Un CRS bourré de coke
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Lors de son arrestation, le CRS portait sur lui un maillot de bain de femme. Un une-pièce sous lequel il cachait de la cocaïne. Interpellé en juillet 2007 à l'aéroport de Pointe-à-Pitre, Bertrand B., 44 ans, affecté à la compagnie de Vélizy-Villacoublay, dont il était chargé du budget, doit prochainement être jugé pour « trafic illicite de stupéfiants ». Le CRS était arrivé à Pointe-à-Pitre la veille de son arrestation, accompagné de sa femme, hôtesse de l'air à Air France. Selon lui,
il s'agissait seulement de son troisième voyage en Guadeloupe.
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Après avoir « sonné » sous les portiques de sécurité de la zone d'embarquement, le CRS a montré sa carte de policier : « Je suis collègue », a-t-il lancé, le visage couvert de sueur. Peine perdue : le « pied-nickelé », qui s'était recouvert de crème pharmaceutique pour leurrer le chien douanier, a finalement été conduit dans une pièce isolée pour une fouille approfondie. Endroit d'où il est parvenu à s'enfuir avant d'être retrouvé blotti derrière les rayons d'une parfumerie, avec 2 kilos de cocaïne à ses pieds. Pris de remords ou bien rattrapé par son métier, le passeur présumé a ensuite largement contribué à l'enquête en donnant les noms de ses prétendus complices puis en proposant de leur tendre un piège. Contrôlé positif à la cocaïne, le CRS a été incarcéré à Pointe-à-Pitre durant quatre mois avant d'être relâché
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Jean-Michel Decugis
9/06/2008 N°1866 Le Point
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Lors de son arrestation, le CRS portait sur lui un maillot de bain de femme. Un une-pièce sous lequel il cachait de la cocaïne. Interpellé en juillet 2007 à l'aéroport de Pointe-à-Pitre, Bertrand B., 44 ans, affecté à la compagnie de Vélizy-Villacoublay, dont il était chargé du budget, doit prochainement être jugé pour « trafic illicite de stupéfiants ». Le CRS était arrivé à Pointe-à-Pitre la veille de son arrestation, accompagné de sa femme, hôtesse de l'air à Air France. Selon lui,
il s'agissait seulement de son troisième voyage en Guadeloupe.xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx
Après avoir « sonné » sous les portiques de sécurité de la zone d'embarquement, le CRS a montré sa carte de policier : « Je suis collègue », a-t-il lancé, le visage couvert de sueur. Peine perdue : le « pied-nickelé », qui s'était recouvert de crème pharmaceutique pour leurrer le chien douanier, a finalement été conduit dans une pièce isolée pour une fouille approfondie. Endroit d'où il est parvenu à s'enfuir avant d'être retrouvé blotti derrière les rayons d'une parfumerie, avec 2 kilos de cocaïne à ses pieds. Pris de remords ou bien rattrapé par son métier, le passeur présumé a ensuite largement contribué à l'enquête en donnant les noms de ses prétendus complices puis en proposant de leur tendre un piège. Contrôlé positif à la cocaïne, le CRS a été incarcéré à Pointe-à-Pitre durant quatre mois avant d'être relâché
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Jean-Michel Decugis
9/06/2008 N°1866 Le Point
