procureur Gérard Sedivy, ne croit pas à la version des prévenus : « Je n'aurai qu'un seul mot, le prix, celui des carburants.

Il oblige les gens à s'organiser et, en l'occurrence, nous avons là une bande bien organisée, audacieuse, pour un trafic de carburant absolument rentable.

Ils ont en plus entraîné un mineur dans leur expédition. » Le parquet fait état d'un vol de carburant dans le réservoir d'un poids lourds de l'entreprise.

Il requiert entre 8 et 12 mois d'emprisonnement avec maintien en détention. Les plus fortes peines étant réservées à ceux des prévenus qui conduisaient sans permis de conduire ni assurance.

Pour Me Zerby, nécessité fait loi, quand on vit comme ses deux clients, dans le camp de nomades du Cantagal, sur la route de Pézenas : « Sans eau ni électricité, ils passent leurs journées les mains dans le cambouis et dans le tri de la ferraille qu'ils revendent ensuite pour subsister dans un pays où on leur a promis monts et merveilles !

A la veille de la fête de Pâques orthodoxe, ils ont voulu se laver, ils arrivent de Bucarest, ils ne savent pas où trouver des fontaines à Béziers.» Et de signaler que leurs bidons étaient vides : «On n'a pas retrouvé trace du gasoil volé dans le camion».

Me Marijon, pour les deux autres prévenus, avance les mêmes arguments que son confrère pour justifier l'intrusion : « Et non l'effraction car l'entreprise n'était pas fermée à clé » . Le tribunal a condamné les quatre prévenus à trois mois d'emprisonnement assortis du sursis.

Midi Libre
Édition du mardi 29 avril 2008
Compte-rendu d'audience Annick KOSCIELNIAK

J'ai fait un rêve

Lisez l'article, imaginez le sort réservé aux usagers de la route par la justice française. Pourquoi les usagers de la route ne seraient-ils pas des victimes? Tout simplement parce que l'Etat n'a trouvé que ce bouc-émissaire bien pratique pour se décharger de son incompétence. Ecoeurant.

Relaxé après avoir été pris avec du shit en prison

Housine est une victime. Me Cyril Malgras en a fait la démonstration, vendredi dernier, devant le tribunal correctionnel.
Tribunal qui l'a suivi en relaxant ce jeune Montpelliérain de 26 ans, à la barre pour avoir introduit de la résine de cannabis dans l'enceinte de la maison d'arrêt de Villeneuve-lès-Maguelone .

Incarcéré depuis mars 2007 dans une information pour enlèvement et séquestration, Housine a été surpris par des surveillants de la maison d'arrêt avec 8 g de résine de cannabis, à son retour du parloir.

Le jeune homme, qui ne fume pas, a donné plusieurs versions avant de rester sur la dernière : il aurait été forcé à prendre le morceau de shit pour le remettre à un détenu dans un autre bâtiment.
Si la détention n'a rien d'une sinécure, Me Malgras a retracé les conditions de vie du jeune homme incarcéré à l'étage « difficile » des toxicomanes sous traitement de substitution. Et le racket dont il a, notamment, été victime par deux prisonniers.
Un de ses codétenus a voulu dire stop. Il a été passé à tabac dans la cour de promenade, ses agresseurs dénoncés et condamnés à dix-huit mois et deux ans d'emprisonnement. Depuis, Housine passe « pour celui à l'origine de leur condamnation » , a soutenu Me Malgras. Quand on lui a passé le shit, au parloir, « il n'a pas voulu que ça recommence et n'a pas dénoncé ceux à qui ils devaient le remettre » .

En revanche, la marchandise n'ayant pas été livrée, il a dû payer : un paquet de cigarettes pour un gramme de résine, soit huit paquets remis. Pour prouver sa bonne foi, Me Malgras a insisté sur sa faible condamnation devant le conseil de discipline : quinze jours de quartier disciplinaire, dont huit avec sursis.

Jusqu'aux résultats d'analyses toxicologiques effectuées sur le produit saisi. « Les enquêteurs écrivent que ça "semble" être des stupéfiants. On s'est contenté d'une présomption, le doute doit profiter au prévenu. »

Face aux deux mois de prison requis par le procureur, le tribunal a entendu les arguments de Me Malgras, relaxant Housine des faits qui lui étaient reprochés.

Midi Libre
Édition du mardi 29 avril 2008
S. H.

La solution? Encore plus de radar !!

Un bus au fossé avec 50 gamins à son bord


Plus de peur que de mal, hier en début d'après-midi à l'entrée de Badaroux en venant de Langogne. Un bus qui transportait des enfants des écoles primaires de Bagnols-les-Bains et du Bleymard a quitté la route et s'est couché dans le fossé, contre la montagne.


Il a été percuté, pour une raison indéterminée, par une voiture qui arrivait en face.
Par chance, aucun blessé n'est à déplorer.

Il était 14 h 30 hier sur la longue ligne droite qui mène à Badaroux. Dans un bus qui conduisait 50 élèves environ et leurs accompagnateurs vers la piscine de Mende pour une après-midi récréative, tous s'impatientaient de sauter dans le grand bain.
Et tout d'un coup, un grand choc, un coup de frein et le bus qui glisse vers le fossé et se couche sur la montagne. « Nous n'avons rien vu venir, explique Sandrine Fourcaud, institutrice à Bagnols . Pour ma part, j'étais à l'arrière du bus. J'ai entendu un grand choc. J'ai senti un énorme coup de frein et le bus est parti vers la montagne en glissant. Durant quelques instants, il y a eu un grand silence, puis les enfants se sont mis à crier. »


Mais très vite, les instituteurs reprennent leurs esprits. « Tout de suite, avec tous mes collègues, nous avons calmé les enfants.


Par chance, personne n'était blessé. Il n'y avait pas de sang. Ça nous a beaucoup aidés. Nous avons expliqué aux enfants qu'il ne fallait pas sortir du bus et que nous ne craignions rien. Nous avons aéré le car en attendant les pompiers. Tout s'est bien passé.


Ce n'est qu'en quittant le véhicule que nous nous sommes rendu compte de ce qui nous était réellement arrivé. C'était impressionnant », raconte encore l'institutrice. Les secours sont arrivés rapidement, ainsi qu'un bus de remplacement.


Les enfants n'ont pas pu aller à la piscine, ils ont été conduits à la caserne des pompiers de Mende où ils ont été pris en charge par une cellule psychologique. « Les enfants ont pu parler de ce qui leur était arrivé à des psychologues venus de Saint-Alban, racontait de son côté le commandant Dominique Turc, le responsable des pompiers de Mende.


Nous mettons en place un tel dispositif dès que nous le pouvons pour que les plus fragiles puissent s'exprimer de suite. Ils sont pris en charge par des spécialistes, cela les aide à encaisser le choc de l'accident. »


Le conducteur du véhicule à l'origine de l'accident, accompagné de son chien, a été conduit dans un cabinet médical pour soigner quelques entailles causées par du verre, sans gravité apparente.


Cette mésaventure se termine plutôt bien, il n'y a que des dégâts matériels. La circulation sur la RN 88 a été perturbée un long moment dans l'après-midi car une dépanneuse et une grue sont venues retirer le car qui gênait le flux des voitures.

Midi Libre
Édition du mardi 29 avril 2008
Jean-Pierre AMARGER

Leur "sécurité routière"...

Un cycliste tué sur la voie rapide

Terrible accident, dans la nuit de dimanche à lundi sur la voie rapide de Canet.

Vers 5 heures du matin, un automobiliste qui circulait en direction de Perpignan a soudain eu la sensation qu'il venait de percuter quelque chose avec son véhicule à quelques centaines de mètres avant la bretelle de sortie pour Bompas.
Le conducteur a donc décidé de s'arrêter sur le bas-côté et d'aller voir ce qu'il venait d'accrocher. C'est alors qu'il a découvert un homme couché sur la chaussée avec son vélo. Tout s'est ensuite déroulé en quelques minutes.

Un second véhicule a fait irruption sur la route. La jeune femme qui se trouvait au volant a eu à peine le temps d'apercevoir l'automobiliste debout à côté de sa voiture. Pour l'éviter, elle a vraisemblablement donné un coup de volant, s'est déportée sur la droite et n'a malheureusement rien pu faire pour éviter le cycliste sur le sol. Infirmière de profession, la jeune femme s'est aussitôt arrêtée et s'est précipitée à son secours. Mais il était déjà trop tard.

L'alerte a été donnée auprès des sapeurs-pompiers et des services de police qui ont ouvert une enquête pour déterminer les causes et circonstances exactes de ce drame. Le défunt était âgé d'environ 45 ans. Son identité n'a pas encore été révélée.

Sa famille devait procéder à une reconnaissance formelle du corps ce matin. Que faisait cet homme à cet endroit-là et à cette heure ? Selon les premiers éléments, il circulait sur la voie de droite de nuit, sans éclairage sur son vélo tous terrains et sans gilet ou autres vêtements réfléchissant.

Dans l'obscurité, l'automobiliste n'a donc pas pu le voir avant que le choc ne survienne. Tout comme la seconde conductrice n'a pas eu le temps d'anticiper. D'autant que ces axes à grande vitesse sont strictement interdits à la circulation des vélos comme des piétons.

Midi Libre
Édition du mardi 29 avril 2008
DR

On préfère que les schmits contrôlent la vitesse. Ca rapporte plus !

Initiative

Des non-voyants au volant d'une voiture

130 km/h, c'est la vitesse qu'il a atteinte récemment, devant des caméramen médusés, sur le circuit d'Alès en Cévennes.
Samedi, plus "sagement", Luc Costermans a pris les commandes d'une Peugeot sur un des parkings de la zone des Fournels, à Lunel. Mais, comme il le dit d'emblée et avec une modestie qui l'honore, « ce n'est pas moi qui suis important, aujourd'hui c'est Sophie, Florence, Miryème, Guy et les autres...
Et au-delà d'elles, c'est le but que s'est fixée notre association, à savoir que l'on retrouve l'odeur d'essence et le bruit du moteur, le plaisir de piloter. Même si on est non-voyant.

