La police rend son radar embarqué encore moins visible
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Si vous faites partie de ces automobilistes qui ont tendance à appuyer sur l'accélérateur, méfiez-vous ! Car c'est un renforcement des contrôles de vitesse qui est prévu sur Alès.
Avec une nouveauté pour le radar automatique embarqué placé dans la voiture banalisée des policiers.
En fait, tout découle d'une petite vérification qui va provoquer une grande surprise.
En 2006, les contrôles de vitesse effectués avec cette voiture donnaient un bel espoir aux policiers. En effet, les infractions étaient en forte baisse. Conclusion, les automobilistes étaient plus raisonnables.
La commissaire principale Géraldine Palpacuer a quand même voulu en avoir le coeur net. Et le radar automatique a été sorti du véhicule, les deux étant relié par une liaison wifi. Ainsi, le radar est placé seul en bord de route, tandis que la voiture est beaucoup moins visible, plus loin. Et là, c'est le choc. Du 15 au 30 juin, ce sont quand même 779 véhicules en excès de vitesse en ville qui ont été flashés. Les 3 et 4 juillet, le radar se déclenche 268 fois. Le constat s'imposait. Les automobilistes avaient fini par repérer la voiture banalisée de la police et ne manquaient pas sans doute de la signaler par appel de phares.
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Du coup, les contrôles sont fortement renforcés sur Alès et Saint-Christol, les deux villes qui dépendent du commissariat. Le radar automatique sera placé loin du véhicule, qui ne sera plus visible. Les contrevenants ne sont pas arrêtés et reçoivent par La Poste leur procès verbal et le retrait de point de leur permis. Par ailleurs, des contrôles aux jumelles laser sont aussi prévus, y compris avec les moyens de la police municipale d'Alès. « Nous voulons faire prendre conscience aux automobilistes que ce n'est pas parce qu'ils ne voient pas la voiture que le radar n'est pas en service », explique le capitaine Frédéric Vialla, chef de l'unité de sécurité de proximité.
Les gros axes de circulation et les zones accidentogènes sont les plus visées, de façon quotidienne, comme l'avenue Olivier-de-Serres. Là où un automobiliste a été flashé à 130 km/h au lieu de 70.
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Édition du jeudi 10 juillet 2008
Midi Libre
T.Dg.
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Si vous faites partie de ces automobilistes qui ont tendance à appuyer sur l'accélérateur, méfiez-vous ! Car c'est un renforcement des contrôles de vitesse qui est prévu sur Alès.
Avec une nouveauté pour le radar automatique embarqué placé dans la voiture banalisée des policiers.En fait, tout découle d'une petite vérification qui va provoquer une grande surprise.
En 2006, les contrôles de vitesse effectués avec cette voiture donnaient un bel espoir aux policiers. En effet, les infractions étaient en forte baisse. Conclusion, les automobilistes étaient plus raisonnables.
La commissaire principale Géraldine Palpacuer a quand même voulu en avoir le coeur net. Et le radar automatique a été sorti du véhicule, les deux étant relié par une liaison wifi. Ainsi, le radar est placé seul en bord de route, tandis que la voiture est beaucoup moins visible, plus loin. Et là, c'est le choc. Du 15 au 30 juin, ce sont quand même 779 véhicules en excès de vitesse en ville qui ont été flashés. Les 3 et 4 juillet, le radar se déclenche 268 fois. Le constat s'imposait. Les automobilistes avaient fini par repérer la voiture banalisée de la police et ne manquaient pas sans doute de la signaler par appel de phares.
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Du coup, les contrôles sont fortement renforcés sur Alès et Saint-Christol, les deux villes qui dépendent du commissariat. Le radar automatique sera placé loin du véhicule, qui ne sera plus visible. Les contrevenants ne sont pas arrêtés et reçoivent par La Poste leur procès verbal et le retrait de point de leur permis. Par ailleurs, des contrôles aux jumelles laser sont aussi prévus, y compris avec les moyens de la police municipale d'Alès. « Nous voulons faire prendre conscience aux automobilistes que ce n'est pas parce qu'ils ne voient pas la voiture que le radar n'est pas en service », explique le capitaine Frédéric Vialla, chef de l'unité de sécurité de proximité.
Les gros axes de circulation et les zones accidentogènes sont les plus visées, de façon quotidienne, comme l'avenue Olivier-de-Serres. Là où un automobiliste a été flashé à 130 km/h au lieu de 70.
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Édition du jeudi 10 juillet 2008
Midi Libre
T.Dg.
