Les pervenches testent le PV informatisé
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L'AMENDE nouvelle génération est arrivée à Paris. Depuis hier, à titre expérimental, les contractuelles s'entraînent dans trois arrondissements de la capitale - le X e , le XI e et le XVI e - à verbaliser le stationnement impayé, munies d'un tout nouvel attirail hautement performant qui pourrait bien changer la vie des contrevenants dans les mois à venir.
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Si le célèbre carnet à souches n'a pas disparu, il est considérablement simplifié : quelques secondes suffisent désormais aux contractuelles pour remplir le PV. Mais c'est à l'étape suivante que tout se joue réellement : au service de traitement des contraventions (STC) de la porte de Bagnolet, qui gère les 8 millions d'amendes dressées chaque année à Paris intra-muros.
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Dès cette semaine, les nouveaux PV de stationnement rédigés par les pervenches y subiront un traitement totalement informatisé, radicalement différent de celui des amendes classiques qui sont triées à la main. Par groupes de 1 000, les petites fiches cartonnées seront scannées, transmises automatiquement à un terminal et expédiées au centre automatisé de constatation des infractions routières (Cacir) de Rennes. Quelques jours plus tard, le contrevenant parisien recevra dans sa boîte aux lettres la somme à payer. Gain de temps considérable et fiabilité hors pair... Dans une ville où près de 60 % des PV sont impayés. « Ce matériel permettra d'entrer 80 contraventions à la minute dans la base de données, soit 10 000 par jour avec une marge d'erreur réduite au minimum, alors que tout se faisait manuellement jusqu'à présent, annonce le commandant Martin, qui dirige le STC. Ce qui prenait quatre mois sera effectué instantanément. »
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Pour l'heure, le système n'en est qu'à sa phase de test et le contrevenant ne se rendra compte d'aucune différence, puisque les contractuelles continueront durant trois mois à « doublonner » en utilisant les deux systèmes.
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Mais dès le mois d'octobre, les trois arrondissements pilotes passeront à l'action, signant l'arrêt de mort du fameux papillon coincé entre les essuie-glaces. Il sera remplacé par un simple « avis de contravention » posé sur le pare-brise... Suivi quelques jours plus tard du PV, expédié par la Poste. Le système, quant à lui, sera généralisé à l'ensemble de la capitale au cours de l'année 2009, d'abord simplement pour sanctionner le stationnement impayé mais, dans les années à venir, il pourra être utilisé pour l'ensemble des infractions routières.
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Cécile Beaulieu
Le Parisien , jeudi 03 juillet 2008
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L'AMENDE nouvelle génération est arrivée à Paris. Depuis hier, à titre expérimental, les contractuelles s'entraînent dans trois arrondissements de la capitale - le X e , le XI e et le XVI e - à verbaliser le stationnement impayé, munies d'un tout nouvel attirail hautement performant qui pourrait bien changer la vie des contrevenants dans les mois à venir.
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Si le célèbre carnet à souches n'a pas disparu, il est considérablement simplifié : quelques secondes suffisent désormais aux contractuelles pour remplir le PV. Mais c'est à l'étape suivante que tout se joue réellement : au service de traitement des contraventions (STC) de la porte de Bagnolet, qui gère les 8 millions d'amendes dressées chaque année à Paris intra-muros.
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Dès cette semaine, les nouveaux PV de stationnement rédigés par les pervenches y subiront un traitement totalement informatisé, radicalement différent de celui des amendes classiques qui sont triées à la main. Par groupes de 1 000, les petites fiches cartonnées seront scannées, transmises automatiquement à un terminal et expédiées au centre automatisé de constatation des infractions routières (Cacir) de Rennes. Quelques jours plus tard, le contrevenant parisien recevra dans sa boîte aux lettres la somme à payer. Gain de temps considérable et fiabilité hors pair... Dans une ville où près de 60 % des PV sont impayés. « Ce matériel permettra d'entrer 80 contraventions à la minute dans la base de données, soit 10 000 par jour avec une marge d'erreur réduite au minimum, alors que tout se faisait manuellement jusqu'à présent, annonce le commandant Martin, qui dirige le STC. Ce qui prenait quatre mois sera effectué instantanément. »
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Pour l'heure, le système n'en est qu'à sa phase de test et le contrevenant ne se rendra compte d'aucune différence, puisque les contractuelles continueront durant trois mois à « doublonner » en utilisant les deux systèmes.
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Mais dès le mois d'octobre, les trois arrondissements pilotes passeront à l'action, signant l'arrêt de mort du fameux papillon coincé entre les essuie-glaces. Il sera remplacé par un simple « avis de contravention » posé sur le pare-brise... Suivi quelques jours plus tard du PV, expédié par la Poste. Le système, quant à lui, sera généralisé à l'ensemble de la capitale au cours de l'année 2009, d'abord simplement pour sanctionner le stationnement impayé mais, dans les années à venir, il pourra être utilisé pour l'ensemble des infractions routières.
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Cécile Beaulieu
Le Parisien , jeudi 03 juillet 2008