Notre but, c'est de donner l'opportunité de pouvoir se déplacer par la pratique du sport mécanique et surtout de retrouver l'autonomie. L'autonomie, notre Graal ! »

Des non-voyants qui conduisent ! Étonnant, non, aurait dit Desproges... Eh bien, c'est ce qui s'est passé sous nos yeux, samedi, sur un parking des Fournels mis à disposition par la Communauté des communes et la Ville de Lunel avec le concours gracieux de Georges, moniteur de l'auto-école Bonami que Luc a remercié avec chaleur.
Tous les pilotes ont trouvé, l'espace d'une matinée, leur Graal en pays pescalune.
Le moniteur d'auto-école, Georges, a même accompagné deux femmes, Florence et Miryème, à l'extérieur du parking pour une escapade dans la zone industrielle. Si les automobilistes qui les ont croisés savaient ça !
Même si Luc Costermans a le courage modeste, il faut en dire deux mots : il a totalement et brutalement perdu la vue en février 2004. Ce cadre commercial, ne pouvant rester inactif, s'est lancé un certain nombre de défis : dont celui de piloter des autos normales ou de course, des quads et des avions !
En effet, son tour de France en avion avec trois copains qui dura 13 h 12 minutes, a été un véritable record homologué par huissier. Les médias régionaux, nationaux et internationaux ont donné un écho retentissant à cet exploit. Luc, à force de volonté et d'idées étonnantes, a réussi à fédérer autour de lui des individus porteurs de divers projets.
C'est ainsi qu'est née l'association européenne Les non voyants et leurs drôles de machines. L'antenne française, Des rêves pleins les yeux, compte 26 membres actuellement, déficients légers, mal voyants, très mal voyants, non-voyants réunis. Luc a aussi réussi le pari de trouver à son association trois parrains de prestige : Soheil Ayari (pilote auto sur circuit émérite), Jean-Pierre Nicolas (ex-patron de Peugeot sport et champion du monde) et enfin, le roi du Dakar, entr'autre, Ari Vatanen...
Tous ces défis, qu'ils soient grands ou petits, sont autant de formidables messages d'espoir pour toutes les personnes handicapées afin qu'elles puissent, elles aussi, réaliser des choses inattendues à la poursuite de ce Graal de l'autonomie dont parle Luc. Et dont le chemin pour l'atteindre est encore trop semé d'embûches pour tous les handicapés.

Contact Pour 2008, l'association a notamment comme projet le pilotage d'un bateau et d'un scooter des mers.
courriel : lesnonvoyantsetleursdrôlesdemachines@orange.fr
courriel personnel : luc.costermans@wanadoo.fr

Midi Libre
Édition du lundi 28 avril 2008
Roland FLOUTIER

Besoin d'argent.

Trois cents gendarmes traquent les excès de vitesse

C'était hier, par une après-midi de grand soleil sur la route des plages. Les gendarmes de l'escadron départemental étaient postés à la hauteur du pont enjambant le Vidourle sur la quatre voies entre Le Grau-du-Roi et La Grande-Motte.

Pas de chance pour Sofiane. Ce jeune Héraultais conduisant une Ford Fiesta a été contrôlé roulant à 146 km/h au lieu des 90 réglementaires. Soit quatre points en moins que devrait bientôt lui retirer l'administration. « Je savais que je roulais vite. En fait, j'étais pressé d'arriver chez moi. Cela fait quatre mois que je ne suis pas rentré à la maison », raconte le jeune marin, motard en d'autres occasions.

Sur cette même route, la semaine dernière, un motard a été contrôlé roulant à 166 km/h. « Cette quatre voies est dangereuse, rappelle le capitaine Pierre Michon, patron de l'Escadron départemental de sécurité routière (EDSR). Là, il suffit d'une voiture qui débouche d'un chemin de terre... En juillet 2005, cinq personnes ont trouvé la mort dans un terrible accident sur cette route. »

Et trois autres en 2007, année où le Gard a connu son lot d'accidents mortels : 55 tués en zone de gendarmerie.

Et 2008 a bien mal commencé. « Nous sommes déjà à 15 morts, confirme le capitaine Pierre Michon qui rappelle que la vitesse était pour près de 30 % responsable des accidents mortels sur la route en 2007. « Plus vous roulez vite, plus la distance d'arrêt se rallonge et le champ visuel se rétrécit. La route n'est pas indulgente. Il n'y a pas de raison pour que nous, les gendarmes, nous le soyons avec les automobilistes qui ne respectent pas la réglementation. Nous sommes là pour garantir la sécurité des usagers de la route. Il vaut mieux être verbalisé pour excès de vitesse qu'écraser un cycliste un peu plus loin », reprend le commandant de l'EDSR.

Comme 19 autres secteurs réputés plus exposés à l'insécurité routière, la départementale 62 va donc faire l'objet ce week-end d'une surveillance renforcée.

Près de trois cents gendarmes de l'EDSR et des brigades territoriales sont mobilisés. Sont considérées comme plus particulièrement exposées : la nationale 113 entre Nîmes et Lunel (quatre morts en 2007 et 17 blessés), la nationale 106 entre Nîmes et Alès (quatre morts et 32 blessés) , la D999 entre Beaucaire et Le Vigan (3 morts et 31 blessés) puis la nationale 580 entre Avignon et Bagnols-sur-Cèze (un mort), la départementale 6086 entre Bagnols-sur-Cèze et Nîmes (3 morts et 32 blessés), la nationale 100 entre Avignon et Remoulins (six blessés) et les autoroutes A 9 et 54 (un mort et 57 blessés).

Côté matériel, depuis l'automne 2007, les gendarmes sont équipés de nouvelles jumelles : des ultra lite. A terme, toutes les unités de la gendarmerie en seront dotées, « signe d'une volonté de montée en puissance des contrôles pour répondre à l'augmentation constatée des excès de vitesse » poursuivent les militaires de l'EDSR.

Hier, les gendarmes qui étaient postés sur la départementale 62 utilisaient un matériel qui leur permettait d'épingler les contrevenants dans les deux sens. Un seul conseil donc : lever le pied.

Nous dirions plutôt : SIGNALEZ les contrôles embusqués, DEFENDEZ-VOUS!!
L'argument de la sécurité est une banalité pour affirmer et faire accepter une REPRESSION TOTALITAIRE !!!

Midi Libre
C. R.
Édition du samedi 26 avril 2008


Vitesse : 115 infractions en une semaine
115 infractions à la législation sur la vitesse, 10 alcoolémies au volant : tel est le bilan des opérations de contrôle menées cette semaine par les gendarmes de la compagnie de Béziers.
Sur tout le territoire, les militaires ont ainsi réalisé, en sept jours, la bagatelle de 241 h de contrôles. Cette action, menée au niveau national, vient renforcer celle du service européen Tispol (1) visant à contrôler chaque semaine un thème relatif à la sécurité routière. Munis des jumelles Eurolaser, les gendarmes du Biterrois ont donc appuyé leurs contrôles un peu partout sur l'ouest Hérault mais surtout sur les zones accidentogènes que sont notamment les départementales 15 (route de Roujan) et 909 (route de Bédarieux) ou bien encore la Nationale 9.
Dés qu'ils parlent de sécurité ils pensent immédiatement REPRESSION : la preuve est qu'après le terme "sécurité" le premier terme est "jumelle".
Une opération qui tombe au moment où le nombre de morts sur le Biterrois est en augmentation inquiétante. « En 2007, du 1 er janvier au 24 avril, nous dénombrions quatre personnes tuées sur la route. Pour ce début d'année 2008, nous en sommes à neuf ! » , confiait le lieutenant Perotel de la compagnie de gendarmerie de Béziers. De fait, les contrôles de vitesse de cette semaine ont été réalisés selon le principe de la tolérance zéro ; les militaires ne gardant l'abattement légal des 5 %. Explications : « Un automobiliste contrôlé à 97 km/h est verbalisé pour une vitesse à 92 km/h » , explique le lieutenant. Et même pour ce dépassement de deux kilomètres par heure l'automobiliste se voit infliger le retrait d'un point du permis et une amende de 45 € s'il paye immédiatement ou dans les trois jours qui suivent l'infraction (90 € dans le cas contraire). Quelle politique commerciale agressive. Content de faire votre métier? Honteux !!!
Pour ce qui concerne les alcoolémies au volant constatées, elles s'élèvent de 0,37 à 1,05 mg/l d'air expiré (le plafond légal étant, rappelons-le, de 0,25).
En outre, parmi les 115 contrevenants, 21 d'entre eux ont été verbalisés pour des infractions annexes telles que des défauts d'assurance, l'utilisation d'un téléphone mobile au volant ou bien encore la présence d'enfants non attachés à l'arrière de leur véhicule.

Hier, dimanche, alors que le trafic était nettement plus dense, les gendarmes du Biterrois ont constaté une baisse des infractions au code de la route : « Très certainement parce que nous avons été omniprésents sur le terrain » , commente le lieutenant Perotel. Arnaud CHABÉ

(1)Tispol est une association créée en 1996 qui réunit gendarmes et policiers européens afin de garantir une meilleure sécurité routière par delà les frontières. Son slogan est : "Crossing borders to save lives" ("Dépasser les frontières pour sauver des vies ").
C'est beau comme l'antique !

Midi Libre
D. R.

Édition du samedi 26 avril 2008

samedi 26 avril 2008

Ben voyons !

3 articles sur le même sujet.


Ganges
Les gendarmes traquent la vitesse

L'oeil collé aux jumelles Eurolaser, les gendarmes de la brigade de Ganges ont fait la chasse aux chauffards, hier après-midi, dans et aux abords de la commune.

Face à la recrudescence des accidents mortels dans le département depuis le début de l'année (44 personnes ont perdu la vie), le préfet multiplie les initiatives pour marquer les esprits. Et faire prendre conscience des dangers de la route. Fin mars, Cyrille Schott se rendait donc sur les chaussées, pour rencontrer ces automobilistes qui font fi des limitations de vitesse.

Les consignes ont également été claires côté forces de l'ordre, autant en zone police que gendarmerie : il faut multiplier les contrôles et traquer les chauffards !

En cette semaine de vacances, qui voit affluer d'autres populations, les militaires ont donc renforcé leur présence sur les routes. Sur la compagnie de Lodève, qui ne dispose d'aucun radar fixe - hormis celui du Pas-de-l'Escalette, implanté sur l'autoroute -, les jumelles n'ont pas chômé. « Elles sont embarquées par les équipes dans le cadre de leur surveillance quotidienne et sont rapidement utilisables , confie le lieutenant Dupas, adjoint au commandant de la compagnie.

L'objectif n'est pas de faire du résultat en quantité mais de tomber sur les automobilistes qui ont des comportements à risque. D'où la mobilité du dispositif. »

A Lodève, comme à Clermont-l'Hérault, les jumelles sont utilisées en collaboration avec la police municipale pour un meilleur maillage de ces automobilistes au pied lourd. Dans le Lunellois, l'initiative est également suivie jusqu'à la fin de la semaine. Un contrôle quotidien est réalisé sur les grands axes (RN 113, 110, CD 34, 68...), particulièrement accidentogènes. Entre Lunel et Sommières, un automobiliste a été intercepté à 115 km/h au lieu des 90. Record tristement battu à Mauguio avec un excès de vitesse de 123 km/h pour 90.

S. H.
Midi Libre Édition du vendredi 25 avril 2008

Sécurité routière
L'heure est grave dans l'ouest Hérault

L'heure est grave. Les compteurs s'affolent quand il s'agit de dresser un bref bilan en matière de sécurité routière depuis le début de l'année. Le département a connu un mois de mars qui a établi un triste record : 24 personnes se sont tuées sur les routes. Soit quatre fois plus qu'en mars 2007 (6 décès) et toujours plus que les 15 morts de 2005.

Alcool, vitesse et de plus en plus de défaut de maîtrise du véhicule continuent de provoquer des drames dans l'Hérault qui a enregistré près de 50 décès depuis début janvier (107 pour toute l'année 2007). Le mois d'avril n'engage rien de bon. Il s'annonce tristement aussi sinistré, en particulier sur les routes ouest héraultaises. Au total, cinq décès, trois en l'espace de quatre jours : mardi à Sauvian, jeudi à Puimisson et Nissan-lez-Ensérune.

