L'incendie de deux radars signé "Crav"
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Deux radars automatiques ont été entièrement détruits par les flammes, dans la nuit de mercredi à jeudi, sur les coups de 3 h 30, à hauteur de Peyriac-de-Mer pour l'un, entre Narbonne et Gruissan pour l'autre.
Les deux attentats, commis à quelques minutes d'intervalle à peine, seraient l'oeuvre du Crav (Comité régional d'action viticole), si l'on en croit les signatures laissées à la peinture blanche sur les cibles visées, mais aussi sur les panneaux de signalisation et sur le bitume .
La semaine dernière déjà, un concentrateur de réseaux SFR avait été très sérieusement endommagé à Narbonne, privant 20 000 usagers de téléphone portable pendant plus de 24 heures. Le processus utilisé était sensiblement le même : point d'engin explosif mais des pneus enflammés pour détériorer la structure.
Il est vrai que ce ne sont pas les méthodes habituelles des comités d'action viticole. Reste que les similitudes sont frappantes tout de même. Et, comme jeudi dernier, les attentats précèdent de peu la venue d'un représentant de l'État. Après Michel Barnier, ministre de l'Agriculture et de la Pêche à Carcassonne, c'est Rachida Dati, ministre de la Justice, qui est en effet attendue aujourd'hui à Narbonne, pour l'inauguration de la Cité judiciaire... Quel intérêt ?
Le préfet de l'Aude, Gérard Lemaire, a vivement réagi à ces attentats, affirmant : « Cela ne nous fera pas reculer. Six autres radars vont être implantés en bordure des routes audoises dans les mois qui viennent (...). A aucun moment, ce type d'actions aberrantes, irresponsables, ne peut être accepté, y compris par les responsables du monde vigneron. Les auteurs de ces actes, qui ne feront pas avancer d'un iota le problème, se mettent en marge de la société. » Fermez le ban.
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Gérard CATHALA
Deux radars automatiques ont été entièrement détruits par les flammes, dans la nuit de mercredi à jeudi, sur les coups de 3 h 30, à hauteur de Peyriac-de-Mer pour l'un, entre Narbonne et Gruissan pour l'autre.
Les deux attentats, commis à quelques minutes d'intervalle à peine, seraient l'oeuvre du Crav (Comité régional d'action viticole), si l'on en croit les signatures laissées à la peinture blanche sur les cibles visées, mais aussi sur les panneaux de signalisation et sur le bitume .
La semaine dernière déjà, un concentrateur de réseaux SFR avait été très sérieusement endommagé à Narbonne, privant 20 000 usagers de téléphone portable pendant plus de 24 heures. Le processus utilisé était sensiblement le même : point d'engin explosif mais des pneus enflammés pour détériorer la structure.
Il est vrai que ce ne sont pas les méthodes habituelles des comités d'action viticole. Reste que les similitudes sont frappantes tout de même. Et, comme jeudi dernier, les attentats précèdent de peu la venue d'un représentant de l'État. Après Michel Barnier, ministre de l'Agriculture et de la Pêche à Carcassonne, c'est Rachida Dati, ministre de la Justice, qui est en effet attendue aujourd'hui à Narbonne, pour l'inauguration de la Cité judiciaire... Quel intérêt ?
Le préfet de l'Aude, Gérard Lemaire, a vivement réagi à ces attentats, affirmant : « Cela ne nous fera pas reculer. Six autres radars vont être implantés en bordure des routes audoises dans les mois qui viennent (...). A aucun moment, ce type d'actions aberrantes, irresponsables, ne peut être accepté, y compris par les responsables du monde vigneron. Les auteurs de ces actes, qui ne feront pas avancer d'un iota le problème, se mettent en marge de la société. » Fermez le ban.
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Gérard CATHALA
Édition du vendredi 13 juin 2008
Midi Libre
