L'assurance veut sensibiliser les seniors
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Si l'on tient compte du nombre de kilomètres parcourus, les plus de 60 ans sont autant impliqués dans les accidents de la circulation que la tranche 18-24 ans. Le vieillissement de la population et, partant, l'augmentation du nombre de conducteurs âgés, voire très âgés, sur les routes incitent les compagnies d'assurance et les mutuelles à sensibiliser le public senior, supposé plus vulnérable que les jeunes, aux risques encourus.
« Les accidents qui impliquent les seniors sont importants par leur nombre, leur fréquence, plus que par leur coût. Il n'y a pas véritablement d'enjeu financier derrière notre démarche, mais bel et bien une volonté de prévention », assure le responsable départemental de la Maif, Maurice Barthélémy. L'assureur animait hier au Créa une réunion d'information à l'intention des conducteurs âgés de plus de 60 ans issus de son fichier professionnel. Au-delà des conséquences du vieillissement et des différentes typologies d'accidents concernant ce public spécifique, les délégués Maif leur ont longuement exposé les consignes à suivre pour remplir au mieux le constat amiable européen, « dans l'intérêt du sociétaire et de la mutuelle ». « 10 % des gens conduisent sans permis et autant sans assurance. Il est primordial de relever les indi cations de la carte verte et du permis du tiers impliqué dans l'accident », a notamment prévenu l'assureur.
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« On ne veut surtout pas contraindre les gens à quoi que ce soit, mais plutôt les inciter à adapter leurs comportements, à évaluer leur état physique et physiologique, insiste M. Barthélémy. On leur dit également que la conduite peut être remplacée, au quotidien, par d'autres types de déplacement, en faisant appel à la famille, aux amis ou même à des professionnels, même si l'on a bien conscience qu'en milieu rural ou isolé, il est très difficile de se passer de la voiture. »
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Ce qui est étrange c'est qu'on met tout sur la vitesse et les deux-roues.
Depuis le temps qu'on dénonce sans relâche les errements des experts autoproclamés et maîtres es-totalitarisme.
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Hugues CAYRADE
Midi Libre
Édition du jeudi 26 juin 2008
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Si l'on tient compte du nombre de kilomètres parcourus, les plus de 60 ans sont autant impliqués dans les accidents de la circulation que la tranche 18-24 ans. Le vieillissement de la population et, partant, l'augmentation du nombre de conducteurs âgés, voire très âgés, sur les routes incitent les compagnies d'assurance et les mutuelles à sensibiliser le public senior, supposé plus vulnérable que les jeunes, aux risques encourus.
« Les accidents qui impliquent les seniors sont importants par leur nombre, leur fréquence, plus que par leur coût. Il n'y a pas véritablement d'enjeu financier derrière notre démarche, mais bel et bien une volonté de prévention », assure le responsable départemental de la Maif, Maurice Barthélémy. L'assureur animait hier au Créa une réunion d'information à l'intention des conducteurs âgés de plus de 60 ans issus de son fichier professionnel. Au-delà des conséquences du vieillissement et des différentes typologies d'accidents concernant ce public spécifique, les délégués Maif leur ont longuement exposé les consignes à suivre pour remplir au mieux le constat amiable européen, « dans l'intérêt du sociétaire et de la mutuelle ». « 10 % des gens conduisent sans permis et autant sans assurance. Il est primordial de relever les indi cations de la carte verte et du permis du tiers impliqué dans l'accident », a notamment prévenu l'assureur.
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« On ne veut surtout pas contraindre les gens à quoi que ce soit, mais plutôt les inciter à adapter leurs comportements, à évaluer leur état physique et physiologique, insiste M. Barthélémy. On leur dit également que la conduite peut être remplacée, au quotidien, par d'autres types de déplacement, en faisant appel à la famille, aux amis ou même à des professionnels, même si l'on a bien conscience qu'en milieu rural ou isolé, il est très difficile de se passer de la voiture. »
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Ce qui est étrange c'est qu'on met tout sur la vitesse et les deux-roues.
Depuis le temps qu'on dénonce sans relâche les errements des experts autoproclamés et maîtres es-totalitarisme.
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Hugues CAYRADE
Midi Libre
Édition du jeudi 26 juin 2008