« Les causes sont multiples, explique le capitaine Roget de la compagnie de gendarmerie de Béziers. Vitesse, alcool, problèmes de comportement, le code de la route n'est plus respecté... Les conducteurs n'adaptent pas aussi leur vitesse aux conditions météorologiques. »

Le préfet de l'Hérault ne décolère pas et fait de la sécurité routière sont cheval de bataille. A la fin mars, Cyrille Schott déclarait déjà : « Nous sommes dans une situation difficile après ce mois de mars calamiteux. C'est insensé, j'espère que nous allons faire bouger cette courbe ; quand on voit tout ce qui est entrepris et qu'on voit les résultats se dégrader... ».

Il y a de quoi en effet s'arracher les cheveux. Pour exemple, cette semaine. La répression sur les routes ouest héraultaises est au maximum. « C'est une période où l'on en a fait le plus », avouent de concert un officier de police pour le secteur de Béziers et le capitaine Roget pour le reste de l'ouest Hérault. Le gendarme ajoute : « On a relevé pas moins de 51 infractions à la vitesse et 8 alcoolémies ; pourtant, nous avons eu 3 accidents mortels cette semaine ».

Une batterie de mesures, dans la continuité de ce qui se faisait déjà en 2007, a été mise en place cette année. Le Plan départemental d'action sécurité routière prévoit une centaine de mesures : prévention et sensibilisation en plus des contrôles et autres installations de radars. Tant pour les voitures, poids lourds que les deux-roues. Sans résultat pour l'heure. Bien au contraire.
Alors que faire ? D'autant que la répression a ses limites dans l'ouest Hérault tant les moyens manquent. Pour exemple, une seule paire de jumelles "euro laser" pour une compagnie de gendarmerie de Béziers saturée par ailleurs par de nombreuses affaires judiciaires... « De toute façon, on ne peut pas mettre un gendarme derrière tout le monde, lance, agacé, un autre militaire de la compagnie. On a augmenté la répression... jusqu'où ira- t-on ? »

Le comportement des conducteurs a changé. Il s'est à nouveau relâché en ce début d'année. Ne faudrait-il pas mieux prendre le problème à sa source ? Prévenir, rééduquer, réinculquer les principes d'une bonne conduite...
L'heure est grave.

D. P.
Midi libre Édition du samedi 19 avril 2008
Archives Judy JANUARIUS


Mauvais chiffres, plus de contrôles

Avec plus de 80 contrôles de vitesse menés dans le département, cette semaine, le gouvernement répond de manière ferme aux mauvais chiffres de la sécurité routière.

La gendarmerie a été appelée à amplifier un programme européen en cours. TISPOL, trafic information system police, est une association, qui réunit gendarmes et policiers européens, dans des campagnes communes autour de la sécurité routière (ceinture, alcoolémie, transport de marchandises, etc.).

Son slogan : « crossing borders to save lives » ( franchir les frontières pour sauver des vies). Était prévue, cette semaine, une campagne commune de contrôle de vitesse mais, face aux mauvais chiffres nationaux de la sécurité routière (+ 7,5 % de tués sur les routes françaises en mars 2008, par rapport à mars 2007), le programme a été renforcé.

Les chiffres dans l'Aude correspondent à la hausse nationale. Au premier trimestre 2007, 34 accidents avaient été recensés, causant 14 décès et 36 blessés ; au premier trimestre 2008, 40 accidents, causant 14 décès et 62 blessés.

C'est donc 50 % de contrôles en plus sur les routes audoises cette semaine. Le lieutenant Wable, chargé de la campagne dans le département, s'explique : « l'opération, en elle-même, était prévue depuis fin 2007 mais, face au constat d'augmentation du nombre d'accidents et particulièrement dans l'Aude, il a été décidé d'intensifier les contrôles ».

Sur le terrain, c'est deux fois plus d'équipes déployées. Trois brigades motorisées, la brigade d'intervention rapide, les compagnies de gendarmerie de Narbonne, Limoux et Carcassonne viennent grossir les rangs du peloton autoroutier de Carcassonne. Les équipes se concentrent sur les zones accidentogènes, la moitié sur les autoroutes A 61 et A 9, l'autre sur les routes secondaires, RD 6113, RD 6009, RD 118, RD 11 et RD 4. Embarqués avec un matériel léger, jumelles ultralight ou cinémomètre eurolaser, les gendarmes attendent les automobilistes en infraction.

Midi Libre Édition du vendredi 25 avril 2008
DR
En une journée, hier, ils ont relevé 23 infractions au code de la route, dont quatre défauts de permis de conduire.

Bientôt le boîtier anti-usagers de la route?

Ultrasons
Le boîtier anti-jeunes devant le juge

Le boîtier «anti-jeunes» à ultrasons, au centre d'une récente polémique en France, a fait pour la première fois jeudi l'objet d'une action judiciaire, intentée par les commerçants d'une petite cité balnéaire bretonne dénonçant une «arme sonore illicite». Le tribunal de Saint-Brieuc était saisi en référé par l'association des commerçants de Pléneuf Val-André (Côtes d'Armor), qui se plaignaient des nuisances provoquées selon eux par cet appareil installé en mars sur la façade d'une résidence secondaire dans le centre ville.

Connu sous le nom de «Mosquito» en Grande-Bretagne ou de «Beethoven» en France, cet appareil censé émettre des ultra-sons perceptibles uniquement par les jeunes est destiné à «disperser» les groupes d'adolescents pouvant se rassembler devant immeubles ou maisons.
Ce procédé a été vivement critiqué par de nombreux responsables politiques, dont la ministre de la Santé et de la Jeunesse Roselyne Bachelot qui l'a jugé «inacceptable».

L'avocat de l'association Val Tonic regroupant les commerçants de Pléneuf Val-André, Me Jacky Voisin, a estimé devant le tribunal que ce dispositif constituait «une arme sonore illicite», dont il a demandé «la saisie sous astreinte». Quelques jours après son installation fin mars, les riverains, à la lecture de la presse, ont fait le rapprochement entre cet appareil et leurs maux de tête soudains ainsi que les gestes d'enfants qui «se cachaient les oreilles en passant», a expliqué Me Voisin en faisant état d'«une dizaine de témoignages».
Chloé Giroud, 23 ans, employée dans une boutique de cadeaux voisine, a indiqué avant l'audience avoir récemment «consulté un ORL» et «souffrir de micro-lésions à l'oreille interne» du fait de son exposition trois ou quatre heures par jour à l'appareil pendant la semaine où celui-ci a fonctionné.

Car une fois reçue l'assignation en justice, le propriétaire de la maison, qui réside à Nanterre (Hauts de Seine) et n'était pas présent à l'audience, a fait immédiatement débrancher le boîtier. Son avocat, Me Jacques Duval, a plaidé la «bonne foi» de son client victime selon lui d'incivilités à répétition, et qui aurait notamment déposé «sept plaintes» restées sans suite pour tapage nocturnes et dégradations volontaires.
Excédé, il a même «écrit au président de la République Nicolas Sarkozy» pour se plaindre, a affirmé l'avocat qui a refusé d'entrer sur le terrain «de la morale» devant le juge des référés.
Ouest France
24 avril 2008

L'alcool non, l'eau ferrugineuse, ouiii

Au volant, jeune et à jeun

LES CONDUCTEURS novices, surtout les jeunes, sont plus exposés aux dangers de l'alcool.

Le secrétaire d'Etat à la Mobilité, Etienne Schouppe (CD&V), veut limiter le taux d'alcoolémie à 0,2 pour mille chez les « conducteurs inexpérimentés ». Tour de vis ? Boire ou conduire. Pour les conducteurs inexpérimentés, notamment les jeunes, il sera de plus en plus question de choisir. Le nouveau secrétaire d'Etat à la mobilité, Etienne Schouppe, songe en effet à ramener le taux d'alcool autorisé dans le sang à 0,2 pour mille, pour les novices.

L'annonce de cette mesure a suscité des réactions courroucées des organisations de jeunes conducteurs. « Cela revient à stigmatiser et à harceler les jeunes », estime Johan Chiers, directeur des Responsible Young Drivers. Même avis du côté du Conseil de la jeunesse d'expression française. La réduction du taux d'alcool autorisé « stigmatise les jeunes. Elle déresponsabilise par ailleurs les autres conducteurs par rapport à la problématique de l'alcool au volant », dénonce le CJEF. Répondant aux critiques, Schouppe a tenu à préciser qu'il ne vise pas spécifiquement les jeunes, mais les conducteurs ayant moins de deux ans d'expérience. Reste que le secrétaire d'Etat à la Mobilité a, sur ce sujet, un dossier en béton ; même s'il ne s'agit que de viser les jeunes.

Les chiffres d'abord : en 2006, 16 % des automobilistes de moins de 25 ans ont été contrôlés positifs. Vingt et un pour cent des poursuites judiciaires concernent des jeunes de 18 à 24 ans, alors que ceux-ci ne représentent que 11 % de la population.
Par ailleurs, 21,5 % des morts sur la route dans notre pays ont moins de 24 ans. Des études ensuite : elles montrent que physiquement les jeunes tolèrent moins bien l'alcool. On sait par ailleurs que pour un novice, la conduite est plus exigeante en termes de concentration. L'effet « disruptif » de l'alcool est donc plus important pour eux. Enfin, de nombreuses études ont montré que les jeunes ont davantage tendance à sous-estimer leur état d'imprégnation.

Tant l'OCDE que les ministres européens des Transports ont recommandé le passage au 0,2 pour mille. Selon eux, « le risque d'accident augmente beaucoup plus rapidement avec chaque verre d'alcool consommé pour les jeunes conducteurs que pour les conducteurs plus âgés ». Huit pays européens, dont l'Allemagne et l'Autriche, ont déjà franchi le pas. En Belgique, les états généraux de la Sécurité routière ont suivi cet avis et ont recommandé de limiter à 0,2 le taux d'alcool autorisé pendant la durée du permis provisoire. Pour le coup, Schouppe ne manque pas d'arguments.
Le Soir.be
MICHEL DE MUELENAERE
mercredi 23 avril 2008, 19:09

"...et la marmotte met le chocolat dans l'aluminium"

Tout est joli dans le monde merveilleux du petit lutin vert et de son pote le nain qui rit.

Ensemble, ils covoiturent pour aller au travail

Chaque matin, Stéphane Morhan et François Gérard font route ensemble et n'y trouvent que des avantages.

Le covoiturage a le vent en poupe.

