Effet de serre : diminuer les pets de vaches
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Leurs flatulences produisent de 16 à 20 % des émissions de méthane dans le monde. Sanders affirme pouvoir les réduire avec un nouvel aliment.
« Savez vous que le transport aérien émet moins de gaz carbonique que le cheptel de vaches de la planète ? » L'argument récemment avancé par des compagnies aériennes a hérissé le poil de plus d'un éleveur. D'autant plus qu'Eurostar l'a repris peu après.
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Les protecteurs de l'environnement accusent les paisibles ruminants d'accélérer le réchauffement de la planète à cause de leurs flatulences. En France, pays d'élevage par excellence, ils produisent 7,6 % des gaz à effet de serre avec leurs fermentations digestives et leurs bouses.
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Sanders France, spécialiste de la nutrition animale, s'est attaqué au problème. Dans sa ferme expérimentale de Sourches, dans la Sarthe, la filiale du groupe Glon a mis au point des formules d'aliments avec des matières grasses capables de réguler les micro-organismes responsables de la production de méthane dans le rumen. « Ces matières grasses spécifiques, de type insaturées, sont issues principalement du colza, du soja, du lin, du tournesol, explique Sanders.
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Avec ce nouveau régime alimentaire, les cinquante vaches laitières de Sourches et les quarante-neuf génisses rejettent moins de méthane. « Onze grammes par litre de lait contre 19 grammes en moyenne pour les élevages laitiers du Grand Ouest, affirme Sanders. Le fabricant avance même « que si tous ces élevages laitiers fonctionnaient comme celui de Sourches, les rejets digestifs de méthane seraient réduits de plus de 40 % par an, soit moins 82 000 tonnes ». L'apport de ces bonnes matières grasses a un coût. « de 25 à 40 centimes d'euro selon le niveau de production. » Il représente, selon Sanders, « 5 € par 1000 litres, soit environ 1,5 % du prix de vente du lait ».
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Pour autant, à terme tous les bovins français ne sont pas « condamnés » à adopter ce régime. Des chercheurs travaillent à créer des variétés d'herbe qui auraient les mêmes effets que ces aliments complémentaires. Les prairies pourraient alors continuer à jouer un rôle utile aussi vis-à-vis de la qualité de l'eau.
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Les autres bouffons qui nous emmerdent avec leur grenelle de l’environnement. Buttons les vaches pour qu’elles ne dégazent plus et diminuer l’effet de serre. Il y a un trou dans l’ozone, nous les trous du culs sont dans les ministères.
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Gwénaël DEMONT.
Ouest France
vendredi 20 juin 2008
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Leurs flatulences produisent de 16 à 20 % des émissions de méthane dans le monde. Sanders affirme pouvoir les réduire avec un nouvel aliment.
« Savez vous que le transport aérien émet moins de gaz carbonique que le cheptel de vaches de la planète ? » L'argument récemment avancé par des compagnies aériennes a hérissé le poil de plus d'un éleveur. D'autant plus qu'Eurostar l'a repris peu après.
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Les protecteurs de l'environnement accusent les paisibles ruminants d'accélérer le réchauffement de la planète à cause de leurs flatulences. En France, pays d'élevage par excellence, ils produisent 7,6 % des gaz à effet de serre avec leurs fermentations digestives et leurs bouses.
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Sanders France, spécialiste de la nutrition animale, s'est attaqué au problème. Dans sa ferme expérimentale de Sourches, dans la Sarthe, la filiale du groupe Glon a mis au point des formules d'aliments avec des matières grasses capables de réguler les micro-organismes responsables de la production de méthane dans le rumen. « Ces matières grasses spécifiques, de type insaturées, sont issues principalement du colza, du soja, du lin, du tournesol, explique Sanders.
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Avec ce nouveau régime alimentaire, les cinquante vaches laitières de Sourches et les quarante-neuf génisses rejettent moins de méthane. « Onze grammes par litre de lait contre 19 grammes en moyenne pour les élevages laitiers du Grand Ouest, affirme Sanders. Le fabricant avance même « que si tous ces élevages laitiers fonctionnaient comme celui de Sourches, les rejets digestifs de méthane seraient réduits de plus de 40 % par an, soit moins 82 000 tonnes ». L'apport de ces bonnes matières grasses a un coût. « de 25 à 40 centimes d'euro selon le niveau de production. » Il représente, selon Sanders, « 5 € par 1000 litres, soit environ 1,5 % du prix de vente du lait ».
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Pour autant, à terme tous les bovins français ne sont pas « condamnés » à adopter ce régime. Des chercheurs travaillent à créer des variétés d'herbe qui auraient les mêmes effets que ces aliments complémentaires. Les prairies pourraient alors continuer à jouer un rôle utile aussi vis-à-vis de la qualité de l'eau.
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Les autres bouffons qui nous emmerdent avec leur grenelle de l’environnement. Buttons les vaches pour qu’elles ne dégazent plus et diminuer l’effet de serre. Il y a un trou dans l’ozone, nous les trous du culs sont dans les ministères.
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Gwénaël DEMONT.
Ouest France
vendredi 20 juin 2008
