dimanche 22 juin 2008

Vite, une idée, une idée, n’importe laquelle….

Le carburant s'envole, le gouvernement cogite
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Les prix de l'essence et du fioul battent tous les records. François Fillon demande l'avis des partenaires sociaux sur son projet d'aide.
Jusqu'où vont-ils monter ? Chaque jour apporte son lot de records. Selon l'Ufip (Union française de l'industrie pétrolière), le litre de super sans plomb 95 se vendait, en moyenne, 1,4935 €, la semaine dernière. Autant dire 1,50 €. Et le gazole autour de 1,45 €. Quant au fioul, il a franchi le seuil de 1 € à 1,031.
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Comment faire ?
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Cette flambée à la pompe est liée à celle des cours du pétrole. Lundi, le baril frôlait les 140 dollars à New York. Il s'échangeait, hier, autour de 134 € en Asie. Circonstance aggravante, « l'effet amortisseur de l'euro a disparu », explique le délégué général de l'Ufip. Les carburants sont achetés en dollars et vendus en euros, mais la valeur de l'euro par rapport au dollar « s'est stabilisée à un plafond depuis mars-avril ». Alors que, dans le même temps, le prix du brut a augmenté de 30 %.
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Comment soulager le porte-monnaie des plus modestes ? De tous ceux qui n'ont pas d'autre choix que de prendre leur voiture pour aller au boulot ? François Fillon a promis, jeudi, une « aide directe » au trajet domicile-travail, « inscrite sur la feuille de paie et financée par l'employeur avec l'aide de l'État ». Pour préciser ce dispositif, le Premier ministre a écrit, hier, aux syndicats et aux organisations patronales. Il sollicite leurs « préconisations (...) d'ici au 15 septembre ». Dominique Bussereau a demandé, lui, un « geste » des sociétés d'autoroute pour les tarifs des péages (oh putain le rapport ! Trop fort le sectaire, ah merde, le secrétaire…). Le secrétaire d'État aux Transports pense que « toutes les solutions sont possibles ». Et entend, par exemple, relancer « ces bons vieux réseaux d'autocars » en milieu rural. Ouais, et le foutre à la porte, voilà une solution envisageable et tout à fait possible.
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Avis plus nuancé à Bruxelles. Les dirigeants européens, qui se réuniront jeudi et vendredi, ne sont pas opposés à des mesures de court terme en faveur des plus démunis. Ils refusent, en revanche, des mesures fiscales plus généralisées. Car elles ralentissent, selon eux, le lancement de politiques plus économes en énergie. Et ta sœur connard ?
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En attendant, les manifestations de mauvaise humeur se poursuivent. Plusieurs centaines d'ambulanciers privés stationnaient encore, hier matin, devant le ministère de la Santé. Les taxis parisiens n'étaient pas en reste entre les aéroports et le ministère des Finances. Et le mouvement n'épargne pas nos voisins. Taxis, poids lourds et tracteurs menacent de paralyser Bruxelles aujourd'hui. Et Les routiers finlandais ont prévu une opération escargot jeudi.
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mercredi 18 juin 2008
midi libre