Quatre trentenaires du Morbihan, qui s'organisent pour leur trajet domicile-travail, nous font partager leur expérience, écolo et conviviale.
Il est près de 8 h, sur l'aire de covoiturage de Guer, dans le Morbihan. Stéphane Morhan, 32 ans, retrouve son covoitureur, François Gérard. Direction Rennes, quartier Beaulieu. Ingénieurs, ils y travaillent dans des entreprises différentes. Mais font les 50 km qui séparent leur domicile de leur travail ensemble depuis décembre. D'habitude, ils sont quatre. « J'ai trouvé mon premier compagnon de route grâce à une annonce. Puis, j'ai vu une affiche de Covoiturage + qui m'a mis en relation avec les deux derniers », explique Stéphane. Pour François, qui travaille chez Thomson, « les contacts sont venus à moi ! Je me suis inscrit grâce à mon entreprise. Un mois après, ça a marché. »

« J'apprécie la convivialité »
Coup de chance, ils ont tous la trentaine. Le contact est donc rapidement passé entre eux. Les trajets sont désormais un rendez-vous qui se déroule dans la bonne humeur. « J'apprécie la convivialité du covoiturage. Dans la voiture, on rigole, on chante, on ne voit pas le temps passer ! », témoigne Stéphane.
Et François d'ajouter : « Enfin lui chante, moi je me souviens juste des paroles ! » Avec un troisième, il leur arrive même de se voir, en dehors de la route, pour faire des tennis ensemble. Ils affirment ne pas perdre de temps avec cette solution. « Le plus compliqué, c'est de trouver des horaires en commun et d'organiser les points de chute. »

Pour eux, le covoiturage se prolongera à long terme. « C'est important de limiter le trafic, de faire un effort par rapport à l'afflux de voitures à Rennes », explique Stéphane. Pour François, « c'est une question d'état d'esprit, pour moins dépenser d'énergie. Et en plus, c'est valable économiquement. »

Pour que chacun s'y retrouve, il a d'ailleurs créé le site Internet de leur équipe, sur lequel le roulement des conducteurs et les sommes dues sont répertoriés. 8 h 30, arrivée sur le parking du centre commercial des Longchamps, à Rennes.

Alors, le covoiturage, une vraie tendance ? Aucun doute pour Stéphane. « À mon travail, nous sommes de plus en plus nombreux à le pratiquer. Et vu le prix des acquisitions à Rennes, les gens sont obligés de s'éloigner. D'où l'importance de mutualiser les transports. » D'autant que les transports en commun ne sont toujours pas adaptés aux besoins des travailleurs. «En car, je mettais plus de deux heures pour venir de Guer ! »

Ouest France jeudi 24 avril 2008
Gaëlle FLEITOUR.

Rien ne vaut une bonne gaufre

NIMES
Édition du samedi 19 avril 2008
Midi Libre

Prévention
Les cyclomotoristes verbalisés à l'hôtel de police

Pas fier le garçon. Hier, ce jeune homme âgé de 17 ans, accompagné de sa mère, s'est présenté à l'hôtel de police. Ce motocycliste a été verbalisé dans la semaine du 9 au 17 avril. Dans le cadre d'une opération alliant prévention et répression, les policiers lui ont proposé de suivre une information sur les dangers de la route contre la reprise de son amende.

Hier, le garçon, a participé aux différents ateliers : règlementation (assurance et casque), vitesse et vision, alcool, simulateur deux-roues.... Et pour le coup, la maman a choisi elle aussi de suivre le mouvement.

Au total, une quinzaine de cyclomotoristes a participé hier à cette information. Pas sûr que Karim et Achraf, âgés de 14 ans, aient perçu toutes les leçons du parcours. C'est Achraf qui conduisait le scooter, Karim était le passager. Il manquait un rétroviseur au cyclo. Le jeune conducteur a été verbalisé. Achraf le reconnaît, ce qui l'intéresse, c'est de ne pas payer l'amende. Qu'a-t-il retenu de l'information déclinée par les policiers nationaux, municipaux et par les bénévoles de la Prévention routière ? « Il ne faut pas trafiquer les scooters pour aller plus vite » , explique en pouffant de rire le jeune garçon.
« On sait faire aller plus vite une moto mais le freinage, lui, n'a pas changé. Alors danger », lui explique posément le brigadier-chef Tixador de la brigade motos.
Plus âgé, Vincent, 21 ans, a été contrôlé pour un pneu lisse. Lui se définit comme un motocycliste « pas bourrin ». « Je le reconnais, là, j'ai appris des choses, notamment sur les distances pour s'arrêter. Mais le simulateur ne va pas assez loin. La prévention, c'est difficile. Est-ce efficace ?
Moi, j'ai l'impression qu'il faut se prendre une bonne chute pour comprendre les dangers de conduire en deux-roues. »
En 2007, 276 accidents de deux-roues ont été enregistrés dans le Gard en zone police (Nîmes, Alès, Bagnols-surCèze, Beaucaire). Cinq personnes ont trouvé la mort, 69 autres ont été hospitalisées. C. R. La direction a annoncé une accentuation des contrôles tous véhicules confondus, les mardis et vendredis après-midi, jours où le nombre d'accidents est en augmentation.

S'il faut en plus rendre ce qu'on vole!

Vannes 21:24 -
Ouest France
mercredi 23 avril 2008

Elle repère sur un scooter le carénage volé sur son deux-roues Le hasard a bien fait les choses pour cette Sarzeautine de 22 ans venue mardi après-midi à Vannes chercher des pièces pour son scooter.

Au même moment, se trouvait devant le magasin spécialisé, un engin équipé d'un carénage volé sur son propre deux roues. Son pilote, un jeune de 22 ans, est lui-même en train d'acheter des pièces dans ce commerce. Le conducteur ne demande pas son reste. Il prend la fuite. Mais la jeune fille l'a bien photographié.

Elle retrouve son identité et parvient à le repérer, square du Morbihan. Interpellé par la police, il met en cause son frère de 17 ans qui lui aurait remis le carénage volé. Les deux frères entendus par la police ont été invités à rendre à la victime les accessoires dérobés dans les plus brefs délais. Le parquet décidera des suites judiciaires à donner.

On a déjà l'habitude !

Qu'y a-t-il de choquant dans cet article? Les usagers de la route sont confrontés au même cas. Expulsés de France? Non, simplement les schmits ont des quotas qu'ils remplissent avec zèle. A chaque PV (justifié OU NON!!) ils touchent une prime en fin de mois. Il y a même une prime spéciale (nous avons la preuve de ce fait) pour celui qui fera un max de chiffre d'affaires.
Messieurs les VRP, nous ne vous saluons pas!

Les policiers escortant des expulsés en avion gagnent des «miles» de fidélité
mercredi 23 avril 2008, 19h07 AFP

Les policiers escortant les immigrés en situation irrégulière lors de leur expulsion par avion bénéficient des «miles» accordés par les compagnies aériennes à leurs clients fidèles, a-t-on appris mercredi au ministère de l'Intérieur, confirmant une information du Canard enchaîné.

«De nombreux flics bénéficient, du coup, du statut "Gold", réservé aux hommes d'affaires qui voyagent régulièrement aux frais de leur entreprise», ajoute l'hebdomadaire. «Ce système n'est pas illégal», ajoute la source du ministère de l'Intérieur, ajoutant qu'«avant même la parution de l'article, le ministère avait déjà envisagé de modifier sur ce point précis le prochain contrat» avec les transporteurs.

Sur quelque 23.000 expulsions par an, toutes ne se font pas en avion, et seul un tiers de celles réalisées par voie aérienne nécessite une escorte, de un à trois policiers, a-t-on précisé de même source, contestant les calculs du Canard enchaîné. «A raison de 23.000 éloignements en 2007, selon le ministère de l'Intérieur, et sachant qu'en moyenne trois policiers accompagnent celui qui va être expulsé, voilà de quoi se constituer assez vite un joli stock de voyages gratuits sur le dos des clandestins», affirme le journal, qui cite des agents d'escale d'Air France à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle.

Contactée par l'AFP, Air France, qui transporte l'immense majorité des immigrés expulsés par avion, s'est refusée à tout commentaire.

Vitesse et précipitation

Article très révélateur du climat malsain. SOS reviendra sur ce sujet avec différents partenaires.
Restez vigilants!

Mort tragique de deux motards : médias et justice s'emballent (21/04/2008 )

Accident. Le procureur de la République a rapidement écarté la thèse d'une vitesse excessive des deux policiers. Au point de susciter un malaise auprès des journalistes qui se sont rendus sur les lieux du drame. "Isère: deux policiers mortellement percutés par un chauffeur ivre".

Le titre de la dépêche AFP, le 18 avril à 7h01 est sans équivoque. Et suffit à mettre la France en émoi et à justifier une couverture médiatique très forte du drame qui frappe deux policiers de 24 et 29 ans, alors qu'ils se rendaient à moto au commissariat de Vénissieux.

Sans relativiser le drame, les autres informations qui tombent dans la journée mettent à mal cette première version. Si le chauffeur du camion a bien fait demi-tour alors que cette manoeuvre était interdite, c'est la moto qui l'a percuté, et non l'inverse.

Enfin, le procureur de la République de Vienne s'est posé la question de la vitesse de la moto. En voyant l'état du camion et de la moto, "on peut penser objectivement que la moto ne roulait pas à 50 km/h", a-t-il déclaré à l'AFP, ajoutant que, pour des raisons techniques, "il n'est pas certain que l'on puisse déterminer à coup sûr la vitesse de la moto et en tout cas cela peut prendre beaucoup de temps".

Dès le lendemain matin, il se ravise en déclarant, à nouveau à l'AFP qu'il était désormais établi, "grâce au témoignage d'un automobiliste", que "le conducteur de la moto, Mickael Jomard, n'était pas au moment des faits en excès de vitesse caractérisé". Le soir même, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie se rendait au commissariat de Vénissieux pour exprimer "le sentiment de révolte qui est le mien quand à 5 heures du matin, quelqu'un conduit un poids lourd en étant fortement alcoolisé".

Le conducteur du camion, Mohamed El-Harche, un français de 38 ans, a été incarcéré dés le lendemain, et condamné lundi en comparution immédiate pour "homicide involontaire avec circonstances aggravantes" à cinq ans de prison dont deux fermes. L'avocat du chauffeur, Me Morgane Gibert, a réclamé en vain à l'audience un supplément d'information.

Dénonçant une "gravité absolue" des faits, le Procureur Franck Rastoul avait réclamé six ans de prison, dont quatre fermes. N'obtenant pas totalement satisfaction, le parquet a donc fait appel. Le fait que la question de la vitesse de la moto ait été aussi vite évacuée par le procureur a cependant suscité un malaise.

Le photographe de l'AFP, Jean-Philippe Ksiazek, qui s'est rendu sur les lieux peu après le drame, confie : "C'est une ligne droite, suffisament éclairée. Je suis motard moi-même… On a ramassé les corps à 80 mètres après l'impact. Pour moi, ils roulaient à 150 km/h." Il ajoute par ailleurs que "tous les journalistes qui étaient présents ont ressenti un malaise.

On leur avait dit que deux policiers avaient été percutés par un camion, ils ont découvert que c'était deux civils, sur une moto privée…" Pour ces raisons, il n'a "pas voulu couvrir la venue d'Alliot-Marie, le jour-même.
C'est un dramatique accident de la route, mais il ne justifiait pas un tel emballement médiatique." Avant d'interroger : "Que se serait-il passé si ça avait été deux boulangers ?" Tout en compatissant sincèrement avec la douleur des familles, on ne peut en effet que regretter que l'enquête sur cet accident, ait été menée… à toute vitesse et que la justice ait été rendue dans un contexte si émotionnel.
Au détriment peut-être de la certitude que toute la lumière a bien été faite sur ce drame.

