L'alcool au volant moins dépisté
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LES ROUTES ont été un peu moins meurtrières l'année dernière, alors même que le nombre de contrôles d'alcoolémie a lui aussi chuté ! Selon un bilan définitif, présenté hier par l'Observatoire interministériel de sécurité routière (Onisr), 4 620 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la circulation en 2007 en France métropolitaine, soit une légère baisse de 1,9 % par rapport à 2006 (4 709 décédés). Dans le même temps, le nombre d'accidents corporels est en hausse (+ 1,03 %), comme celui des blessés légers (+ 4,43 %).
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L'alcool ennemi public numéro 1. L'alcool, devenu la première cause d'accident de la route en 2006 devant la vitesse, confirme sa première place en 2007, directement responsable de 1 031 décès et de 4 790 blessés. « L'alcoolémie moyenne relevée chez les conducteurs impliqués dans un accident corporel est de 1,6 g par litre de sang, s'inquiète Cécile Petit, déléguée interministérielle à la Sécurité routière. Nous avons toujours en France un réel problème avec l'alcool. » Curieusement, le front de la lutte contre l'alcool au volant est en berne : le nombre de contrôles d'alcoolémie réalisés à titre préventif par les forces de l'ordre sur le bord de la route affiche une baisse de 1,3 % l'année dernière.
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En 2007, gendarmes et policiers ont réalisé 8,9 millions de dépistages, soit 120 000 de moins qu'en 2006 ! Le ciblage de ces contrôles, en fonction du jour, de l'heure et du lieu de l'opération est également en cause, puisque seuls 254 000 des dépistages « au hasard » se sont révélés positifs.
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Pourquoi les chiffres stagnent-ils ? Même si le bilan 2007 correspond à la sixième année de baisse consécutive, l'Onisr note « un net ralentissement de la baisse des tués », en comparaison avec les cinq années qui viennent de s'achever (- 10,7 % par an en moyenne). « La situation n'est pas acceptable et il nous reste encore beaucoup à faire », reconnaît Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie en charge des Transports et de la Sécurité routière. « Les radars automatiques font désormais partie du paysage et les automobilistes se sont habitués à ralentir à leur approche, regrette Vincent Julé, vice-président de l'association Victime et citoyens. Depuis un an, la sécurité routière n'est plus une priorité du gouvernement et on retombe dans une zone de paliers, avec des mois en hausse qui succèdent à d'autres en baisse. Si le gouvernement veut tenir son objectif, passer sous la barre des 3 000 morts par an, il faut impérativement prendre de nouvelles mesures répressives fortes. »
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Les jeunes et les motards les plus touchés. Les jeunes paient toujours un tribut important sur les routes : si ceux de la tranche d'âge 18-24 ans voient le nombre de tués sur les routes diminuer (- 5,4 %), les enfants de moins de 14 ans sont particulièrement touchés avec + 25,2 % de tués l'an dernier. Les motards, qui ne représentent que 1,1 % du trafic, constituent 18 % des personnes tuées dans des accidents de la circulation, un chiffre en hausse de près de 8 % en 2007.
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Qu’importe les causes, faut toujours emmerder les usagers et montrer qu’on est utile à la société. Fuck you bastards !!!
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Aymeric Renou
Le Parisien , jeudi 19 juin 2008
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LES ROUTES ont été un peu moins meurtrières l'année dernière, alors même que le nombre de contrôles d'alcoolémie a lui aussi chuté ! Selon un bilan définitif, présenté hier par l'Observatoire interministériel de sécurité routière (Onisr), 4 620 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la circulation en 2007 en France métropolitaine, soit une légère baisse de 1,9 % par rapport à 2006 (4 709 décédés). Dans le même temps, le nombre d'accidents corporels est en hausse (+ 1,03 %), comme celui des blessés légers (+ 4,43 %).
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L'alcool ennemi public numéro 1. L'alcool, devenu la première cause d'accident de la route en 2006 devant la vitesse, confirme sa première place en 2007, directement responsable de 1 031 décès et de 4 790 blessés. « L'alcoolémie moyenne relevée chez les conducteurs impliqués dans un accident corporel est de 1,6 g par litre de sang, s'inquiète Cécile Petit, déléguée interministérielle à la Sécurité routière. Nous avons toujours en France un réel problème avec l'alcool. » Curieusement, le front de la lutte contre l'alcool au volant est en berne : le nombre de contrôles d'alcoolémie réalisés à titre préventif par les forces de l'ordre sur le bord de la route affiche une baisse de 1,3 % l'année dernière.
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En 2007, gendarmes et policiers ont réalisé 8,9 millions de dépistages, soit 120 000 de moins qu'en 2006 ! Le ciblage de ces contrôles, en fonction du jour, de l'heure et du lieu de l'opération est également en cause, puisque seuls 254 000 des dépistages « au hasard » se sont révélés positifs.
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Pourquoi les chiffres stagnent-ils ? Même si le bilan 2007 correspond à la sixième année de baisse consécutive, l'Onisr note « un net ralentissement de la baisse des tués », en comparaison avec les cinq années qui viennent de s'achever (- 10,7 % par an en moyenne). « La situation n'est pas acceptable et il nous reste encore beaucoup à faire », reconnaît Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie en charge des Transports et de la Sécurité routière. « Les radars automatiques font désormais partie du paysage et les automobilistes se sont habitués à ralentir à leur approche, regrette Vincent Julé, vice-président de l'association Victime et citoyens. Depuis un an, la sécurité routière n'est plus une priorité du gouvernement et on retombe dans une zone de paliers, avec des mois en hausse qui succèdent à d'autres en baisse. Si le gouvernement veut tenir son objectif, passer sous la barre des 3 000 morts par an, il faut impérativement prendre de nouvelles mesures répressives fortes. »
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Les jeunes et les motards les plus touchés. Les jeunes paient toujours un tribut important sur les routes : si ceux de la tranche d'âge 18-24 ans voient le nombre de tués sur les routes diminuer (- 5,4 %), les enfants de moins de 14 ans sont particulièrement touchés avec + 25,2 % de tués l'an dernier. Les motards, qui ne représentent que 1,1 % du trafic, constituent 18 % des personnes tuées dans des accidents de la circulation, un chiffre en hausse de près de 8 % en 2007.
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Qu’importe les causes, faut toujours emmerder les usagers et montrer qu’on est utile à la société. Fuck you bastards !!!
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Aymeric Renou
Le Parisien , jeudi 19 juin 2008
