A 3 g, il renverse le gendarme
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Le bras en écharpe pour cause de clavicule cassée, chauve, moustachu et visage rosé, Thierry, 43 ans, ne s'explique pas. « Là, j'ai craqué, je ne sais pas pourquoi. Je buvais pas depuis six mois mais là, je me suis dit : "Tiens, je vais boire un coup". J'ai acheté une bouteille et ça s'est envenimé », raconte-t-il au tribunal qui le jugeait, lundi, en comparution immédiate.
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Le bras en écharpe pour cause de clavicule cassée, chauve, moustachu et visage rosé, Thierry, 43 ans, ne s'explique pas. « Là, j'ai craqué, je ne sais pas pourquoi. Je buvais pas depuis six mois mais là, je me suis dit : "Tiens, je vais boire un coup". J'ai acheté une bouteille et ça s'est envenimé », raconte-t-il au tribunal qui le jugeait, lundi, en comparution immédiate.
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L'histoire, il ne s'en souvient pas. Ou à peine : « Je sais qu'il y a eu une course-poursuite. Après, j'ai plus aucune notion, je me suis réveillé à l'hôpital. » Alors c'est un motard de la gendarmerie, partie civile, qui est venu raconter à la barre cet épique samedi 31 mai. En service à Villeneuve-lès-Maguelone, il a voulu contrôler le chaudronnier qui arrivait sur sa mobylette. Celui-ci, complètement saoul - il a ensuite été dépisté à 2,97 g d'alcool dans le sang ! - ne l'a pas vu et a continué sa route comme si de rien n'était.
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« Je lui ai fait signe, j'ai crié, il ne s'est pas arrêté », raconte le gendarme. Le motard part à sa poursuite sur 2 km, jusqu'au rond-point de l'Arnel. Il le double une fois, deux fois, trois fois, sans réussir à le stopper. Jusqu'à ce que le prévenu le pousse de la main et que les deux motos tombent au sol... Seul Thierry a été blessé. (tiens tiens étrange...) « Je m'aperçois maintenant de la gravité, c'est la connerie de trop », dit celui qui reconnaît boire jusqu'à un litre de whisky par jour... Mais le procureur, comme son avocat, a estimé qu'il avait surtout besoin de soins, lui qui n'avait jamais fait parler de lui auparavant. Le tribunal a suivi en le condamnant à six mois de prison avec sursis, interdiction de conduire des engins à moteur, assortie de ce conseil : « On ne peut pas l'interdire mais le vélo, c'est aussi déconseillé. Saoul sur un vélo, c'est dangereux. »
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Y. P.
Édition du mercredi 4 juin 2008
L'histoire, il ne s'en souvient pas. Ou à peine : « Je sais qu'il y a eu une course-poursuite. Après, j'ai plus aucune notion, je me suis réveillé à l'hôpital. » Alors c'est un motard de la gendarmerie, partie civile, qui est venu raconter à la barre cet épique samedi 31 mai. En service à Villeneuve-lès-Maguelone, il a voulu contrôler le chaudronnier qui arrivait sur sa mobylette. Celui-ci, complètement saoul - il a ensuite été dépisté à 2,97 g d'alcool dans le sang ! - ne l'a pas vu et a continué sa route comme si de rien n'était.
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« Je lui ai fait signe, j'ai crié, il ne s'est pas arrêté », raconte le gendarme. Le motard part à sa poursuite sur 2 km, jusqu'au rond-point de l'Arnel. Il le double une fois, deux fois, trois fois, sans réussir à le stopper. Jusqu'à ce que le prévenu le pousse de la main et que les deux motos tombent au sol... Seul Thierry a été blessé. (tiens tiens étrange...) « Je m'aperçois maintenant de la gravité, c'est la connerie de trop », dit celui qui reconnaît boire jusqu'à un litre de whisky par jour... Mais le procureur, comme son avocat, a estimé qu'il avait surtout besoin de soins, lui qui n'avait jamais fait parler de lui auparavant. Le tribunal a suivi en le condamnant à six mois de prison avec sursis, interdiction de conduire des engins à moteur, assortie de ce conseil : « On ne peut pas l'interdire mais le vélo, c'est aussi déconseillé. Saoul sur un vélo, c'est dangereux. »
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Y. P.
Édition du mercredi 4 juin 2008
Midi Libre