Auteur : Raphaël Ruffier-Fossoul

Tout va très bien madame la marquise

Permis : il manque toujours des places d'examen

Malgré les manifestations, les auto-écoles n'obtiennent pas de places supplémentaires.
En Sarthe, une action collective est prévue. Les 7 février et 13 mars derniers, les auto-écoles manifestaient en masse pour protester contre le manque de places à l'examen du permis de conduire. Aujourd'hui, rien n'a changé ou presque. « En Sarthe, c'est de pire en pire. Et ça devient général », s'agace Richard Zimmer, président départemental et régional du Conseil national des professions de l'automobile-formation des conducteurs (CNPA).

Une opération médiatique est prévue d'ici la fin avril en Sarthe. Les élèves conducteurs, accompagnés de leurs moniteurs, iront déposer, collectivement, leurs dossiers en préfecture.
Richard Zimmer qualifie la situation sarthoise de « catastrophique ». Il note qu'après un léger mieux en avril, le mois de mai s'annonce à nouveau difficile. « Certaines auto-écoles n'auront que 6 places, alors qu'un seul moniteur peut faire passer 4 à 5 élèves par mois ! » Les premiers pénalisés sont les élèves qui repassent le permis. Le délai d'attente peut atteindre trois à quatre mois.

C'est la même chose dans les autres départements de la région, à l'exception de la Loire-Atlantique. Pour Richard Zimmer, l'explication est simple. « Ils viennent tout juste de passer à la méthode de répartition des places, en décembre. »

Autre conséquence dans les départements touchés : certaines écoles mettent leurs moniteurs en vacances. Les plus en difficultés devront licencier. « Si on ne fait pas passer les élèves, on ne peut plus travailler », témoigne le responsable d'une auto-école mancelle.

Inquiète, la profession attend le rapport Lebrun, qui devrait sortir début mai. « Il faut réformer. Mais avec la tendance actuelle qui tend à réduire les effectifs dans le public, ça ne s'annonce pas bien », déplore Richard Zimmer.


Isabelle JAFFRÉ.
Ouest France
mardi 22 avril 2008

Sacrée démonstration !

Mais que fait la police?

« Le problème de l'Hérault, c'est la population qui croît »

ENTRETIEN

Le colonel Éric-Pierre Molowa commandele groupementde gendarmeriede l'Hérault La délinquance en zone gendarmerie augmente : + 8,6 % pour le premier trimestre (1).

Comment l'expliquez-vous ? Il y a une hausse, ce n'est pas contestable, mais ces pourcentages doivent être rapportés à certaines réalités.
Nous avons toujours une hausse régulière de la population. Nous avons aussi eu des renforts moindres en ce début d'année, notamment des escadrons de gendarmes mobiles qui viennent habituellement en soutien.
Mais notre zone d'action, périurbaine, est de plus en plus vaste dans l'Hérault. En 2007, nous étions au deuxième rang national en terme de crimes et délits constatés.

Quels sont les points noirs ? Les infractions économiqueset les violences à personne sont en augmentation.Oui, les délits financiers ont tendance à se développer, notamment les escroqueries sur internet, où il y a de plus en plus d'achats et donc des arnaques. Quant aux violences, il s'agit souvent de menaces ou de violences conjugales. Nous intervenons tous les soirs, entre 20 h et 23 h, pour ce genre de problème lié à l'évolution de la société, avec le chômage et les gros soucis d'alcoolisation.

D'un autre côté, les violences physiques crapuleuses sont en diminution dans notre zone.La délinquance de voie publique (vols, cambriolages, agressions, etc.) restela priorité. Comment menez-vous le combat ?Les vols simples sont difficiles à résoudre, on ne peut pas être partout.

Mais les vols à la roulotte, les dégradations, les escroqueries restent la priorité car ils plombent les chiffres. Même si nous avons une satisfaction puisque le nombre de cambriolages baisse.Le problème, je le répète, c'est cette population qui croît dans la totalité du département, tous ces lotissements qui apparaissent dans les communes, avec les soucis qui vont avec.

On ne peut pas se concentrer sur un endroit, on doit répartir la totalité des moyens sur tout le département. Des cambriolages, des vols sur les chantiers, il y a en partout. Il nous faut nous adapter à tout cela, en mettant en place, par exemple, des communautés de brigades, comme Gignac et Aniane, dont nous attendons beaucoup. Même si les résultats ne se font pas encore ressentir.

Recueilli par Y. P.
Midi Libre Édition du mercredi 23 avril 2008

(1) La délinquance générale augmente de 8,6 % (7 800 faits contre 7 180 pour le premier trimestre 2007) et la délinquance de voie publique de 6,69 %(3 844 contre 3 603 en 2007).

Con-sommateur

Pour les usagers de la route la carte de "conducteur citoyen" existe déjà : ça s'appelle le permis à points. Le principe est simple : vous payez 5 000 pour le carton rose pour 12 points (sauf les jeunes cons : 6 points), vous payer 100 000 pour une caisse, 15 000 pour une assurance et hop sur la route. Au bout de 5 minutes on vous enlève 6 points, 150 de prune. Au passage vous êtes catalogué "délinquant". Avec du bol vous n'irez pas en taule. Le lendemain rebelotte. Plus de point et vous ne pouvez pas obtenir le carton rose. Sympa non?
Cette action est sponsorisée (voir la note en fin d'article) par le ministère de l'Intérieur, les assurances et la sécurité routière. Bienvenue, bienvenue dans un monde de merde.

vendredi 11 avril 2008 - 06:31
Consommation durable : bientôt une carte de consommateur citoyen

(Relaxnews) - A l'occasion du salon Planète Durable (10-13 avril, Porte de Versailles), Bettina Laville, présidente du Mouvement Vraiment Durable, a présenté le projet de la "carte de consommateur citoyen", destinée à récompenser les consommateurs responsables. "Nous réalisons une étude de faisabilité pour lancer cette carte d'ici la fin de l'année", explique-t-elle durant une conférence de presse. Cette carte, fonctionnant comme une carte de fidélité, récompenserait les consommateurs qui opteraient pour des marques et des produits durables chaque fois que cela est possible.

"Les avantages pourraient être des points donnant droit à des réductions ou encore des cadeaux", indique Bettina Laville, du Mouvement Vraiment Durable. "Il s'agit de créer un réseau, un site Internet qui ne soit pas purement centré sur les produits mais axé sur une connaissance générale de la consommation durable. Le but est de créer un mouvement général de la société et pas seulement un mouvement élitiste, pour inciter les Français à devenir des consommateurs responsables", ajoute-t-elle. Selon Madame Laville, une telle carte existe déjà aux Pays-Bas.

En France, l'initiative a reçu le soutien de l'Ademe (Agence de l'environnement et de maitrise de l'énergie) et compte parmi ses partenaires la Macif, le groupe LaSer, ADP (Aéroports de Paris) et la Lyonnaise des eaux.

Argent trop cher.

Une bonne idée pour les fachos parisiens!

Un péage urbain symbolique à Bruxelles

Rédaction en ligne mardi 22 avril 2008, 15:43

Plusieurs associations de défense de l'environnement et de cyclistes ont organisé symboliquement un service de péage urbain, mardi matin, au carrefour de la rue de la Loi et de la Petite ceinture, au coeur de la capitale, pour sensibiliser les automobilistes à cette problématique.

Plusieurs associations de défense de l'environnement et de cyclistes ont organisé symboliquement un service de péage urbain, mardi matin, au carrefour de la rue de la Loi et de la Petite ceinture, au coeur de la capitale.
Leur objectif : sensibiliser les automobilistes à cette problématique. L'action a consisté en la distribution de plusieurs centaines de bulletins de virement reprenant les coûts les plus représentatifs de l'usage de la voiture en ville : la diminution de l'espérance de vie de 15,4 mois, le coût collectif annuel de l'impact sur la santé (811 millions d'euros), celui de la congestion pour les entreprises (180 millions), celui des bâtiments (70 millions), celui des nuisances sonores (34 euros/habitant/an). La voiture consomme par ailleurs 4 fois plus d'espace qu'un vélo et représente une charge financière pour les générations futures liée aux émissions de CO2 et à la production de gaz à effet de serre qu'engendre son usage, y a-t-on encore lu. L'action symbolique était organisée par Inter-Environnement Bruxelles et son pendant flamand, le BRAL, le Groupe de recherche et d'action des cyclistes quotidiens (Gracq), les « Amis de la Terre », « Place O vélo », et « 4x4 infos.be ».

Le bulletin de virement fictif invitait les automobilistes à contribuer à la prise en charge des coûts indirects de leur engin pour la collectivité. Dans le même contexte, Inter-Environnement Bruxelles a imprimé une brochure reprenant le contenu de plusieurs mois d'étude au sujet du dossier politiquement controversé de l'instauration d'un système de péage urbain et de ses variantes envisageables à Bruxelles.

Inter Environnement se prononce ouvertement en faveur d'un dispositif de « péage cordon » par lequel l'automobiliste paie à chacun de ses passages pour accéder à une zone géographique donnée.

L'association n'est pas partisane d'un dispositif de péage étendu à toute la Région-capitale. A ses yeux, une délimitation de zones d'accès payant dans le périmètre des grandes zones administratives de Bruxelles (quartiers Nord, Midi, et européen) bien desservies en transport en commun, devrait être plus efficace. Globalement, l'instauration d'un péage urbain dans les villes européennes de Londres, Stockholm ou encore Rome ne s'est pas soldé par un échec, que du contraire. Inter Environnement ne redoute pas un exode massif des bureaux et de l'horeca vers la périphérie, en cas d'instauration à Bruxelles.

Pour le tourisme, cela constituerait un plus, a-t-il fait valoir. L'association a enfin suggéré au ministre bruxellois de la Mobilité Pascal Smet d'adopter le péage urbain pour compenser l'impact budgétaire de l'échec de la création de Citeo, la filiale de la STIB censée gérer les investissements en infrastructures du réseau bruxellois de transport en commun.

(belga)
Bientôt les usagers de la route, tellement bien conditionnés, iront directement (voir plus bas dans l'article) en taule et déchireront eux-mêmes leur permis. Merde, que feront les schmits? Ben trouveront bien de quoi nous casser les burnes!

Lunellois
Les gendarmes traquent l'alcool au volant

La compagnie de gendarmerie de Lunel a procédé à un vaste contrôle d'alcoolémie sur les routes, hier, entre 6 h et 10 h, auquel vingt-quatre militaires ont participé.

Cinq points sensibles étaient principalement ciblés : Mauguio, Fréjorgues-Est ; Lunel, devant la brigade ; Baillargues, au rond-point de l'autoroute et La Grande-Motte, en ville. Au total, quelque 300 dépistages ont pu être effectués, dans des conditions climatiques peu clémentes.

Quinze alcoolémies ont été relevées, dont sept contraventionnelles et huit délictuelles . Parmi celles-ci, trois personnes ont été placées en garde à vue, pour dépistage positif et conduite sans permis de conduire.
Triste record du jour : un automobiliste a été contrôlé à 2,72 g d'alcool dans le sang. La veille au soir, vers 23 h 45, un jeune Vendarguois a été surpris au volant d'une voiture dans la zone de Fréjorgues- Ouest, à Mauguio, avec 1,72 g d'alcool par litre de sang et sans permis.

