La Police nationale soutient le "10° " de l'Inra
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Les chercheurs de Pech Rouge ont mis au point un procédé de désalcoolisation du vinLa nouvelle a surpris Jean- Louis Escudier en premier chef. Le directeur de recherche de l'Inra de Pech Rouge a accueilli avec d'autant plus de chaleur la proposition de partenariat de la police nationale faite par ses représentants du commissariat narbonnais.
Cett
e démarche apparaît étonnante à l'heure où le vin est mis à l'index au même titre que les alcools, notamment en matière de prévention routière.
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« En fait, nous voulons agir pour l'intérêt général et surtout celui des plus jeunes qu'on voudrait mener à consommer un produit naturel, sain, du terroir, au degré d'alcool peu élevé et aux effets très mesurés » , explique le capitaine Bernard Subreville qui intervenait, il y a peu, à la Cité de la Vigne et du Vin de Gruissan, comme délégué régional de la mutuelle amicale des cadres de la police nationale et des réalisations sociales.
Son collègue du commissariat narbonnais, Philippe Escande, chargé de la communication, précise tout de même : « Pour une consommation de ce vin très léger, mais avec modération bien sûr » . Tous deux estiment que les recherches menées par l'équipe de Jean-Louis Escudier à l'Inra constituent une solution possible, à opposer à la mode de la "biture express" à l'anglo-saxonne, particulièrement lourde de violence générée. Le schéma de consommation n'est certes pas le même, le côté convivial d'un repas accompagné de vin n'ayant que peu de choses en commun avec l'alcoolisation extrême comme moyen de "défonce".
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« C'est une réalité que l'on peut renverser en discutant avec les jeunes, sans discours moralisateur » , estime Philippe Escande, fort de son expérience d'interventions dans les collèges et lycées.
« Et évoquer le jus de raisin peu sucré de l'Inra avec les collégiens peut se compléter par une allusion aux Dix de Pech Rouge ou au "Merlot sans alcool" avec les lycéens » . Avec l'espoir de réconcilier les jeunes avec leur culture, en réduisant ainsi les risques de violence, routière ou autre.
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Mais le message s'adresse aussi aux adultes : « Deux verres de Dix bus à table vous situent en-dessous des limites autorisées pour prendre le volant » . Ils ont fait le test ! (mais eux seront au-dessus de tout soupçon. C'est ça faire partie de la milice d'Etat!)
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Édition du jeudi 10 juillet 2008
Midi Libre
Ch. V.
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Les chercheurs de Pech Rouge ont mis au point un procédé de désalcoolisation du vinLa nouvelle a surpris Jean- Louis Escudier en premier chef. Le directeur de recherche de l'Inra de Pech Rouge a accueilli avec d'autant plus de chaleur la proposition de partenariat de la police nationale faite par ses représentants du commissariat narbonnais.
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e démarche apparaît étonnante à l'heure où le vin est mis à l'index au même titre que les alcools, notamment en matière de prévention routière.xxxxxxxxxxxxxxxxxx
« En fait, nous voulons agir pour l'intérêt général et surtout celui des plus jeunes qu'on voudrait mener à consommer un produit naturel, sain, du terroir, au degré d'alcool peu élevé et aux effets très mesurés » , explique le capitaine Bernard Subreville qui intervenait, il y a peu, à la Cité de la Vigne et du Vin de Gruissan, comme délégué régional de la mutuelle amicale des cadres de la police nationale et des réalisations sociales.
Son collègue du commissariat narbonnais, Philippe Escande, chargé de la communication, précise tout de même : « Pour une consommation de ce vin très léger, mais avec modération bien sûr » . Tous deux estiment que les recherches menées par l'équipe de Jean-Louis Escudier à l'Inra constituent une solution possible, à opposer à la mode de la "biture express" à l'anglo-saxonne, particulièrement lourde de violence générée. Le schéma de consommation n'est certes pas le même, le côté convivial d'un repas accompagné de vin n'ayant que peu de choses en commun avec l'alcoolisation extrême comme moyen de "défonce".
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« C'est une réalité que l'on peut renverser en discutant avec les jeunes, sans discours moralisateur » , estime Philippe Escande, fort de son expérience d'interventions dans les collèges et lycées.
« Et évoquer le jus de raisin peu sucré de l'Inra avec les collégiens peut se compléter par une allusion aux Dix de Pech Rouge ou au "Merlot sans alcool" avec les lycéens » . Avec l'espoir de réconcilier les jeunes avec leur culture, en réduisant ainsi les risques de violence, routière ou autre.
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Mais le message s'adresse aussi aux adultes : « Deux verres de Dix bus à table vous situent en-dessous des limites autorisées pour prendre le volant » . Ils ont fait le test ! (mais eux seront au-dessus de tout soupçon. C'est ça faire partie de la milice d'Etat!)
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Édition du jeudi 10 juillet 2008
Midi Libre
Ch. V.