Si l'alcool et la vitesse au volant restent un véritable fléau - rappelons que quarante-quatre personnes ont perdu la vie sur les routes depuis le 1er janvier -, certains comportements changent. Ainsi, ces scènes d'un dimanche ordinaire de sortie d'after, surpris sur le contrôle routier mis en place près du Bar Live, à Mauguio. En l'espace de quelques minutes, cinq personnes - dont quatre jeunes filles - se sont présentées aux gendarmes et leur ont demandé si elles pouvaient être dépistées, pour savoir si elles pouvaient reprendre la route ou dormir un peu sur place !

« A cet endroit, ça arrive fréquemment que des automobilistes demandent spontanément à souffler , confie un officier de la compagnie, présent sur le contrôle. Nous ne sommes pas seulement là pour réprimer, nous avons également un rôle de prévention. » Prévention encore, avec des contrôles de vitesse renforcés, durant toute cette semaine, dans le Lunellois. Un effort supplémentaire sera porté sur les week-ends du 1er et du 8 mai.

S. H.
Midi Libre

Édition du lundi 21 avril 2008

Rien que de bien normal...

Oh la la, va falloir faire gaffe à ses miches. les schmits traquent les délinquants, pardon, les usagers de la route...


Sécurité routière : haro sur les chauffards

Les mauvais conducteurs n'ont qu'à bien se tenir.

Le préfet de Région a annoncé une répression accrue pour endiguer la hausse des tués sur les routes bretonnes.

Jean Daubigny, préfet de Région, grimace devant le bilan 2007 : 229 tués sur les routes bretonnes en 2007, un chiffre qui augmente alors que la tendance nationale est à la baisse. « On n'est pas bon, a lâché le préfet, hier, en visite au centre régional d'information et de circulation routière (CRICR). Et les trois premiers mois de 2008 sont aussi mauvais. On ne va pas relâcher la politique de répression. »

68 000 contrôles depuis janvier.
Dès le 1er juillet, les tests salivaires, « suffisamment au point pour être généralisés », seront réalisés pour détecter les conducteurs qui ont fumé de la résine de cannabis. En cas de récidive, le véhicule pourrait être confisqué. Le projet est à l'étude dans les ministères et pourrait s'appliquer pour l'alcool et les grandes vitesses. Les contrôles d'alcoolémies, déjà intensifiés, vont aussi augmenter sur les routes bretonnes.
Depuis le début de l'année, 68 000 contrôles ont été réalisés. 616 conducteurs avaient plus de 0,8 g d'alcoolémie. Leur permis a été retiré sur le champ. Sept nouveaux radars vont être installés au bord des axes principaux et secondaires. 87 radars fixes sont déjà en service. Ils ont flashé près de 50 000 automobilistes depuis le début de l'année. Les vitesses excessives, en baisse depuis quelques années, commencent à reprendre de plus belle. Les chiffres sont éloquents : plus 1 % de vitesse provoque plus 4 % de morts. Un gilet et un triangle le 1er juilletEn combattant la vitesse, l'alcool et la drogue au volant, les autorités s'attaquent aux trois premières causes de la mortalité sur les routes (70 % des tués). Les motards fantômes, qui n'ont rien d'écossais, viendront aussi renforcer le dispositif. Policiers et gendarmes patrouillent en moto banalisée pour relever les infractions et les signalent à leurs collègues postés au bord de la route. Les contrôles de radars aléatoires, embarqués ou fixes, vont aussi se multiplier. L'heure n'est pas à l'indulgence. « Pas tant que le nombre de tués sera aussi élevé ».

Le préfet a aussi annoncé de nouvelles obligations pour les automobilistes.
Dès le 1er juillet, chaque voiture devra avoir dans son coffre un triangle de présignalisation et un gilet rétro-réfléchissant. En cas d'absence, les forces de l'ordre pourront dresser une procès-verbal de 90 €. La France se met à l'heure européenne en la matière. Les axes secondaires, là où ont souvent lieu les accidents graves, seront eux aussi davantage surveillés.

Serge LE LUYER.
Ouest France

samedi 19 avril 2008

Chiqué !

Le cinéma au service de la sécurité routière

Raynald Praud vient de tourner deux mini-films en Vendée et en Loire-Atlantique.

Traitant des risques de la route, ils seront projetés dans les auto-écoles. Un gros nuage noir assombrit la plage de Monsieur Hulot à Saint-Marc-sur-Mer, à côté de Saint-Nazaire. À la va-vite, l'équipe de tournage se replie, mettant à l'abri caméras, micros et projecteurs. « C'est juste un grain, souffle Raynald Praud, le réalisateur. On a eu une chance pas possible, avec pratiquement du soleil en permanence. »

Entouré de six techniciens et de quatre comédiens, Raynald Praud, enseignant en BTS audiovisuel, tourne deux mini-films sur le thème de la sécurité routière. Trois lieux ont été retenus, un en Vendée, entre Grosbreuil et Talmont, deux en Loire-Atlantique. Un jour, l'équipe était à Pornichet, l'autre, elle s'est posée à Saint-Marc. Dreams relate l'histoire d'une jeune fille qui s'endort au volant et finit au fossé. Petits saligauds conte les difficultés rencontrées par un automobiliste confronté aux assurances.

Partenariat avec les Codes Rousseau : « Ce sont des films de deux à trois minutes. Entre publicité et court métrage : trop long pour une pub, trop court pour un court-métrage, mais cela raconte une véritable histoire », explique Raynald Praud en évoquant sa passion pour le cinéma et la musique depuis son plus jeune âge. Cette passion l'a amené à créer l'association Héraclès production.
En partenariat avec les Codes de conduite Rousseau (1), il s'est lancé dans la réalisation de petits films abordant la sécurité routière. Pas par hasard. « Quand j'étais jeune, j'ai perdu un cousin dans un accident de voiture, cela m'a marqué », lâche-t-il avec pudeur. Ainsi, tous les mini-films traitent des dangers de la route. « Ils sont ou seront diffusés dans les écoles de conduite, en espérant qu'ils permettront une prise de conscience des apprentis conducteurs. »Avec ses comédiens et techniciens, tous bénévoles et vivant autour de Nantes, Raynald Praud ne se limite pas au créneau de la route. Il a également réalisé un film sur le tabac et s'intéresse au tournage de clips. Toujours dans l'esprit du film court. « Je suis conscient que si les techniques cinématographiques peuvent s'apprendre en école, il n'en est pas de même pour la mise en scène, explique-t-il. Cela se découvre sur le terrain et c'est très long. Il me faudra du temps avant de me lancer sur un long métrage. »

Éric MARTIN.
Ouest France
lundi 21 avril 2008

(1) Les codes Rousseau, dont le siège est au Château-d'Olonne, ont eu l'idée d'enrichir avec une partie filmée les documents qu'ils conçoivent à l'intention des auto-écoles.

dimanche 20 avril 2008

Une enquête bien sérieuse !

Comment on arrive à formuler des hypothèses à partir de ... rien? Démonstration :
Si vous lisez l'article on n'apprendra, malheureusement, seulement qu'un homme est décédé. Le reste? A vous de juger! Et voilà comment on arrive à faire justifier la dégueulasse répression.


Un piéton tué par un automobiliste en fuite

VILLEMOLAQUE.
Une fois de plus la route a tué. Mardi soir, aux alentours de 22 heures, Krzysztof Szewzyk marchait le long de la D900, l'ancienne nationale 9, dans le sens Perpignan-le Boulou quand, à la sortie de Pollestres, juste après la station Dyneff, il a été très violemment percuté par un véhicule.

Il est sans doute décédé sur le coup mais l'automobiliste qui l'a renversé a immédiatement pris la fuite. Rien ne permet même d'affirmer qu'il se soit arrêté après le choc. C'est une équipe des pompiers passant par hasard sur les lieux qui a aperçu le corps et qui a donné l'alerte mais, à ce moment, il était malheureusement déjà trop tard.

L'homme qui vivait une existence marginale, était né en Pologne en 1965, mais depuis quelque temps déjà il avait posé son sac à Céret, ville dans laquelle il se trouvait la plupart du temps. On peut donc supposer qu'il était en route pour rejoindre la cité des cerises quand il été mortellement touché par le véhicule.

Jusqu'à présent, aucun témoin de la scène ne s'est encore manifesté. La gendarmerie de Thuir, en charge de l'enquête, demande donc à toute personne capable de leur apporter un nouvel élément de bien vouloir téléphoner à la brigade au numéro 04 68 53 03 22.

G. B.
Midi libre
Édition du jeudi 17 avril 2008


Et la suite ....

Aucun nouvel élément sur le tué de la D900

VILLEMOLAQUE. Aucun nouvel élément n'est encore venu aider les gendarmes dans leur enquête sur la mort de ce ressortissant polonais découvert mardi soir le long de la D900.

Le corps de cet homme âgé de 43 ans avait été découvert par des ambulanciers qui rentraient à Perpignan, manifestement l'homme avait été renversé par un conducteur qui avait pris la fuite. Pour l'heure, les gendarmes étudient les indices relevés sur les lieux du drame et attendent également le résultat de l'autopsie qui indiquera si le malheureux est décédé dans les quelques instants qui ont suivi le choc.


Midi libre
Édition du vendredi 18 avril 2008

Regardez-moi bien dans les yeux

L'avocat reconnaît celui qui a voulu l'abattre

COMME LES AUTRES, il est coiffé d'un casque intégral de motard, la visière remontée. Mais le numéro 7 a quelque chose en plus. « Son regard m'a sauté aux yeux ! » confie Karim Achoui. Au sortir de sa convocation au 36, quai des Orfèvres, l'avocat nous a confié avoir reconnu l'homme qui, le 22 juin 2007, lui avait tiré dessus, le blessant grièvement à deux reprises.

Hier en fin d'après-midi, les policiers de la brigade criminelle ont présenté à Karim Achoui une petite dizaine d'hommes derrière une vitre sans tain pour une parade d'identification. Un seul faisait partie des six individus placés depuis lundi matin en garde à vue pour leur implication présumée dans la tentative d'assassinat. « Je suis sûr à 90 % » « J'ai reconnu sans hésitation celui qui m'a tiré dessus, son visage, son allure générale. Je suis sûr à 90 % », affirme M e Achoui.

Le suspect serait assez grand, d'une pilosité développée, avec une barbe de trois jours et de type méridional. La police, qui observe un silence radio sur cette affaire, n'a pas confirmé si c'était bien un des gardés à vue. Selon nos informations, il pourrait s'agir d'un ancien islamiste proche du GSPC (Groupe salafiste de prédication et de combat). En toute hypothèse, le tireur ne peut être Djamel Hakkar, le frère d'un trafiquant de stupéfiants arrêté en 2003 en compagnie du braqueur et évadé multirécidiviste Antonio Ferrara. Djamel, âgé de 29 ans, avait été placé en garde à vue lundi mais bénéficie d'un alibi très solide : il était en prison l'an dernier lorsque l'avocat s'était fait agresser.

Il reste à définir son rôle, s'il en a joué un, dans la tentative d'assassinat. Karim Achoui, lui, aimerait bien savoir qui a donné l'ordre de l'abattre. « J'ai envie de connaître les commanditaires. »
Au début de l'enquête, l'avocat avait mis en cause des policiers. « Ce sont des choses que j'ai dites sur mon lit d'hôpital. Je regrette d'avoir jeté l'opprobre sur l'ensemble du corps policier. La brigade criminelle a fait un travail remarquable dans ce dossier. Il reste à trouver le mobile. Je le cherche toujours. »

Brendan Kemmet et Matthieu Suc
Le Parisien , jeudi 17 avril 2008

Christophe le routier conduit d'une seule main

Onze ans après son accident de moto, paralysé d'un bras, Christophe Bernard redevient chauffeur routier. Un secteur où les personnes handicapées ont du mal à s'insérer, alors qu'il y a du travail.
Le bras paralysé sur l'accoudoir, l'autre sur le volant. À 33 ans, Christophe Bernard, handicapé, a réussi à valider son permis de conduire poids lourds. Mieux encore, ce Costarmoricain de Rostrenen a trouvé un employeur, les Transports Lahaye, à Vern-sur-Seiche (Ille-et-Vilaine). Tout ceci pourrait paraître banal, mais c'est en fait assez rare.

« En Bretagne, ils ne sont qu'environ six conducteurs poids lourds handicapés à travailler. C'est très peu. Il y a de nombreux freins législatifs », explique Marie-Christine Guilgars, chargée de l'insertion professionnelle au centre de rééducation de Kerpape, dans le Morbihan. Elle a suivi Christophe Bernard pendant huit ans. Un parcours du combattant. « J'ai été tenace. Je les ai tellement turlupinés... », résume-t-il, timidement, en faisant référence aux services administratifs.

Volonté de fer
En 1997, Christophe Bernard a un accident de moto. Bras droit en compote. Il subit sept opérations, retrouve une légère flexibilité du coude mais la main reste condamnée et l'épaule fragile. En 2000, il n'a en tête qu'une seule chose : refaire le travail qu'il faisait depuis ses dix-huit ans, chauffeur routier. Mais il ira de déception en déception. Sa demande de régularisation du permis est rejetée par toutes les commissions (départementale, régionale, nationale).

En décembre 2005, un arrêté débloque la situation : le texte juridique autorise à faire des exceptions. Christian obtient enfin le droit de passer l'épreuve pratique de l'examen de conduite. Il trouve alors un véhicule adapté pour le faire, puis décroche un CDI aux Transports Lahaye. La société accepte de lui aménager un camion avec boîte de vitesses automatique et commandes centralisées au volant, pour un coût de 6 000 €, financé intégralement par l'Agefiph (1).

Une embauche qui réjouit les Transports Lahaye. « Dès que j'ai vu Christophe Bernard, j'ai senti que c'était un homme avec une volonté de fer, raconte Jean-Claude Lahaye, responsable du recrutement. On sait qu'il va tout faire pour garder son emploi et pour nous c'est important. Dans notre secteur, on a beaucoup de mal à recruter. » « Et moi, ajoute Marie-Christine Guilgars, je reçois toutes les semaines des demandes de personnes handicapées qui souhaitent travailler dans le transport, que ce soit transport urbain ou routier... » Il reste encore des verrous à faire sauter.

Camille SARRET.
Ouest France jeudi 17 avril 2008

(1) L'Agefiph est une association chargée de gérer le fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées (FIPH). Elle collecte les contributions financières des entreprises de 20 salariés et plus qui s'acquittent par ce moyen, en tout ou partie, de leur obligation d'employer des travailleurs handicapés.

mercredi 16 avril 2008

Payez, payez toujours !!

Le prix des carburants au top
À la cuve comme à la pompe, les prix flambent. : David Ademas

Dans le budget, le poste « énergie » pèse de plus en plus lourd ». Et le pétrole augmente encore.
Plus de 114 dollars le baril à New York, plus de 112 à Londres, l'or noir n'en finit pas de battre ses records. À la cuve comme à la pompe, les prix flambent en conséquence. Le fioul domestique ? 0,84 € le litre. Le litre de gazole ? 1,36 €. Celui de super sans-plomb 95 ? 1,52 €. « Il s'agit des prix les plus élevés qu'on ait relevés jusqu'à présent », commente Jean-Louis Schimansky (Union française des industries du pétrole).

Dans la foulée, le prix du gaz pour les ménages - indexé sur ceux du pétrole - va prochainement augmenter d'au moins 5 %. De quoi faire gonfler encore des prix à la consommation qui ont déjà explosé en mars (+ 3,2 %) : pour le seul mois de mars, les prix des combustibles liquides (dont le fioul domestique) ont augmenté de... 38 % !

Alors, au moment de remplir leur cuve, les Français y regardent à deux fois. Et paient à tempérament. « Les chèques « frigo » s'accumulent, constate un fiouliste auvergnat. Nous avons 3 000 chèques différés, en attente d'encaissement à la demande des clients. »

Une solution est de plus en plus souvent proposée à ceux qui comparent désormais les prix entre distributeurs ou négocient pour grappiller quelques centimes. Selon les professionnels, un tiers de ceux qui disposent d'une cuve de 3 000 litres la rempliraient 500 l par 500 l.

Malheureusement, il n'y a aucune raison pour que les prix baissent. La spéculation s'en donne à coeur joie, les capacités de raffinage restent insuffisantes, la demande mondiale continue à augmenter. Et comme (presque) tout le monde à besoin de rouler ou de se chauffer, les pétroliers ont encore de beaux jours devant eux. (forcément les bouffons sont toujours les mêmes! Une opération n'a d'envergure que si elle les touche direct à leur putain de chiffre d'affaires.)

Ouest France mercredi 16 avril 2008

Après les voitures il faut interdire les camions !

Sauvian (34)
Un chauffeur décède écrasé dans sa cabine

Le conducteur d'un camion toupie chargé de béton (8 m 3 ) a trouvé la mort, hier matin, sur le chemin de la Vistoule qui mène au chantier du nouveau lotissement de Sérignan, entre les Serres de l'Estagnol et la déchetterie, sur la commune de Sauvian.
Ce Biterrois d'une quarantaine d'années, père de famille, est décédé, écrasé dans sa cabine quelques minutes après que son camion s'est retrouvé dans un fossé bordant la route.

« On était dans la serre, mon épouse et moi-même, quand on a entendu un coup de klaxon et un grand boum, expliquait, traumatisé, le propriétaire des Serres de l'Estagnol . De là où l'on se trouvait, on n'y voyait rien, alors on a couru pour se rapprocher. Et on a découvert le camion sur le bas-côté. On n'a vu aucune voiture partir. Aussitôt, on a voulu porter secours à la victime mais on ne distinguait que sa main qui sortait de la cabine. On a essayé de l'apaiser. On lui a dit qu'on allait appeler les secours, qu'il fallait qu'il tienne bon. Il gémissait. On lui a pris la main pour le réconforter mais, à un moment donné, sa main a lâché prise. Il est mort sous nos yeux. »

C'est le propriétaire de la pépinière qui a alerté les sapeurs-pompiers de Sérignan. Mais quand, le capitaine Taillefer et ses hommes sont arrivés sur place, il était déjà trop tard.Pourquoi, le camion s'est-il renversé ? Le chauffeur a-t-il donné un coup de volant pour éviter un chien ou une autre voiture ? S'est-il assoupi ? Les enquêteurs de la communauté de brigade de Valras devront le déterminer. Une enquête de voisinage a d'ailleurs été menée mais, pour l'heure, les résultats n'ont pas été communiqués.

« Ce matin (Ndlr : hier), j'étais avec lui à la centrale pour charger le béton, confiait un collègue de travail de la victime . Il ne m'avait pas l'air fatigué.
C'était un chauffeur expérimenté. Ça m'étonnerait qu'il ait été pris par sa toupie, il en avait l'habitude. Car il faut savoir que lorsque le béton est un peu dur, dans les virages, on est souvent déporté sur la droite ».On le constate, il existe encore beaucoup de zones d'ombres dans cette affaire.

Laurent VERMOREL
Midi Libre Édition du mercredi 16 avril 2008

mardi 15 avril 2008

Inflation aussi ... dans les panneaux de signalisation

De nouveaux panneaux vont apparaître le long des routes

(Relaxnews) - Plusieurs nouveaux panneaux de signalisation devraient bientôt faire leur apparition en bordure des routes françaises.

Ces nouveaux pictogrammes ont été publiés au Journal Officiel le 13 mars dernier, et un nouveau décret devrait préciser leur mise en oeuvre.

Parmi les nouveaux panneaux qui feront leur apparition le long des routes françaises, certains signaleront par exemple la présence d'une gare importante, d'un distributeur automatique de billets de banque, ou d'une plage.

D'autres, moins explicites, indiqueront la présence d'un parc ou d'un jardin ayant reçu le label "jardin remarquable" (deux demi-lunes blanches avec une petite base), d'un point d'accueil d'espace naturel protégé (fleur encerclée), ou d'un musée ayant reçu l'appellation "musée de France" (m encadré d'un trait interrompu).

Les autres nouveaux panneaux, plus concernant pour le code de la route, indiquent par exemple la présence d'une voie de bus ou de vélo à contresens sur une artère à sens unique pour les voitures, les risques sur une pente ou une descente en présence d'un camion, ou l'entrée d'un tunnel, impliquant qu'il y est interdit d'y faire demi-tour.
Par ailleurs, certains panneaux ont été revisités, comme le panneau de stationnement à durée limitée, qui affichera désormais un horodateur, et non plus un disque (CQFD).

Ces nouveaux panneaux devraient être installés dans quelques semaines et seront expliqués par un nouvel arrêté.

4 avril 2008

Ils recrutent des flèches !

PV : un handicapé victime d'une bourde

C'est une situation ubuesque que dénonce Daniel-Christian Kerbiriou, verbalisé à deux reprises par la police.

La première fois, Daniel Christian Kerbiriou n'a pas vraiment compris et a pensé qu'il avait été victime d'une erreur d'appréciation. Garé sur un emplacement handicapé devant la préfecture de région, à Limoges, cet homme de 77 ans invalide à 100 % a eu la surprise de voir qu'un procès verbal lui avait été dressé pour stationnement gênant sur emplacement réservé aux personnes handicapées. C'était le 5 mars dernier.
Une première donc, pour Daniel Christian Kerbiriou qui a immédiatement écrit à l'hôtel de police et saisi le médiateur de la République.

Devant la préfecture Le commissaire chargé du dossier lui a envoyé une lettre lui indiquant que son PV était logiquement classé sans suite. Preuve à l'appui, le septuagénaire lui avait envoyé le ticket de stationnement, la photo de son macaron qu'il a depuis les années 70, et une petite missive explicative.

La seconde fois, Daniel Christian Kerbiriou n'a pas vraiment apprécié. Ironie de l'histoire, il s'était de nouveau garé devant la préfecture ce jour là et avait rendez-vous avec le médiateur pour lui montrer que finalement, le premier PV avait été classé sans suite. « Quand je suis revenu à ma voiture et que j'ai vu encore un PV, j'ai cru à une blague. Et bien non, ils m'avaient refait le coup! » Comme la première fois, le macaron était bien visible et le fonctionnaire avait malgré tout dressé un PV. Le septuagénaire est illico retourné voir le médiateur, sérieusement agacé.

La Montagne 13 avril 2008
Franck Lagier

Encore plus de répression !!!!

Le camion polonais zigzague sur l'autoroute et percute les barrières

La scène se passait samedi soir sur l'autoroute A 9, peu avant le Boulou.

Un semi-remorque polonais sème la panique, le camion zigzague sur la route, roule sur deux bandes de circulation et percute même à deux reprises la barrière de sécurité. Un automobiliste qui n'a évité l'accident qu'en freinant en catastrophe finit par appeler les responsables des ASF.
Aussitôt, une camionnette est envoyée sur le tronçon pour suivre le chauffard en se mettant en protection. Le péage est en vue, mais le camion fou ralentit à peine, il finit sa course sur un atténuateur de vitesse, il tente bien de repartir, mais, enfin, s'arrête définitivement.

Trois fois la limited'alcool autorisée
Il est vrai qu'il ne pourrait franchir sans encombre la barrière du péage. Miraculeusement l'incroyable équipée n'a provoqué aucun autre accident.

Les gendarmes arrivent peu de temps plus tard et ne tardent pas comprendre l'origine du problème, le chauffeur, un Polonais de 33 ans, présente un taux d'alcoolémie de 1,28 gr par litre d'air expiré. Plus de trois fois la limite autorisée.

Hier, le routier comparaissait déjà devant le tribunal aidé par une interprète."En quinze ans de conduite, je n'ai jamais eu un accident, jamais je ne consomme de l'alcool quand je travaille. Je ne comprends pas ce qui m'a pris..."Le ministère public non plus d'ailleurs : "Un 38 tonnes chargé de 18 tonnes de plaques de béton dont le chauffeur est ivre. C'est une bombe lancée sur l'autoroute. J'en frémis".
Et de demander 1 an de prison ferme et deux ans d'interdiction de circuler sur les routes de France.
Le tribunal a été moins sévère et a prononcé une peine de quatre mois ferme, assortis d'une interdiction de conduire sur le territoire national durant une année.Le Procureur de la République a fait appel de la condamnation.

Midi Libre édition du 15 avril 2008
G. B.

Coco caca

Biocarburants : l'UE poursuit ses objectifs malgré les critiques

(Relaxnews) - L'Union européenne n'abandonnera pas ses projets en matière de biocarburants, et ce, malgré la multiplication des critiques ces derniers jours à l'encontre du carburant vert. Bruxelles s'est en effet engagée ce lundi à réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020 et imposer 10% de biocarburants dans les transports.

Les critiques à l'encontre des biocarburants s'étaient pourtant faites de plus en plus nombreuses et de plus en plus dures ces derniers jours face à la flambée des prix des matières premières et la multiplication des émeutes contre la faim dans des pays en développement.

De nombreux dirigeants politiques européens, dont l'Italien Romano Prodi, ont ainsi fait part de leurs préoccupations en réclamant que la production agricole à des fins alimentaires soit une priorité.Le rapporteur spécial des Nations Unies pour le droit à l'alimentation a même déclaré que la production massive de biocarburants est aujourd'hui "un crime contre l'humanité".

L'Agence européenne de l'Environnement, un organisme qui conseille l'UE sur les questions environnementales, a pour sa part recommandé le 11 avril dernier de suspendre les projets en matière de biocarburants.
Allant à l'encontre de ces critiques, Bruxelles s'est donc engagée à poursuivre ses objectifs de 10% d'incorporation des biocarburants au sein des transports de l'UE à l'horizon 2020. Le commissaire à l'Environnement Stavros Dimas a toutefois indiqué que des efforts seraient portés sur le développement des biocarburants de seconde génération.Les biocarburants sont aujourd'hui élaborés à partir d'alcool d'origine végétale obtenu à partir du maïs, du blé ou de la betterave.

Plusieurs études ont souligné le bilan énergétique médiocre des biocarburants. De plus, les cultures destinées à la production des biocarburants tendraient à remplacer les cultures alimentaires entraînant une raréfaction de certaines céréales de base, et donc une envolée des prix.
Les biocarburants de deuxième génération, en cours de développement, devraient incorporer des résidus agricoles et des déchets forestiers.
Mardi 15 avril 2008

Tombés sur la tête (série de faits divers)

Combaillaux
Le cycliste se blesse gravement à la tête

Un habitant de Saint-Clément- de-Rivière s'est grièvement blessé, dimanche, alors qu'il faisait du vélo sur le CD 127, à Combaillaux.Vers 16 h, dans une descente, en direction de Vailhauquès, il a perdu le contrôle de sa bicyclette, à hauteur du pont de la Rouquette. Il a alors percuté un platane, avant de violemment chuter sur la tête.
Les pompiers, alertés, l'ont transporté sur le terrain de football le plus proche et lui ont prodigué les premiers soins. Le cycliste, 65 ans, souffrant notamment d'un traumatisme crânien, a été évacué par l'hélicoptère du Samu vers les urgences de l'hôpital Lapeyronie où son état était déclaré comme « inquiétant ».
Midi Libre édition du mardi 15 avril 2008 Y.P.



Sans aucune raison, il tente par six fois de renverser un piéton

Surréaliste et terriblement trauma tisante est l'incroyable mésaventure narrée à un policier par un employé de Saint-Charles chargé d'aider les camionneurs à se positionner devant le quai de chargement.
Il explique que jeudi, vers 15 h 30, le conducteur d'une petite Citroën Visa s'arrête à sa hauteur et lui fait signe d'approcher "T'es pas Sénégalais, toi", lui demande-t-il d'une manière d'autant plus étrange que l'employé est d'origine maghrébine. De toute façon, il n'a pas le temps de répondre, il est agoni d'injures racistes. Et c'est là que la situation devient absolument invraisemblable.
La petite voiture, explique le plaignant, se met à le poursuivre et, à six reprises, le conducteur fait mine de vouloir l'écraser. L'employé doit escalader des enrochements pour échapper à l'automobiliste.



Lorsque la police arrive sur les lieux, la Visa prend la fuite, elle percute au passage une Peugeot 206 mais reprend son accélération. Elle sera finalement bloquée dans une voie sans issue près de la route de Prades. Hier, devant le tribunal correctionnel, le conducteur avait retrouvé ses esprits. "Je ne cherche pas à fuir mes responsabilités, Monsieur le président mais, sincèrement, je ne me souviens de rien. L'alcool me rend..."Hé oui, lors de son interpellation, il avait 1,11 gramme d'alcool par litres d'air expiré. Conduite en état d'ivresse, violences volontaires avec arme par destination, insultes racistes, refus d'obtempérer et, pour couronner le tout, conduite d'un véhicule non assuré ! Le procureur demande 18 mois de prison dont 6 avec sursis. Il boit depuis l'âge de... 5 ans



Si la défense assurée par Me Benedetti est difficile, l'avocate n'en a pas moins des arguments : son client est victime d'un alcoolisme familial, il a commencé à boire à l'âge de 5 ans ! Il a conscience de son problème est se fait d'ailleurs soigner. Quant aux injures, elles sont sans doute réelles mais pas racistes, son client a d'ailleurs une grand-mère de race noire. "Et puis, les faits se sont-ils vraiment déroulés comme on les a décrits ? Il n'y a aucun témoin de la scène..." Le tribunal a en tout cas estimé le prévenu coupable et l'a condamné à six mois de prison.

Midi Libre édition du mardi 15 avril 2008 G.B.


Course poursuite pour une priorité refusée

Au volant les caractères se révèlent et souvent de la pire des manières, on ne le constate que trop souvent. Samedi, un conducteur qui circulait à Saint-Estève en a une fois de plus fait la triste démonstration. Alors qu'il engage sa Honda dans un rond point, une Peugeot 307 lui grille sa priorité et continue sa route.
Furieux, il décide alors, sans se poser d'autre question, de la prendre en chasse, indiquant clairement sa hargne avec quelques gestes sans équivoque. La Honda réussit d'ailleurs à se porter aux côtés de la Peugeot, mais l'autre automobiliste ne semble pas vraiment impressionné. Pour montrer qu'il ne compte pas se laisser faire, il exhibe derrière sa vitre une impressionnante arme de poing.
Du coup, la Honda accélère, mais ce n'est que pour mieux préparer la suite des événements. Le conducteur stoppe son véhicule au giratoire suivant et fait signe à son "ennemi" de s'arrêter. Sans résultat, puisque celui-ci continue son chemin.
Du coup, la poursuite reprend. La Honda tamponne la Peugeot par l'arrière.


Cette fois, le jeu devient très dangereux. L'homme au pistolet prend la direction de la gendarmerie, quitte sa voiture et va expliquer ce qui vient de lui arriver. Dans la Honda, on décide de s'en tenir là, mais l'alerte est donnée et une demi-heure plus tard, l'automobiliste incriminé est retrouvé et placé en garde à vue. Une histoire qui n'est pourtant pas totalement terminée puisqu'elle trouvera son épilogue prochainement devant le tribunal correctionnel où les deux conducteurs s'expliqueront une dernière fois.

Midi Libre édition du 15 avril 2008
G. B.


Béziers
Arrestation musclée après un contrôle qui dégénère



Le contrôle de police , dimanche soir, rue des Casernes, aurait très bien pu se passer. Ce n'a pas été le cas.A la nuit tombée, les hommes du commissariat constatent en effet qu'une Renault 19 s'engage dans la rue tous feux éteints. Ce qui les incite à procéder à une vérification des documents afférant à la conduite.


Le conducteur s'exécute et le passager, Kamel, qui est en fait le propriétaire du véhicule, prend la mouche. Il descend de la voiture et oppose une vive réaction aux policiers : « Vous leur avez dit qu'ils n'avaient pas à vous contrôler devant chez vous puisque vous habitez tout près » , interroge le juge Grimaldi lors de l'audience en comparution immédiate d'hier.


Aux côtés de Kamel, Nabil, son cousin, est également poursuivi. On lui reproche d'être arrivé au moment du contrôle et d'avoir mis son grain de sel. Invectives, injures, coups (de part et d'autre ?)... Bref, le contrôle tourne au vinaigre et les deux cousins sont conduits au poste. « Si vous n'aviez rien dit, tout se serait bien passé » , insiste le président du tribunal faisant état des « contusions aux côtes, au dos et au genou » de deux policiers.


Les prévenus parlent, eux, de l'agressivité des fonctionnaires : « J'ai donné peut-être un coup de pied à un policier mais c'est quand j'étais à terre : c'est involontaire » , note Nabil.Si le procureur de la République requiert trois à quatre mois d'emprisonnement ferme, la défense dénonce « une enquête bâclée. Le conducteur du véhicule n'a même pas été entendu. Pourquoi ? Kamel a le bras en écharpe à la suite d'un accident de moto. Je me demande comment il aurait pu donner des coups de pied à hauteur d'homme sans perdre l'équilibre ! Ils n'ont pas de condamnation à leur casier » .

Le tribunal a finalement condamné les deux cousins à 15 jours d'emprisonnement avec sursis.

Midi Libre édition du 15 avril 2008